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Près de 60% des professionnels techno en épuisement professionnel
Melissa Pelletier
16 juillet 2018
Carrière
2 minutes à lire
283
S’il n’est pas traité, il peut mener à des problèmes de santé, l’insomnie, la dépression, l’abus de substances et des problèmes de cœur, etc.
Selon un sondage mené par Blind, près de 60% des développeurs considèrent vivre un épuisement professionnel aux États-Unis.
Pour réaliser cette recherche, Blind a eu recours à sa communauté. Du 12 mai au 21 mai dernier, les utilisateurs ont pu indiquer s’ils pensaient être en épuisement professionnel ou pas. Au total plus de 11 487 personnes ont donné leur avis. Plus de 57,16% ont répondu oui, alors que 42,84% ont répondu par la négative.
Le nombre de personnes épuisées est alarmant, mais pas surprenant. Surtout quand on jette un oeil sur d’autres études du genre. Un sondage mené par Kronos Incorporated and Future Worplace révèle que 46% des responsables des ressources humaines affirment que l’épuisement professionnel est la cause de presque la moitié des congés de maladie. Une autre étude menée par Harvard Business School affirme que le stress relié au travail est un des contributeurs des coûts de santé aux États-Unis.
En addition à ces chiffres, Blind a interrogé quelques compagnies de l’industrie pour en savoir plus. Les réponses, tirées des 30 entreprises comptant le plus de répondants, sont aussi très parlantes:
Les résultats pour Netflix et Credit Karma reflètent ce que les utilisateurs ont dit de ces compagnies sur Blind. Netflix est souvent décrit comme un endroit sympathique oùtravailler grâce au bon salaire, aux heures équilibrées et aux collègues ouverts. Des conditions qui réduisent bien sûr les risques d’épuisement professionnel.
Credit Karma a eu droit à des commentaires plus polarisés. Certains employés avancent que c’est la meilleure compagnie où travailler, alors que d’autres dénoncent la discrimination, le harcèlement et les politiques internes. Tout ce qu’il faut pour créer un environnement toxique!
La question est claire: que doit-on faire maintenant face à ces chiffres? Une discussion entre professionnels du milieu serait-elle nécessaire? À suivre!
Selon un sondage mené par Blind, près de 60% des développeurs considèrent vivre un épuisement professionnel aux États-Unis.
Pour réaliser cette recherche, Blind a eu recours à sa communauté. Du 12 mai au 21 mai dernier, les utilisateurs ont pu indiquer s’ils pensaient être en épuisement professionnel ou pas. Au total plus de 11 487 personnes ont donné leur avis. Plus de 57,16% ont répondu oui, alors que 42,84% ont répondu par la négative.
Le nombre de personnes épuisées est alarmant, mais pas surprenant. Surtout quand on jette un oeil sur d’autres études du genre. Un sondage mené par Kronos Incorporated and Future Worplace révèle que 46% des responsables des ressources humaines affirment que l’épuisement professionnel est la cause de presque la moitié des congés de maladie. Une autre étude menée par Harvard Business School affirme que le stress relié au travail est un des contributeurs des coûts de santé aux États-Unis.
En addition à ces chiffres, Blind a interrogé quelques compagnies de l’industrie pour en savoir plus. Les réponses, tirées des 30 entreprises comptant le plus de répondants, sont aussi très parlantes:
- 25% des 30 entreprises affichent un taux d’épuisement professionnel de 50% ou plus. Seulement 5 compagnies présentent un taux sous la barre du 50%.
- 16 des 30 entreprises ont un taux d’épuisement professionnel plus haut que la moyenne du sondage, soit de 57.16%.
- La compagnie américaine Credit Karma a le plus haut taux avec 70.73%.
- Netflix peut se targuer d’avoir le plus bas taux avec 38.89%.
Les résultats pour Netflix et Credit Karma reflètent ce que les utilisateurs ont dit de ces compagnies sur Blind. Netflix est souvent décrit comme un endroit sympathique oùtravailler grâce au bon salaire, aux heures équilibrées et aux collègues ouverts. Des conditions qui réduisent bien sûr les risques d’épuisement professionnel.
Credit Karma a eu droit à des commentaires plus polarisés. Certains employés avancent que c’est la meilleure compagnie où travailler, alors que d’autres dénoncent la discrimination, le harcèlement et les politiques internes. Tout ce qu’il faut pour créer un environnement toxique!
La question est claire: que doit-on faire maintenant face à ces chiffres? Une discussion entre professionnels du milieu serait-elle nécessaire? À suivre!
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