Espace publicitaire
Ubisoft, champion des crédits d’impôt au Québec
Céline Gobert
30 juillet 2018
Carrière, Actualités
2 minutes à lire
232
Mis à jour le 30 juillet 2018
Depuis 2005, Ubisoft a reçu 1,1 G$ en crédits d’impôt et subventions au Canada. Et le soutien des États expliquerait une grande partie de sa rentabilité…
Quelque 90 % de ce 1,1 milliard de dollars a été versée par le gouvernement du Québec.
L’an dernier, ce sont 148 millions de dollars qui ont été reçus par Ubisoft au pays. Soit plus de 31 000 dollars pour chacun des 4700 salariés canadiens.
De plus, la multinationale française dépendra de l’aide gouvernementale jusqu’en 2027 au minimum, ajoute Le Journal de Montréal, qui a compilé les chiffres à partir des rapports annuels de la boîte.
Toujours l’an dernier, indique le JDM, Québec a garanti à Ubisoft le maintien du niveau actuel des crédits d’impôt jusqu’en 2027, en échange de l’engagement de l’entreprise à créer 1000 nouveaux emplois dans la province.
L’an dernier, dans le monde, la boîte a reçu 192 millions de dollars, les trois quarts venant du Québec et de l’Ontario. Le reste de la France, du Royaume-Uni et de Singapour. Tout cela permet à Ubisoft de réduire de 20 % le coût des salaires versés à ses 13 740 employés dans le monde, indique le journal.
Rentable grâce aux subventions?
Mais ce n’est pas tout : le soutien des États expliquerait la rentabilité d’Ubisoft, selon le JDM.
« Tout changement des politiques gouvernementales pourrait avoir un impact significatif sur les coûts de production et la rentabilité de la société », indique d’ailleurs Ubisoft dans son dernier rapport annuel.
Au cours des quatre dernières années, l’entreprise a enregistré des profits nets de 634 millions de dollars, mais a reçu pour 615 millions en subventions.
Louis Têtu, PDG de Coveo, déplore que des entreprises comme Ubisoft vivent ainsi aux crochets des gouvernements.
« On envoie des chèques à Paris, à New York et en Californie, mais on ne bâtit rien ici. En plus, on nuit aux propriétaires d’entreprises d’ici, qui peinent à réaliser leur virage numérique parce qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans le numérique. »
Cédric Orvoine d’Ubisoft répond que les programmes de crédits d’impôt sont «des choix qui sont faits dans différentes économies à travers le monde, qui permettent de stimuler de la croissance, des revenus directs et des retombées indirectes.»
Notons qu’au top des entreprises plus subventionnées figurent Ubisoft, CGI, Ericsson, Morgan Stanley et SAP.
Quelque 90 % de ce 1,1 milliard de dollars a été versée par le gouvernement du Québec.
L’an dernier, ce sont 148 millions de dollars qui ont été reçus par Ubisoft au pays. Soit plus de 31 000 dollars pour chacun des 4700 salariés canadiens.
De plus, la multinationale française dépendra de l’aide gouvernementale jusqu’en 2027 au minimum, ajoute Le Journal de Montréal, qui a compilé les chiffres à partir des rapports annuels de la boîte.
Toujours l’an dernier, indique le JDM, Québec a garanti à Ubisoft le maintien du niveau actuel des crédits d’impôt jusqu’en 2027, en échange de l’engagement de l’entreprise à créer 1000 nouveaux emplois dans la province.
L’an dernier, dans le monde, la boîte a reçu 192 millions de dollars, les trois quarts venant du Québec et de l’Ontario. Le reste de la France, du Royaume-Uni et de Singapour. Tout cela permet à Ubisoft de réduire de 20 % le coût des salaires versés à ses 13 740 employés dans le monde, indique le journal.
Rentable grâce aux subventions?
Mais ce n’est pas tout : le soutien des États expliquerait la rentabilité d’Ubisoft, selon le JDM.
« Tout changement des politiques gouvernementales pourrait avoir un impact significatif sur les coûts de production et la rentabilité de la société », indique d’ailleurs Ubisoft dans son dernier rapport annuel.
Au cours des quatre dernières années, l’entreprise a enregistré des profits nets de 634 millions de dollars, mais a reçu pour 615 millions en subventions.
Louis Têtu, PDG de Coveo, déplore que des entreprises comme Ubisoft vivent ainsi aux crochets des gouvernements.
« On envoie des chèques à Paris, à New York et en Californie, mais on ne bâtit rien ici. En plus, on nuit aux propriétaires d’entreprises d’ici, qui peinent à réaliser leur virage numérique parce qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans le numérique. »
Cédric Orvoine d’Ubisoft répond que les programmes de crédits d’impôt sont «des choix qui sont faits dans différentes économies à travers le monde, qui permettent de stimuler de la croissance, des revenus directs et des retombées indirectes.»
Notons qu’au top des entreprises plus subventionnées figurent Ubisoft, CGI, Ericsson, Morgan Stanley et SAP.
Articles susceptibles de vous intéresser
Emplois susceptibles de vous intéresser
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 5 jours
Longueuil
Permanent à temps plein
Publié il y a 26 jours
Mes sauvegardes
Vous devez être connecté pour ajouter un article aux favoris
Connexion ou Créez un compte
Emploi favori
Vous devez être connecté pour pouvoir ajouter un emploi aux favories
Connexion
ou Créez un compte