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Playtika: que fait le patron de l’assurance de la qualité ?
Jean-Michel Clermont-Goulet
12 octobre 2018
Carrière
5 minutes à lire
391
« Si tu es capable de cerner les problèmes, y en aura pas de problèmes ! », dit le directeur Assurance-Qualité, qui est toujours à la recherche de gens passionnés pour le testing...
C’est sur une vue imprenable, au 28e étage du 1000 de la Gauchetière, au centre-ville de Montréal, qu’Espresso-Jobs s’est entretenu avec Phillip « Phil » DeRosa, directeur en Assurance-Qualité (QA) chez Playtika.
L’homme de 47 ans a d’abord commencé sa carrière dans le domaine des QA chez l’entreprise montréalaise Matrox Electronics, en 1999. Près de 20 ans plus tard, le voici directeur QA chez Playtika, une entreprise israélienne fondée en 2010, spécialisée dans les jeux de « casino social ».
Elle compte près de 1500 employés répartis dans 15 bureaux à travers le monde, dont Montréal où elle est installée depuis 2013
Sur le même sujet:
La super job du jour: chef d’équipe, Monétisation, chez Playtika
Playtika: description de la compagnie
Philip DeRosa: Je suis né au moment que les ordinateurs commençaient à avoir de l’allure. Depuis l’âge de 9 ans, je baigne là-dedans. Je jouais à des jeux et j’en réparais. Je lisais tous les livres « Comment réparer tel ou tel ordi ». J’ai toujours voulu faire quelque chose dans le domaine de l’informatique.
J’ai fait un DEC en science sociale au Collège Vanier, à Saint-Laurent. J’ai ensuite suivi une année de cours à l’Institut Herzing, en Consumer Electronics Control(CEC). À la fin de ces études-là, j’ai déniché un job en 1994 dans l’informatique.
En même temps, je suis retourné à l’école, mais de soir, pour prendre des cours en Harbour engineering. Mais ma mère est tombée malade et je me suis dit que j’avais déjà un job et que j’aimais bien ce que je faisais.
J’ai donc continué l’University of life ! (Rires)
J’assiste très souvent à des conférences et je suis des cours en ligne. J’apprends constamment.
J’ai pas mal voyagé, durant mes années en QA. Je suis passé par l’Île-du-Prince-Édouard jusqu’à Edmonton, en passant par Vancouver pour revenir à Montréal ! Je connais un peu le pays, maintenant ! (rires)
J’étais chez EA Electronics à l’Île-du-Prince-Édouard. Ma famille était tannée de déménager. EA a été très flexible et m’a trouvé un poste, pour moi, à Montréal. Il n’y avait pas vraiment de position, mais la compagnie voulait me garder. J’apprécie ça. Entre temps, un poste de Production-cadre s’est libéré chez Playtika. J’avais déjà travaillé dans le domaine et j’aimais l’idée de travailler dans un « plus petit studio ».
J’aime toujours ça, aujourd’hui, après deux ans. C’est stimulant et j’aime la culture de l’entreprise.
La première année que j’étais ici, je terminais tard tous les soirs. Mais je n’y peux rien, je suis un workaholic ! (Rires)
Je suis responsable de tout ce qui est de la gérance de l’équipe QA. Pour le moment, nous sommes 19. Je m’occupe aussi de l’embauche de candidats et tout ce qui est stratégique au niveau du développement.
Tous les problèmes de QA finissent « sur mon bureau » et je m’en occupe. Chaque jour, il y a un problème à régler. Mais c’est normal, ça fait partie du job. Quand tu es gérant, tu dois vivre avec les problèmes.
Je touche à tout ce qui est softwaretesting. Malheureusement, et ce n’est pas de leur faute, les développeurs qui font du code peuvent eux-mêmes y introduire des erreurs.
Oui ! (Rires) On recherche présentement de deux ou trois candidats séniors avec beaucoup d’expérience technique et une passion pour le testing. Oui, ça existe !
Je passe la première entrevue, avec les ressources humaines. Une fois que c’est fait et que je suis satisfait du candidat, soit par ses compétences, son intérêt et son « cultural fit » au sein de l’entreprise, il passe à la prochaine étape.
Comme je disais, il faut que la personne soit passionnée par le testing, avec un grand bagage d’expériences professionnelles. La personne doit aimer travailler dans une équipe multidisciplinaire et être créative, méthodique, minutieuse et observatrice.
C’est sûr qu’il faut des connaissances générales en informatique, en programmation et en code.
L’autonomie est un plus !
Soyez prêt à défendre votre équipe, car on est souvent le bouc émissaire. Lorsqu’il y a des bogues, bien souvent, on nous attribue la faute. Il faut naturellement ne pas le prendre personnel !
Si tu es capable de cerner les problèmes, y en aura pas de problèmes !
C’est dynamique et jeune.
Au niveau des bénéfices, c’est quelque chose ! Par exemple, tous les mercredis, tu reçois un message texte t’offrant quelques choix de lunch. En fait, il y a de la bouffe fournie à tous les jours ! Que ce soit des pâtisseries, du fromage, des fruits, etc.
Tout le studio de Montréal s’est fait offrir un billet d’avion pour le Mexique, en mars dernier. Nous sommes partis le jeudi et sommes revenus le dimanche. Tout était payé. Une fois revenu, tu connais tes collègues d’une toute autre manière. Le team building à son meilleur.
Il y a plusieurs activités familiales aussi. Dernièrement, nous sommes allés aux pommes.
La compagnie prend à cœur ses employés. Il y a une certaine stabilité financière que tu ne retrouveras pas chez d’autres entreprise. La compagnie ne fermera pas demain matin...
C’est sur une vue imprenable, au 28e étage du 1000 de la Gauchetière, au centre-ville de Montréal, qu’Espresso-Jobs s’est entretenu avec Phillip « Phil » DeRosa, directeur en Assurance-Qualité (QA) chez Playtika.
L’homme de 47 ans a d’abord commencé sa carrière dans le domaine des QA chez l’entreprise montréalaise Matrox Electronics, en 1999. Près de 20 ans plus tard, le voici directeur QA chez Playtika, une entreprise israélienne fondée en 2010, spécialisée dans les jeux de « casino social ».
Elle compte près de 1500 employés répartis dans 15 bureaux à travers le monde, dont Montréal où elle est installée depuis 2013
Sur le même sujet:
La super job du jour: chef d’équipe, Monétisation, chez Playtika
Playtika: description de la compagnie
Espresso-Jobs: Parlez-moi de votre parcours
Philip DeRosa: Je suis né au moment que les ordinateurs commençaient à avoir de l’allure. Depuis l’âge de 9 ans, je baigne là-dedans. Je jouais à des jeux et j’en réparais. Je lisais tous les livres « Comment réparer tel ou tel ordi ». J’ai toujours voulu faire quelque chose dans le domaine de l’informatique.
J’ai fait un DEC en science sociale au Collège Vanier, à Saint-Laurent. J’ai ensuite suivi une année de cours à l’Institut Herzing, en Consumer Electronics Control(CEC). À la fin de ces études-là, j’ai déniché un job en 1994 dans l’informatique.
En même temps, je suis retourné à l’école, mais de soir, pour prendre des cours en Harbour engineering. Mais ma mère est tombée malade et je me suis dit que j’avais déjà un job et que j’aimais bien ce que je faisais.
J’ai donc continué l’University of life ! (Rires)
J’assiste très souvent à des conférences et je suis des cours en ligne. J’apprends constamment.
J’ai pas mal voyagé, durant mes années en QA. Je suis passé par l’Île-du-Prince-Édouard jusqu’à Edmonton, en passant par Vancouver pour revenir à Montréal ! Je connais un peu le pays, maintenant ! (rires)
Pourquoi avoir choisi Playtika ?
J’étais chez EA Electronics à l’Île-du-Prince-Édouard. Ma famille était tannée de déménager. EA a été très flexible et m’a trouvé un poste, pour moi, à Montréal. Il n’y avait pas vraiment de position, mais la compagnie voulait me garder. J’apprécie ça. Entre temps, un poste de Production-cadre s’est libéré chez Playtika. J’avais déjà travaillé dans le domaine et j’aimais l’idée de travailler dans un « plus petit studio ».
J’aime toujours ça, aujourd’hui, après deux ans. C’est stimulant et j’aime la culture de l’entreprise.
Parlez-moi d’une journée typique d’un Directeur QA...
La première année que j’étais ici, je terminais tard tous les soirs. Mais je n’y peux rien, je suis un workaholic ! (Rires)
Je suis responsable de tout ce qui est de la gérance de l’équipe QA. Pour le moment, nous sommes 19. Je m’occupe aussi de l’embauche de candidats et tout ce qui est stratégique au niveau du développement.
Tous les problèmes de QA finissent « sur mon bureau » et je m’en occupe. Chaque jour, il y a un problème à régler. Mais c’est normal, ça fait partie du job. Quand tu es gérant, tu dois vivre avec les problèmes.
Je touche à tout ce qui est softwaretesting. Malheureusement, et ce n’est pas de leur faute, les développeurs qui font du code peuvent eux-mêmes y introduire des erreurs.
Êtes-vous à la recherche de personnels pour votre équipe ?
Oui ! (Rires) On recherche présentement de deux ou trois candidats séniors avec beaucoup d’expérience technique et une passion pour le testing. Oui, ça existe !
Je passe la première entrevue, avec les ressources humaines. Une fois que c’est fait et que je suis satisfait du candidat, soit par ses compétences, son intérêt et son « cultural fit » au sein de l’entreprise, il passe à la prochaine étape.
À quoi ressemble le candidat idéal ?
Comme je disais, il faut que la personne soit passionnée par le testing, avec un grand bagage d’expériences professionnelles. La personne doit aimer travailler dans une équipe multidisciplinaire et être créative, méthodique, minutieuse et observatrice.
C’est sûr qu’il faut des connaissances générales en informatique, en programmation et en code.
L’autonomie est un plus !
Un conseil à donner à quelqu’un qui veut prendre votre place ?
Soyez prêt à défendre votre équipe, car on est souvent le bouc émissaire. Lorsqu’il y a des bogues, bien souvent, on nous attribue la faute. Il faut naturellement ne pas le prendre personnel !
Si tu es capable de cerner les problèmes, y en aura pas de problèmes !
Comment est-ce, travailler chez Playtika ?
C’est dynamique et jeune.
Au niveau des bénéfices, c’est quelque chose ! Par exemple, tous les mercredis, tu reçois un message texte t’offrant quelques choix de lunch. En fait, il y a de la bouffe fournie à tous les jours ! Que ce soit des pâtisseries, du fromage, des fruits, etc.
Tout le studio de Montréal s’est fait offrir un billet d’avion pour le Mexique, en mars dernier. Nous sommes partis le jeudi et sommes revenus le dimanche. Tout était payé. Une fois revenu, tu connais tes collègues d’une toute autre manière. Le team building à son meilleur.
Il y a plusieurs activités familiales aussi. Dernièrement, nous sommes allés aux pommes.
La compagnie prend à cœur ses employés. Il y a une certaine stabilité financière que tu ne retrouveras pas chez d’autres entreprise. La compagnie ne fermera pas demain matin...
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