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Comment donner du feedback?
Eric Martel
31 juillet 2019
Carrière
3 minutes à lire
299
Pas facile d’offrir une rétroaction à un collègue quant à son travail… voici comment s’y prendre!
« Parfois, il est préférable de ne rien dire et de laisser le silence s’occuper des choses. »
C’est un beau proverbe, pas vrai? Peut-être, mais il ne peut pas être appliqué dans un cabinet d’avocat.
Si un de vos collègues, un stagiaire ou un parajuriste effectue mal son travail, il doit en être informé… et rapidement!
Mais ce n’est pas facile à faire. Avant de lancer des commentaires constructifs, vous craignez souvent d’angoisser, de blesser vos collègues.
Alors, comment faire? À ce sujet, Attorney at Work a composé un manuel d’emploi.
Vous attendez le moment parfait pour offrir vos commentaires? Attendre que le problème disparaisse, que la personne visée soit moins occupée?
C’est une grave erreur. Vos commentaires doivent être chauds, frais, comme une pizza qui sort du four. Autrement, vous risquez d’oublier quelques détails importants quant à un incident relatif à la critique que vous vous apprêtez à adresser.
Ceci dit, même si maintenant est le meilleur moment pour offrir une rétroaction, prenez le temps de choisir un lieu où vous ferez votre intervention. Pas question de faire ça devant des collègues, sous peine de grave humiliation!
Trouvez un lieu privé, et si le temps vous le permet, allez prendre une marche ou un café, question de changer de décor.
Voilà, le climat est idéal pour votre intervention. Vous n’avez plus qu’à suivre les étapes suivantes et tout ira bien…
Vous ressentirez du stress, de la peur et de la nervosité avant de donner vos commentaires rétroactifs. Pourquoi?
a) Vous êtes humain
b) La fac de droit ne vous a pas appris à gérer vos relations avec vos futurs collègues.
Au départ, il serait normal que vous ne soyez pas très habile à offrir de la rétroaction à vos collègues. Oui, au point d’en perdre le sommeil.
Faites des séances de visualisation et préparez-vous un document dans lequel seront recensés les points de discussion que vous voudrez aborder avec votre interlocuteur.
Les surprises, les thrillers, les mystères, c’est génial… sur Netflix, pas au travail.
Annoncez dès le début de votre conversation quels sont vos objectifs, et quels éléments seront traités.
Commencez toujours votre rétroaction par la phrase suivante: « je vous fais ces commentaires parce que j'ai des attentes très élevées et je sais que vous pouvez les atteindre. »
Les gens aiment sentir qu’ils sont à la hauteur des attentes. N’oubliez jamais cela.
Enterrez vos émotions et elles remonteront à la surface.
En d’autres mots, si vous cachez vos émotions, vos paroles ou vos gestes risquent de les trahir.
Alors, pourquoi ne pas les annoncer d’emblée?
Un simple «Je me sens un peu nerveux. Je veux que ça se passe bien. Et vous?»
L'autre personne rit presque toujours et dit: «Moi aussi.»
La tension est brisée.
Partagez ce que vous avez remarqué et qui vous a amené à vouloir rencontrer votre collègue. Puis, récoltez ses impressions.
Que pense-t-il du déroulement des choses au cabinet? Du bien être de ses collègues?
Jouez à l’enquêteur, puis en jumelant vos observations à celle de votre collègue, vous serez en mesure de mettre sur pieds une solution parfaite.
Votre intervention auprès de votre collègue ne doit pas être un monologue!
Vous ne possédez pas des connaissances supérieures, et surtout pas la vérité absolue. Ainsi, vous devez écouter votre collègue. Écoutez, soyez curieux, posez des questions.
Vous vous sentez rouillé? Pourquoi ne pas prendre un cour de médiation pour améliorer vos capacités d’écoute?
« Parfois, il est préférable de ne rien dire et de laisser le silence s’occuper des choses. »
C’est un beau proverbe, pas vrai? Peut-être, mais il ne peut pas être appliqué dans un cabinet d’avocat.
Si un de vos collègues, un stagiaire ou un parajuriste effectue mal son travail, il doit en être informé… et rapidement!
Mais ce n’est pas facile à faire. Avant de lancer des commentaires constructifs, vous craignez souvent d’angoisser, de blesser vos collègues.
Alors, comment faire? À ce sujet, Attorney at Work a composé un manuel d’emploi.
Créez l’environnement parfait
Vous attendez le moment parfait pour offrir vos commentaires? Attendre que le problème disparaisse, que la personne visée soit moins occupée?
C’est une grave erreur. Vos commentaires doivent être chauds, frais, comme une pizza qui sort du four. Autrement, vous risquez d’oublier quelques détails importants quant à un incident relatif à la critique que vous vous apprêtez à adresser.
Ceci dit, même si maintenant est le meilleur moment pour offrir une rétroaction, prenez le temps de choisir un lieu où vous ferez votre intervention. Pas question de faire ça devant des collègues, sous peine de grave humiliation!
Trouvez un lieu privé, et si le temps vous le permet, allez prendre une marche ou un café, question de changer de décor.
Voilà, le climat est idéal pour votre intervention. Vous n’avez plus qu’à suivre les étapes suivantes et tout ira bien…
Préparez-vous
Vous ressentirez du stress, de la peur et de la nervosité avant de donner vos commentaires rétroactifs. Pourquoi?
a) Vous êtes humain
b) La fac de droit ne vous a pas appris à gérer vos relations avec vos futurs collègues.
Au départ, il serait normal que vous ne soyez pas très habile à offrir de la rétroaction à vos collègues. Oui, au point d’en perdre le sommeil.
Faites des séances de visualisation et préparez-vous un document dans lequel seront recensés les points de discussion que vous voudrez aborder avec votre interlocuteur.
Présentez vos intentions
Les surprises, les thrillers, les mystères, c’est génial… sur Netflix, pas au travail.
Annoncez dès le début de votre conversation quels sont vos objectifs, et quels éléments seront traités.
Commencez toujours votre rétroaction par la phrase suivante: « je vous fais ces commentaires parce que j'ai des attentes très élevées et je sais que vous pouvez les atteindre. »
Les gens aiment sentir qu’ils sont à la hauteur des attentes. N’oubliez jamais cela.
Partagez vos états d’âme
Enterrez vos émotions et elles remonteront à la surface.
En d’autres mots, si vous cachez vos émotions, vos paroles ou vos gestes risquent de les trahir.
Alors, pourquoi ne pas les annoncer d’emblée?
Un simple «Je me sens un peu nerveux. Je veux que ça se passe bien. Et vous?»
L'autre personne rit presque toujours et dit: «Moi aussi.»
La tension est brisée.
Partagez vos observations
Partagez ce que vous avez remarqué et qui vous a amené à vouloir rencontrer votre collègue. Puis, récoltez ses impressions.
Que pense-t-il du déroulement des choses au cabinet? Du bien être de ses collègues?
Jouez à l’enquêteur, puis en jumelant vos observations à celle de votre collègue, vous serez en mesure de mettre sur pieds une solution parfaite.
Initiez une conversation
Votre intervention auprès de votre collègue ne doit pas être un monologue!
Vous ne possédez pas des connaissances supérieures, et surtout pas la vérité absolue. Ainsi, vous devez écouter votre collègue. Écoutez, soyez curieux, posez des questions.
Vous vous sentez rouillé? Pourquoi ne pas prendre un cour de médiation pour améliorer vos capacités d’écoute?
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