Comment lancer sa carrière à l’international ?

Construisez un bon réseau, croyez en vos projets et profitez de l’expertise montréalaise

À l’occasion de Hub Montréal, les participants ont eu l’occasion d’assister à la conférence Diasporama, où trois Québécois qui travaillent désormais à l’international dans leur domaine respectif sont venus témoigner de leur parcours et de la manière dont Montréal leur a servi de tremplin.

Carla Alexandra Marques, directrice marketing et développement chez FilmMaster Events, Alexandre Barrette, designer technique et François Morel, producteur exécutif chez ThinkWell étaient réunis pour partager leur histoire et leurs conseils.



Le réseau de contacts

Les trois créateurs, qui ont su exporter leur talent à l’étranger, sont tous d’accord sur l’élément central pour percer à l’international : l’importance du réseautage.

«Lorsque tu fais des projets et que tu connais du succès, si tu as eu de bonnes références, de bons succès avec des personnes de Montréal, tu vas les rappeler», insiste François Morel, producteur maintenant établit à Los Angeles qui a récemment travaillé sur le projet d’illumination du pont Jacques-Cartier. «Il ne faut pas avoir peur de parler de son produit et d’y croire», poursuit-il.



Exporter le talent montréalais 

Selon François Morel, une forte expertise est bien présente dans la métropole québécoise, mais les projets d’envergure, eux se multiplient à l’extérieur. «On n’est pas obligé d’être à Montréal pour faire des projets montréalais», croit-il.

Le producteur est d’avis que l’attitude québécoise y est pour quelque chose dans son succès à l’étranger. «Les Québécois, on n'arrive pas à l'étranger avec la prétention de tout savoir. On est vraiment curieux puis on aborde les problématiques en voulant régler le problème, en voulant aller un petit peu plus loin.»

Carla Alexandra Marques, qui travaille présentement à Milan en Italie, observe que les talents d’ici sont grandement reconnus. «Il faut sortir de Montréal pour voir comment la créativité montréalaise est respectée, affirme-t-elle. C’est une référence très forte.»



Montréal, un important tremplin

Les trois panélistes sont d'accord pour dire que sans les opportunités qu'ils ont rencontrées plus tôt en carrière à Montréal, ils n'auraient pas eu accès à une carrière à l’étranger.

«Montréal a été un tremplin pour moi. Sans Montréal, je serais en train de travailler en TI dans un cubicule», affirme sans détour Alexandre Barrette, un autodidacte qui a notamment travaillé pour le Cirque du Soleil, Céline Dion et Justin Timberlake. S’il a un conseil à donner, c’est l’importance de cultiver son esprit. «Je continue d’apprendre tous les jours.»

Pour Carla Alexandra Marquez, l’expertise montréalaise est un modèle et dans la métropole, on retrouve souvent les instigateurs de grands projets qui prennent ensuite leur envol à l’étranger. «Ce n’est pas qu’il y a juste du talent à Montréal, c’est qu’il est particulier, croit-elle. Il pousse différemment.»