Element AI : 200 emplois pour l’année à venir !

Fondé il y a même pas un an, Element AI est passé de 7 à 150 employés et ne compte pas s’arrêter là. Rencontre avec le président-directeur général, Jean-François Gagné, qui a prévu d’embaucher 200 talents.

 Lorsque Jean-François Gagné donne ces chiffres, on peine à le croire. Et pourtant, l’entreprise montréalaise se dit en pleine croissance et ose ajouter l’adjectif « fulgurante ».

 « Nous embauchons entre 15 et 20 personnes par mois », explique-t-il. Du data scientist, à l’ingénieur en passant par le consultant, le chargé de communication ou de marketing, Element AI embauche « tous azimuts ».

 Jean-François Gagné, 36 ans, a senti le bon filon très tôt. À 21 ans, l’autodidacte - il n’a pas terminé son cégep - lance sa première compagnie dans le secteur de l’intelligence artificielle. Il en fonde d’autres, qu’il revend.

 Mais en 2016, il travaille en collaboration avec six autres entrepreneurs et chercheurs au projet qui deviendra Element AI. Et celui-ci ne sera pas à vendre. « L’idée c’est de permettre aux entreprises d’utiliser l’intelligence artificielle, de les aider à se transformer en leur livrant des solutions qui sont des logiciels », détaille le PDG.

 Que ce soit dans le domaine de la logistique, manufacturier, de la finance ou encore de la robotique, M. Gagné veut être là pour ces secteurs un peu oubliés.

 Lui et ses collaborateurs croient dur comme fer que l’IA va changer la donne dans le monde du travail. Et surtout, ils visent loin : « Pourquoi n’y aurait-il pas un Google de l’IA? ». Et si possible que ce fleuron soit canadien.

 L’entreprise a ainsi ouvert un deuxième bureau à Toronto. « Il y a beaucoup de talents intéressants là-bas et ce bassin est complémentaire à celui qu’on trouve à Montréal. Toronto est aussi un point lourd dans l’industrie », dit le PDG. Une troisième antenne va ouvrir sous peu à Singapour. « Elle sera là pour servir nos clients de l’Asie. La moitié de nos projets ont été commandés par des entreprises asiatiques », poursuit-il.

 Mais le siège social restera quant à lui toujours à Montréal, en plein cœur du Plateau, sur le boulevard St-Laurent : « nous avons choisi cet endroit pour être à mi-chemin entre l’Université de Montréal et McGill ». Deux pôles qui disposent d’un laboratoire de recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle et avec qui l’équipe d’Element AI travaille pour améliorer les formations dans le domaine.

 Former les futurs employés de l’entreprise semble être tout un défi. « On veut des business athletes, des superstars, des gens qui se démarquent, qui veulent performer dans une culture où on a du fun. Dans notre secteur, la main d’œuvre est très rare et on met la barre très haute », explique M. Gagné.

 Pas besoin pour lui de publier des offres d’emploi sur des plateformes quelconques, le nom « Element AI » est devenu une marque en soi. Et la plupart du temps, ce sont des candidatures spontanées que l’entreprise reçoit.

 Objectif pour l’année à venir : 200 employés de plus. Un job qui nécessite cinq RH à temps plein. Alors, à vos CV !