Folks VFX, un raconteur d’histoire
Jean-michel Clermont-goulet
19 juin 2018
Carrière, VFX, Portraits
3 minutes à lire
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Dans le cadre d’EffectsMTL du 5 et 6 juin dernier, Espresso-Jobs s’est entretenu avec la gestionnaire des ressources humaines et du recrutement de la boite, Pénéloppe Fisette.
Fargo, Arrival, 12 Monkeys : autant de films et séries figurant dans la liste des projets du studio montréalais Folks VFX, qui se spécialise dans les effets visuels. L'entreprise travaille présentement sur des séquences du film House with the clock on its wall. Pour autant, Folks se décrit avant tout comme un raconteur d’histoire. Sur leur site internet, nous pouvons même y lire que « captiver l’imaginaire est [leur] passion. »
Fondée en 2012 par Sébastien Bergeron, Philippe Thibault et Matthew Belbin, Folks VFX se spécialise dans les effets visuels, principalement pour la série télévisée. La firme est encore toute jeune et compte déjà une centaine d’artistes et de professionnels du milieu, soit près de 75 à Montréal et une quinzaine à Toronto.
Pénéloppe fait partie de la famille folkienne depuis un an. Avec un parcours atypique où elle a complété un baccalauréat en psychologie et une maîtrise en relation industrielle à l’Université de Montréal, elle a décidé d’opter pour les ressources humaines et s’est déniché un emploi au sein du studio de la rue Papineau.
« Je voulais travailler dans un endroit pas trop corporatif, dynamique et plaisant », affirme-t-elle. « J’ai découvert un poste libre chez Folks et j’ai appliqué. Je suis allée les rencontrer et suis tombée en amour avec la place », confie-t-elle en souriant.
À son arrivée, elle a mis sur pied une base de données pour le recrutement. Ainsi, toute personne peut postuler en ligne et essayer de faire comme elle et se frayer une place dans la famille de Folks. « Présentement, nous ne sommes pas en période de recrutement, puisque les grands projets de postproduction recommencent en septembre », dit-elle.
Travailler chez Folks ? Pourquoi pas!
En revanche, elle a pu en nous dire davantage sur le processus de sélection de candidats potentiels.
Lorsqu’est venu le temps de recruter, elle révèle qu’elle recherche surtout des candidats qui « fitteront » dans l’équipe. « On les veut créatifs et autonomes », affirme la gestionnaire au recrutement. « Qu’il soit junior ou senior, il faut que la personne soit capable d’en prendre et qu’elle aime l’ambiance de gang. »
Regardent-ils le curriculum vitae en premier ? Non. « Notre superviseur, une fois dans le processus de recrutement, regarde les images du portfolio en premier », lance-t-elle.
De plus, l’entreprise offre des stages même si actuellement ce n’est pas possible en raison du déménagement. « Mais en déménageant, on aura amplement de place pour offrir des stages en communication, en animation et j’en passe. »
L’esprit de famille de la boîte de production d’effets visuels a de quoi attirer les candidats.
« C’est vraiment une belle équipe et c’est une belle école où commencer sa carrière », dit-elle. « Les projets que nous réalisons sont vraiment cool, et nos artistes ont beaucoup de liberté artistique. Quand on travaille sur un projet, on s’y met pour vrai. »
Si elle avait un conseil à donner à un candidat qui tuerait pour travailler chez eux, ce serait de « mettre les plus belles images dans leur portfolio » et de se dire « qu’il n’aurait pas pu faire mieux ».
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