Comment faire une publication Facebook percutante
Eric Martel
9 avril 2019
Carrière
4 minutes à lire
735
Rédiger des publications Facebook qui généreront des portées optimales ne se fait pas en criant ciseau!
En effet, il s’avère que certains types de publications attirent plus d’interactions que d’autres, qu’il y a certains moments lors desquels il vaut mieux publier puis que certaines pratiques sont complètement inutiles.
Espresso-jobs a démystifié le vrai du faux avec Jérémy Rochefort, gestionnaire de campagnes SMM chez Rablab.
Variez vos types de publications
Selon une étude de Quintly, les publications de vidéos suscitent 65 % plus d’interactions que les images, et 72 % plus que les liens.
Malgré cela, on ne retrouve que des liens dans 54,9 % des 105 millions de publications analysés dans l’étude, alors que 14,1 % d’entre elles contenaient des vidéos.
Malgré le succès des vidéos, Jérémy Rochefort, gestionnaire de communauté chez Rablab, assure qu’il est important de varier son type de publications.
« Avec du contenu varié, tu seras certain de trouver ta place dans le fil de l’utilisateur. »
Il met toutefois les entreprises en garde contre l’utilisation de liens…
« On peut les utiliser, mais avec parcimonie. Tu ne peux pas toujours être en mode ventes, tu veux aussi montrer ce que ton entreprise fait, relancer ton utilisateur par rapport à ton produit. »
Publiez le week-end en gardant l’oeil ouvert
Toujours selon l’étude de Quintly, les publications affichées la fin de semaine obtiennent 13 % plus d’interactions que celles publiées en semaine.
Jérémy Rochefort est bien au courant de ce fait, mais tient à lancer une mise en garde.
« Le bassin d’entreprises qui décident de publier la fin de semaine est immense. Parfois, publier à des moments où d’autres sont moins tentés de le faire peut-être bénéfique », explique-t-il.
N’oubliez pas de le faire fréquemment!
Publier une fois par semaine est fortement recommandé. Sinon, pour la fréquence de publication, tout dépend des activités de votre entreprise…
Gardez en tête que l’essentiel, c’est de publier de l’information pertinente.
« Il ne faut pas publier n’importe quoi pour le plaisir. Si tu n’as qu’une chose à dire par semaine, limite-toi à cela, lance Jérémy Rochefort. Par contre, je pense que la plupart des entreprises et organismes ont assez de contenu pour publier deux à trois fois par semaine. »
Oubliez les hashtags...
« Les hashtags, c’est complètement nul sur Facebook. »
Le gestionnaire a le mérite d’être clair! Selon lui, les publications qui contiennent des « # » génèrent une portée plus faible que celles qui n’en comptent pas.
Contrairement à d’autres médias sociaux comme Instagram ou Twitter, les hashtags ne sont pas reliés à des mots clefs sur Facebook, et ne créent donc aucune valeur ajoutée. À moins que leur utilisation ne donne une valeur particulière à vos publications, oubliez-les.
Mais pas les émoticônes!
Toujours selon l’étude de Quintly, le taux d’engagement des publications contenant des émojis est 17 % plus fort que celui des autres.
Ceci étant dit, attendez un peu avant de les saupoudrer sur toutes vos activités sociales…
« Ils sont super utiles, mais il faut tout de même les utiliser avec parcimonie. Ils captent l’attention dans un texte et leur donnent de la couleur, mais ils doivent tout de même avoir un lien avec le contenu de la publication. »
Soyez concis
Tandis que Twitter vous limite à 280 caractères, Facebook est beaucoup plus permissif : une publication sur le réseau social peut s’étirer jusqu’à 63 206 caractères.
Par contre, une étude de SumAll indique que la publication Facebook parfaite contiendrait 40 caractères.
« Il y a plusieurs écoles de pensée. C’est bien d’être concis. Par contre, si pour une raison spéciale, on juge que publier un long texte est favorable, c’est correct de le faire. L’important est que le texte soit pertinent, puis qu’on ait envie de poursuivre sa lecture », explique Jérémy Rochefort.
Soignez votre langage
Vous n’êtes peut-être plus à l’école, mais les fautes de français vous font encore perdre des points.
« En fait, les erreurs de français génèrent un engagement négatif. Oui, il est possible de les corriger, mais les gens scrutent les activités sociales des entreprises à la loupe. Ils auront le temps de remarquer vos erreurs. »
Faites relire vos publications ou passez un petit coup d’Antidote avant de publier!
Mesurez vos résultats
Jérémy Rochefort, Gestionnaire de campagnes chez Rablab
Toutes les entreprises sont différentes. Les conseils énumérés ci-haut sont pertinents pour la plupart des organisations, mais ne sont peut-être pas parfaitement adaptés à votre communauté.
C’est en analysant les performances de votre page que vous parviendrez à créer des publications optimales.
« Je pense que c’est bien de s’asseoir une fois par mois en équipe, de constater ce qui a été fait, d’analyser la portée des publications pour voir ce qui devrait être mis de l’avant. Cela permet de bâtir un guide de ce qui devrait être publié à moyen et à long terme », conclut le gestionnaire de communauté.
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