Carrière Analyste QA au Cirque du Soleil: être créatif... et diplomate !

Analyste QA au Cirque du Soleil: être créatif... et diplomate !

Fanny Lemaire


La tâche peut être répétitive, mais elle demande doigté, diplomatie et créativité, dit cette jeune femme, développeuse front-end devenue analyste QA...


D’abord embauchée comme développeuse au Cirque du Soleil, Fanny Lemaire est maintenant analyste QA. Son quotidien implique beaucoup de travail d’équipe et d’interaction avec ses collègues, avec qui elle doit agir avec tact et diplomatie.


Après des études en marketing et des expériences de travail en ressources humaines et en tant que chargée de projets, Fanny Lemaire s’est dirigée tranquillement vers le développement web. Après une première expérience comme coordonnatrice au contenu en agence, elle a voulu aller plus loin dans le domaine.


Comment en êtes-vous venue à travailler comme développeuse ?


J'ai habité deux ans en Australie. Quand je suis rentrée à Montréal, j'avais envie de me repositionner sur le marché du travail. Je voulais faire un métier plus concret parce que je suis une personne qui aime voir le résultat de mes efforts rapidement. J'ai fait une formation privée intensive de développeur. Par la suite, j'ai décroché mon premier emploi comme développeuse front-end pour le Groupe Aldo. Puis, j'ai été embauchée au Cirque du Soleil. Je suis là depuis près de trois ans.


Comment s’est passé votre processus d’embauche ?


Mon LinkedIn était assez à jour. Je suis allée de bouche à oreille. Comme développeurs, on se fait beaucoup recruter sur LinkedIn et on a beaucoup d'offres. Quand je savais que ça allait se terminer chez Aldo, je me suis mise à répondre aux offres que je recevais. J'avais fait des entrevues à gauche et à droite. Je pense que c'est toujours important de sonder le terrain. Puis, des gens avec qui j'ai travaillé en agence dans le passé m'ont mis en contact avec un développeur au Cirque du Soleil. Ils recherchaient quelqu'un depuis longtemps. C'est comme ça que j'ai eu l'entrevue.


Quel est votre rôle dans l’équipe TI du Cirque du Soleil ?


J'ai été embauchée comme développeuse front-end et intégrateur. J'occupe maintenant un poste d'analyste QA. Présentement, je me consacre surtout au projet d'accessibilité de notre site web.


En quoi consiste votre travail actuel ?


Chaque matin je parcours la liste des tâches et je m'assure que je comprends la demande. J’analyse, j’ouvre le code, je regarde comment les développeurs l'ont développé, je fais des tests sur tous les navigateurs et tous les dispositifs. Je relève les bogues s'il y en a et je les documente. Je suis beaucoup impliquée au niveau des scrums et du déploiement. Si on juge que la tâche n'est pas prête pour le déploiement, on doit retourner en développement. C'est d'être créatif, de penser à des solutions.


Quel profil est nécessaire pour faire ce travail ?


Ça prend quelqu'un qui est rigoureux, qui aime s'isoler et faire ses tâches même si c'est répétitif. On teste tout le temps les mêmes choses. Il ne faut pas avoir peur de ça. Ça prend de la diplomatie et du tact parce qu'on doit aller voir ses collègues lorsqu'ils ont fait des erreurs. On trouve des problèmes dans ce que les développeurs ont fait, on soulève des failles dans leur travail. Il faut être à l'aise à le communiquer de la bonne façon.


Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un en début de carrière ?


Ça peut être intéressant d'aller passer une journée avec une équipe de stratégie marketing pour comprendre avec qui tu vas travailler, quels sont leurs défis quotidiens et c'est quoi leur réalité à eux.


Comment aimez-vous travailler pour l’équipe TI du Cirque du Soleil ?


On a plusieurs des projets, ça avance et on doit travailler rapidement. Ça en fait un travail qui est ultra stimulant. Ce qui est bien, c'est qu'on a une grosse équipe. L'impact de ce qu'on fait est mesuré. La direction s'ajuste très rapidement à ce qui se passe. C'est super intéressant de faire partie d'un écosystème qui est plus large que juste notre équipe de développement. On a de la latitude pour développer nos compétences personnelles. On planifie de faire des hackatons, on nous permet de nous former, d'aller à des conférences et de nous garder à jour. C'est super motivant.