Présent dans 14 pays dans le monde, Valtech est en pleine mutation, notamment avec l’acquisition de la société torontoise Non-Linear Creations. Rencontre avec la directrice des ressources humaines, toujours à la recherche de nouveaux talents...
Logée dans son bureau du 400 boulevard Maisonneuve Ouest, Chantal Riendeau a sur sa table une chemise sur laquelle on peut lire « talents ». L’entreprise qui offre des solutions numériques telles que des refontes de sites web ou des expériences de réalité virtuelle est en perpétuelle recherche.
Pour l’instant, l’effectif est porté à 70 personnes, parmi lesquels des développeurs, des analystes d’affaires, des designers graphiques ou encore des gestionnaires de projet. Mais Mme Riendeau veut embaucher encore 20 à 25 personnes.
« Je cherche surtout des gestionnaires de projet, des testeurs logiciels, des stratèges numériques ou encore des analystes d’affaires », précise la recruteuse.
Pour étoffer son équipe, elle voudrait « des gens passionnés par le numérique, des personnes vraies, authentiques… », dit-elle en montrant du doigt un mur sur lequel est imprimé ce qu’elle considère comme les « valeurs de l’entreprise ».
Elle poursuit : « on veut des personnes audacieuses, qui ont une opinion et qui n’ont pas peur de la partager, de se faire challenger. On ne veut pas de diva ici ».
Malgré les 1 197 candidatures qu’elle a reçues en sept mois, les talents restent compliqués à trouver. « Alors on s’ouvre un peu plus, on se demande quelles compétences sont transférables », détaille-t-elle, en évoquant le cas d’une candidate architecte, avec une expérience en gestion de projet d’un an. « C’est un peu juste, dit-elle en grimaçant, mais son profil reste intéressant », poursuit-elle en évoquant le ton de sa lettre de présentation, ainsi que les mots qu’elle a choisis.
Au-delà des compétences et des expériences professionnelles, Mme Riendeau souhaite « offrir une expérience au candidat pour qu’il puisse se projeter chez nous. Il faut qu’on se choisisse mutuellement, c’est important, car on ne veut pas de relation à court terme ».
