Chercher l’employé talentueux, pas la vedette!
Marie-france Léger
7 novembre 2017
Recrutement
2 minutes à lire
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L’employé talentueux sait déléguer, la rock star, non...
Le co-fondateur de Flipp, David Meyers, croit que l’humilité et l’esprit d’équipe forment le ciment d’une bonne compagnie. Son entreprise -une plateforme qui présente les offres des détaillants auprès des consommateurs- est parmi les plus appréciées au Canada.
Or, pour atteindre le succès, David Meyers choisira un employé talentueux plutôt qu’une vedette, à ses yeux trop individualiste, écrit-il dans un article paru sur Techvibes.
Dans le premier volet de cet article, publié sur notre site, David Meyers nous expliquait que la rock star, trop individualiste, finit par nuire à la compagnie.
Voici le second volet.
L’employé talentueux sait déléguer, la vedette non
David Meyers estime que tout patron doit identifier les situations où l’information repose entre les mains d’une seule personne et s’assurer de la diffuser. « Même si c’est plus coûteux en terme de formation, il est de loin préférable que plusieurs personnes connaissent le code source, sachent comment le mettre à jour et le développer », souligne le professionnel.
De cette façon, précise-t-il, l’employé talentueux, qui aura enseigné aux autres comment travailler, pourra enfin se consacrer à de nouveaux projets, à innover. « Et il va certainement changer d’échelon dans l’entreprise et apporter davantage », avance M. Myers. Il ajoute qu’il en coûte beaucoup plus à une entreprise de laisser une seule personne détenir les secrets du code que de demander à l’employé doué de passer des heures à enseigner son code à des employés moins talentueux.
Un employé talentueux va prévenir les autres s’il a fait une erreur
L’employé talentueux aura l’humilité de reconnaìtre ses erreurs et préviendra les autres tandis que la vedette me dira rien, selon David Meyers. Il explique que les compagnies doivent encourager la divulgation des erreurs -et non la dénonciation- sans jugement. ‘Chez Flipp, à l’étape du post-mortem après le démarrage d’un projet, on avoue ses erreurs et on les répertorie afin que tous puissent apprendre. Notre méthode est très directe. ‘Quelqu‘un dit j’ai fait une erreur et voilà ce que j’ai appris’’ dit-il en substance.’
Conclusion
Pour David Meyers, les vedettes ne contribuent pas au succès d’une compagnie. Elles ne soutiennent pas à la culture d’apprentissage, donnent un mauvais exemple et deviennent une épine au pied pour la compagnie sur le long terme.
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