Entretien avec l’un des fondateurs de l’agence qui porte aussi le chapeau de Directeur Web et stratégie, Jean-Michel Ouellet.
En quoi se spécialise votre agence?
À la base, on est une agence de création de sites internet et de développement web, mais on est en train de se diversifier avec une foule d'outils et de solutions numériques pour nos clients. Mon associé Vincent se spécialise dans la publicité et la vidéo et moi je m’occupe du volet web, de la stratégie et du design. On est encore une petite agence, mais avec de grandes ambitions et les moyens qui viennent avec. On veut faire en sorte de devenir une agence à 360 degrés.
Comment a évolué Beet depuis les débuts?
J'ai rencontré mon associé en 2013. On s'est rendu compte qu'on était compatibles et que nos compétences se rejoignaient. Les projets commençaient à rentrer et notre solution, notre idée, notre vision, cliquait et raisonnait chez beaucoup de nos contacts et de nos clients. On a commencé dans les domaines de l'évènementiel et du tourisme. Au début, on était des travailleurs autonomes, mais on voulait amener l'entreprise à un autre niveau. On voulait créer quelque chose qui aurait une pérennité dans le temps et déléguer à une équipe.
La première étape a été d'établir les bases, les priorités, la culture d'entreprise, les affaires et réaliser les projets. Depuis la fin 2015, on a commencé à faire des essais-erreurs avec des ressources, des employés, du temps plein, du temps partiel. Ça prend toujours une acclimatation. Tout le monde apprend là-dedans. Depuis la dernière année, on a une bonne chimie et une bonne façon de travailler. En ce moment, on est six employés.
Si l’aventure était à recommencer, que feriez-vous différemment?
Quand vient le temps de l'embauche, il faut toujours prendre des décisions posées. On a fait des choix d'embauche, parfois, qui étaient plus une réaction face à une situation immédiate. On ne prenait pas de recul. Ce n'est pas une question de savoir si cette ressource-là va être bonne à long terme, mais c'est plutôt de voir si on a engagé une personne qui avait le potentiel et le match de personnalité.
Il faut s'attarder sur la personne en soi. Moins poser de questions sur les compétences et sur le CV de la personne, mais plutôt sur ses aptitudes, sa motivation, sa curiosité, ce qui la fait tripper au quotidien.
Quel conseil donneriez-vous à ceux qui veulent débuter une carrière en agence?
Ça prend un talent, mais aussi une volonté et ne pas avoir peur de se planter. On se questionne tout le temps à savoir si on en demande trop ou s'il faudrait qu'on en demande moins pour aller chercher plus de gens. Il y a beaucoup de personnes qui ne veulent pas se lancer parce qu'il y a certaines aptitudes qu'on demande et elles se disent qu'elles ne l'ont pas et ne postulent pas. N'importe qui dans l'industrie veut travailler avec des gens qui sont prêts à se lancer dans le vide, à faire des erreurs.
Quels sont vos besoins actuels en terme de recrutement?
On recherche des gens pour du temps partiel ou des stages. À moyen et long terme, on aura besoin de personnes à temps plein, des bêtes de codes. Pour la prochaine année, on aura besoin surtout de développeurs back-end et de sysadmin pour amener l'entreprise au niveau solutions numériques, applicatives, logiciels, au-delà du simple site web.
Pourquoi voudrait-on travailler chez Beet?
On a gens qui ont travaillé plusieurs années chez Cossette, dans des entreprises de développement de logiciel vraiment poussées, mais c'était de grosses machines. Nous, je pense que si les gens sont intéressés à travailler chez nous, c'est surtout par la liberté qu'on va leur donner. On est une petite équipe, mais on a les moyens, les ressources et la vision d'une grosse agence. On est plus à l'étape de la startup où les gens mangent leurs bas!