AEC: Formation unique en programmation de jeux
Florence Breton
15 janvier 2018
Carrière, Jeux vidéo
2 minutes à lire
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Avec un emploi quasi certain à la clé, et un « placement qui se fait tout seul», le programme cherche des étudiants...
Une formation d’un an est offerte en programmation de jeux vidéo au Collège de Bois-de-Boulogne, à Montréal. La prochaine cohorte débutera ses cours au début du mois de février, et des places sont encore disponibles…
Depuis maintenant six ans, le Collège de Bois-de-Boulogne à Montréal offre une Attestation d’études collégiales (AEC) en programmation de jeux vidéo. Bien que la formation soit unique au Québec, le recrutement d’étudiants est difficile chaque année.
«C’est Emploi-Québec qui nous avait approché en disant que Montréal est devenue la plaque tournante des jeux vidéo, mais qu’il n’y avait pas d’institution qui formait en programmation», raconte Halia Ferhat, conseillère pédagogique de ce cégep situé à Ahuntsic. «Nous avons bâti la formation avec l’aide de petits et de grands studios de l’industrie.»
Recrutement difficile
D’une durée d’un an, l’AEC compte près de 1400 heures de cours et comprend trois mois de stage en entreprise. «Ça s’adresse à tous les passionnés de jeux vidéo qui, dans leur sous-sol, essaient de faire de l'auto-apprentissage, alors que le marché a besoin d'eux.»
Bien que la demande soit grande dans le milieu, il s’avère difficile de trouver des étudiants pour s’inscrire au programme, puisqu’il y a plusieurs critères à respecter pour pouvoir s’inscrire.
Pour être admissible, un candidat doit avoir l’aval d’un agent d’Emploi-Québec, qui exige que l’étudiant n’ait pas fréquenté l’école depuis au moins deux ans, en plus d’être présentement au chômage.
«La seule exigence quant aux études, c’est d’avoir un secondaire 5 et d’avoir réussi les mathématiques techno-science (ou 526)», précise Halia Ferhat. Les participants au programme sont souvent des jeunes qui ont moins de 30 ans, parfois même moins de 20 ans, qui ont décroché mais qui ont de grandes aptitudes en programmation, estime la conseillère pédagogique.
D’excellentes perspectives d’emplois
Une fois leur programme terminé, les étudiants peuvent être confiants de pouvoir rapidement intégrer le marché du travail. «En programmation, même le plus junior des juniors est accepté», estime Halia Ferhat. Une fois le stage de trois mois complété, la majorité d’entre eux sont engagés par l’entreprise qu’ils ont intégrée. «Le placement se fait tout seul.»
Le programme pourra officiellement démarrer si 15 étudiants sont inscrits. Au moment d’écrire ces lignes, six places étaient toujours à combler. «Même si c’est difficile de recruter, on finit toujours par faire démarrer le programme», souligne la conseillère pédagogique.
Les candidats intéressés sont invités à une rencontre d’information le 17 janvier prochain.
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