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Un robot canadien qui tue les germes des hôpitaux
Radio- Canada
9 juillet 2018
Carrière, Actualités
3 minutes à lire
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Une entreprise de Mississauga a mis au point un robot qui détruit les germes présents dans les hôpitaux à l'aide de lumière ultraviolette.
Les inventeurs du Solaris Lytbot affirment que c'est l'arme idéale dans la guerre contre les infections nosocomiales (HAI) telles que C. difficile.
« Un préposé fait entrer un robot dans la pièce, appuie sur un bouton, quitte la pièce, et le tour est joué », explique Adam Steinhoff, directeur de l'exploitation et cofondateur de Solaris Lytbot. Le robot parcourt un motif préprogrammé qui envoie une lumière UV jusqu'à ce qu'il ait terminé un balayage de 360 degrés dans la pièce.
Les rayons du robot ont un effet dévastateur sur les cellules germinales et les spores de bactéries.
« Nous utilisons ce que nous appelons la perturbation cellulaire, ce qui est une façon élégante de dire que toute l'énergie de la lumière frappe cette cellule et provoque essentiellement le dessèchement et la rupture de cette cellule », selon M. Steinhoff.
Le système de désinfection automatisé Lytbot est une solution à faible coût pour les hôpitaux, selon lui.
Bien que son robot coûte 65 000 dollars l’unité, M. Steinhoff rappelle qu'une flambée de diarrhée associée à C. difficile coûte environ 20 000 dollars à contenir.
En utilisant le robot, « vous êtes alors en mesure de créer un environnement exempt de pathogènes, de réduire les taux d'infection et, par conséquent, de réduire les coûts liés au traitement étendu de certains patients », dit-il.
L'entreprise a déjà vendu une douzaine d'unités au sud de la frontière.
Le Centre des sciences de la santé de London, en Ontario, mène présentement un programme pilote en utilisant le Lytbot.
« Nous sommes encore en phase d'apprentissage ici au Canada », selon M. Steinhoff.
Le Dr Kevin Katz est le directeur médical de la prévention et du contrôle des infections à l'Hôpital général de North York. Selon lui, la réticence des hôpitaux canadiens est fondée.
« Scientifiquement parlant, c’est logique. La lumière UV est capable de tuer les bactéries pour tuer [C. difficile], mais ça signifie des dépenses d’énergie élevées », explique le Dr Katz.
Au lieu d’un robot aux rayons UV, la plupart des hôpitaux utilisent des produits tels que l'eau de Javel ou le peroxyde d'hydrogène à très forte concentration.
« Les preuves scientifiques ne suggèrent pas qu’on soit mieux servi par cette technologie et qu’on doive remplacer les techniques de nettoyage dans le milieu de la santé », suggère le Dr Katz.
Mais M. Steinhoff rappelle que le Lytbot n'est pas destiné à remplacer le nettoyage quotidien. Il s’agirait d’une méthode supplémentaire pour désinfecter une pièce après le nettoyage à la main.
« Ce que nous faisons ne va pas remplacer ce que font ces travailleurs », dit-il.
M. Steinhoff affirme que certaines études suggèrent qu’un haut pourcentage de surfaces peut avoir été manqué par les préposés en charge du nettoyage. C’est là, dit-il, que la présence de son robot peut être avantageuse.
Les inventeurs du Solaris Lytbot affirment que c'est l'arme idéale dans la guerre contre les infections nosocomiales (HAI) telles que C. difficile.
« Un préposé fait entrer un robot dans la pièce, appuie sur un bouton, quitte la pièce, et le tour est joué », explique Adam Steinhoff, directeur de l'exploitation et cofondateur de Solaris Lytbot. Le robot parcourt un motif préprogrammé qui envoie une lumière UV jusqu'à ce qu'il ait terminé un balayage de 360 degrés dans la pièce.
Les rayons du robot ont un effet dévastateur sur les cellules germinales et les spores de bactéries.
« Nous utilisons ce que nous appelons la perturbation cellulaire, ce qui est une façon élégante de dire que toute l'énergie de la lumière frappe cette cellule et provoque essentiellement le dessèchement et la rupture de cette cellule », selon M. Steinhoff.
Le système de désinfection automatisé Lytbot est une solution à faible coût pour les hôpitaux, selon lui.
Bien que son robot coûte 65 000 dollars l’unité, M. Steinhoff rappelle qu'une flambée de diarrhée associée à C. difficile coûte environ 20 000 dollars à contenir.
En utilisant le robot, « vous êtes alors en mesure de créer un environnement exempt de pathogènes, de réduire les taux d'infection et, par conséquent, de réduire les coûts liés au traitement étendu de certains patients », dit-il.
L'entreprise a déjà vendu une douzaine d'unités au sud de la frontière.
Le Centre des sciences de la santé de London, en Ontario, mène présentement un programme pilote en utilisant le Lytbot.
« Nous sommes encore en phase d'apprentissage ici au Canada », selon M. Steinhoff.
Le Dr Kevin Katz est le directeur médical de la prévention et du contrôle des infections à l'Hôpital général de North York. Selon lui, la réticence des hôpitaux canadiens est fondée.
« Scientifiquement parlant, c’est logique. La lumière UV est capable de tuer les bactéries pour tuer [C. difficile], mais ça signifie des dépenses d’énergie élevées », explique le Dr Katz.
Au lieu d’un robot aux rayons UV, la plupart des hôpitaux utilisent des produits tels que l'eau de Javel ou le peroxyde d'hydrogène à très forte concentration.
« Les preuves scientifiques ne suggèrent pas qu’on soit mieux servi par cette technologie et qu’on doive remplacer les techniques de nettoyage dans le milieu de la santé », suggère le Dr Katz.
Mais M. Steinhoff rappelle que le Lytbot n'est pas destiné à remplacer le nettoyage quotidien. Il s’agirait d’une méthode supplémentaire pour désinfecter une pièce après le nettoyage à la main.
« Ce que nous faisons ne va pas remplacer ce que font ces travailleurs », dit-il.
M. Steinhoff affirme que certaines études suggèrent qu’un haut pourcentage de surfaces peut avoir été manqué par les préposés en charge du nettoyage. C’est là, dit-il, que la présence de son robot peut être avantageuse.
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