Les questions à éviter lors d’un entretien d’embauche en techno

Il y a les questions à poser… et celles à éviter ! Les voici...

Les entretiens d’embauche dans l’industrie des technologies visent à attester des compétences d’un candidat. Mais bien des recruteurs ne sont pas des experts en la matière. Nous avons déjà vu quelles sont les cinq questions à poser lors d’un entretien d’embauche.

Voyons maintenant les cinq questions -ou attitudes- à éviter, comme le rapporte la journaliste Alison DeNisco Rayome dans TechRepublic. Elle a interrogé Kevin Ferguson, fondateur et directeur principal chez Craftlogic Software et Jeffrey Hammond, analyste chez Forrester.

Globalement, explique Jeffrey Hammond aux recruteurs, il faut chercher un candidat talentueux techniquement, mais aussi doté d’une certaine flexibilité. « Nous sommes passés du sans-fil à l’Internet des objets (LoT) et nous avons maintenant l’intelligence artificielle (AI) dans le viseur. Si vous ne pouvez pas embaucher des développeurs qui évoluent en même temps que la technologie, alors vous embauchez pour le passé et pas pour le futur. »

Voici les cinq attitudes à éviter durant un entretien d’embauche

1- L’entrevue collée sur le curriculum vitae

Certains recruteurs, déplore l’analyste, se bornent à lire le cv et ne posent des questions que sur les projets antérieurs du candidat. « Je n’engage pas quelqu’un pour ce qu’il a fait mais pour ce que je veux qu’il fasse dans l’avenir », martèle M. Hammond à l’intention des recruteurs.

2- Sortir du cadre de l’entrevue

Kevin Ferguson se souvient avoir assisté à plusieurs entretiens où on discutait surtout du dernier match de football du week-end plutôt que de se concentrer sur le but de la rencontre. Il note que c’est un réel problème. « Préparez vos interviewers, et assurez-vous qu’ils savent quelles questions poser. »

3- L’entrevue trop longue ou trop compliquée

L’analyste Jeffrey Hammond souligne de son côté que les candidats ont souvent plusieurs options d’emploi. « Un entretien trop long ou compliqué peut leur faire décider que votre compagnie n’est plus dans la course », prévient-il.

4- Cuisiner le candidat

Kevin Ferguson invite les recruteurs à poser des questions de base qui seront nécessaires pour accomplir le travail au lieu des questions complexes. « Les interviewers pensent parfois que c’est important de demander des choses difficiles mais ça n’aide pas à développer le logiciel plus vite ! », fait-il remarquer.

5- Trop se fier aux aptitudes de codage

Il est nécessaire de se limiter aux questions techniques de base sur les codes pour vérifier que le candidat n’a pas falsifié son cv, souligne Jeffrey Hammond. Plus que ça, ajoute-t-il, « on part davantage dan le processus de résolution de problème ». Selon lui, les équipes dans le secteur des technologies se fient parfois trop aux compétences en codage au lieu de l’expérience en génie logiciel ou les habiletés à travailler en équipe.