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Le Studio chien d’or décroche le Grand Prix de la relève Bernard-Landry 2021
Sophie Ginoux
9 novembre 2021
Carrière, Jeux vidéo, Actualités
3 minutes à lire
573
La relève québécoise est une nouvelle fois à l’honneur en amont du festival MEGAMIGS. Le Studio chien d’or a remporté le Grand Prix de la relève vidéoludique Bernard-Landry pour le jeu La vallée qui murmure.
C’est Olivier Leclair et son Studio chien d’or qui ont remporté samedi 6 novembre dernier la bourse vidéoludique de 5000 dollars octroyée par le Cercle des ami(e)s de Bernard Landry, à l’occasion de la seconde édition de la Journée Bernard-Landry, qui réunissait au Centre Phi des acteurs de la sphère des jeux vidéo et de la création culturelle, ainsi que plusieurs personnalités comme François Legault (premier ministre du Québec), Pierre Fitzgibbon (ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, et du Développement économique régional), Pierre-Karl Péladeau (président et chef de la direction de Québecor) et Francis Baillet (vice-président, affaires corporatives, d’Ubisoft).
Francis Baillet a profité de l’événement pour rappeler l’approche visionnaire que M. Landry a eue dès 1982, alors même qu’on était encore loin de s’imaginer le succès que connaîtraient Internet, la 3D et les ordinateurs de maison. Il a à cette époque, à titre de ministre de la Science et de la Technologie du gouvernement québécois, lancé un plan d’action de quatre ans qui a propulsé l’économie de la province vers la modernité. Puis en 1996, il a de nouveau misé sur les nouvelles technologies avec des mesures fortes. C’est à lui d’ailleurs que l’on doit l’installation d’Ubisoft, alors ancrée en France et méconnue, à Montréal.
Si aujourd’hui, le Québec est considéré comme le « Hollywood du jeu vidéo » avec 240 studios, 15 000 talents et plus de développeurs per capita que partout ailleurs dans le monde, c’est donc selon ce spécialiste en bonne partie à Bernard Landry qu’on le doit, puisque ses initiatives ont transcendé ses mandats politiques et représentent des modèles à suivre partout.
Le Studio chien d’or s’est donné la mission de produire des jeux mettant en relief l’identité québécoise et son patrimoine culturel. « La culture québécoise rayonne à l’international par sa littérature et son cinéma, peut-on lire sur son site Web. Nous pouvons en être fiers. Le jeu vidéo peut apporter sa pierre à l’édifice en plus d’aider les Québécois à mieux se connaître. Notre souhait est de contribuer à la naissance d’un jeu vidéo national. »
Dans cette optique, un tout premier jeu d’horreur point & click, intitulé La vallée qui murmure (The Whispering Valley en anglais), nous plonge dans un étrange village, dont les environnements et les meubles évoquent l’histoire du Québec, et qui est affligé par une série d’événements anormaux. Les joueurs sont invités à évoluer dans des environnements sinistres et à se confronter à des puzzles complexes. La vallée qui murmure sera lancé prochainement, à la fin de l’année 2021 ou au début de l’année 2022.
Voici le script invitant qui l’accompagne : « Caché au creux d'une vallée, le village Sainte-Monique-Des-Monts renferme un secret qui pèse lourdement la communauté. Le village est laissé à l'abandon. Ceux qui restent ne peuvent faire autrement qu'attendre. Mais autre chose tourmente les habitants. Une ombre rôde aux alentours du village. Quelques-uns l'ont vu, d'autres l'ont entendu. Ils l'ont entendu murmurer.”
Rendez-vous dès maintenant sur Steam pour voir la démo de ce jeu. À noter d’ailleurs qu’en plus de la recherche historique menée pour le concevoir graphiquement, toutes les voix ont été enregistrées par des acteurs québécois francophones, et que la version anglaise sera simplement sous-traduite pour garder le caractère réaliste des personnages.
Rappelons en terminant que le Festival MEGAMIGS remettra lui aussi cette semaine une dizaine de prix à des acteurs de l’industrie vidéoludique pour honorer la direction et la réalisation artistique, la musique, l’innovation technologique ou l’impact social d’un jeu. Les finalistes se croisent les doigts !
C’est Olivier Leclair et son Studio chien d’or qui ont remporté samedi 6 novembre dernier la bourse vidéoludique de 5000 dollars octroyée par le Cercle des ami(e)s de Bernard Landry, à l’occasion de la seconde édition de la Journée Bernard-Landry, qui réunissait au Centre Phi des acteurs de la sphère des jeux vidéo et de la création culturelle, ainsi que plusieurs personnalités comme François Legault (premier ministre du Québec), Pierre Fitzgibbon (ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, et du Développement économique régional), Pierre-Karl Péladeau (président et chef de la direction de Québecor) et Francis Baillet (vice-président, affaires corporatives, d’Ubisoft).
Le Québec, Hollywood du jeu vidéo
Francis Baillet a profité de l’événement pour rappeler l’approche visionnaire que M. Landry a eue dès 1982, alors même qu’on était encore loin de s’imaginer le succès que connaîtraient Internet, la 3D et les ordinateurs de maison. Il a à cette époque, à titre de ministre de la Science et de la Technologie du gouvernement québécois, lancé un plan d’action de quatre ans qui a propulsé l’économie de la province vers la modernité. Puis en 1996, il a de nouveau misé sur les nouvelles technologies avec des mesures fortes. C’est à lui d’ailleurs que l’on doit l’installation d’Ubisoft, alors ancrée en France et méconnue, à Montréal.
Si aujourd’hui, le Québec est considéré comme le « Hollywood du jeu vidéo » avec 240 studios, 15 000 talents et plus de développeurs per capita que partout ailleurs dans le monde, c’est donc selon ce spécialiste en bonne partie à Bernard Landry qu’on le doit, puisque ses initiatives ont transcendé ses mandats politiques et représentent des modèles à suivre partout.
Un jeu sur l’identité et la culture québécoises
Le Studio chien d’or s’est donné la mission de produire des jeux mettant en relief l’identité québécoise et son patrimoine culturel. « La culture québécoise rayonne à l’international par sa littérature et son cinéma, peut-on lire sur son site Web. Nous pouvons en être fiers. Le jeu vidéo peut apporter sa pierre à l’édifice en plus d’aider les Québécois à mieux se connaître. Notre souhait est de contribuer à la naissance d’un jeu vidéo national. »
Dans cette optique, un tout premier jeu d’horreur point & click, intitulé La vallée qui murmure (The Whispering Valley en anglais), nous plonge dans un étrange village, dont les environnements et les meubles évoquent l’histoire du Québec, et qui est affligé par une série d’événements anormaux. Les joueurs sont invités à évoluer dans des environnements sinistres et à se confronter à des puzzles complexes. La vallée qui murmure sera lancé prochainement, à la fin de l’année 2021 ou au début de l’année 2022.
Voici le script invitant qui l’accompagne : « Caché au creux d'une vallée, le village Sainte-Monique-Des-Monts renferme un secret qui pèse lourdement la communauté. Le village est laissé à l'abandon. Ceux qui restent ne peuvent faire autrement qu'attendre. Mais autre chose tourmente les habitants. Une ombre rôde aux alentours du village. Quelques-uns l'ont vu, d'autres l'ont entendu. Ils l'ont entendu murmurer.”
Rendez-vous dès maintenant sur Steam pour voir la démo de ce jeu. À noter d’ailleurs qu’en plus de la recherche historique menée pour le concevoir graphiquement, toutes les voix ont été enregistrées par des acteurs québécois francophones, et que la version anglaise sera simplement sous-traduite pour garder le caractère réaliste des personnages.
Rappelons en terminant que le Festival MEGAMIGS remettra lui aussi cette semaine une dizaine de prix à des acteurs de l’industrie vidéoludique pour honorer la direction et la réalisation artistique, la musique, l’innovation technologique ou l’impact social d’un jeu. Les finalistes se croisent les doigts !
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