On s’en doutait bien, mais les récentes études le prouvent : le genre et l’origine ethnique influencent les négociations salariales. Parlons-en.
En 2016, la discrimination en fonction du genre ou de l’origine ethnique est encore bien commune quand vient le temps de négocier son salaire. Soyons clairs : une femme de minorité visible gagnera beaucoup moins qu’un homme blanc occidental.
Vous pensiez cette époque révolue?
Que nenni!
Selon un sondage effectué par Fractl auprès de 2000 Américains, l’origine ethnique et le genre influencent de façon importante les négociations salariales. Analysons certains résultats.
Toutes origines confondues, les femmes sont moins enclines à demander une augmentation de salaire.
Les hommes occidentaux sont, on s’en doute, les plus à l’aise à demander une augmentation (75,4 %). Les hommes qui en demandent le moins sont d’origine asiatique. Dans l’échantillon observé, 51,8 % des hommes asiatiques avaient demandé une augmentation au cours de leur carrière. Ce chiffre est comparable à celui des femmes latino-américaines qui se situe à 50,3 %. Celles-ci sont, chez les femmes, celles qui osent le plus demander une augmentation.
En moyenne, toutes origines confondues, les hommes se risquent à 60,5 %, tandis que les femmes osent à 50,9 %.
On préfère négocier avec quelqu’un de la même origine.
En général. 55,1 % des répondants ont affirmé être plus à l’aise de négocier une augmentation avec quelqu’un de la même origine qu’eux. Les Afro-américains et les Latino-américains sont ceux pour qui ce facteur est le plus important. L’Américain blanc est celui pour qui ce facteur fait le moins de différence.
Plusieurs femmes croient avoir été victimes de discrimination sur le sexe.
39,4 % des répondantes croient que le fait d’être une femme les a empêchées d’obtenir une promotion. Les femmes blanches adhèrent plus facilement que leurs consœurs d’autres origines à cette théorie.