Devenir mentor est une belle façon d’aider des jeunes, dit cet artiste en effets spéciaux 3D chez MPC…
Benoît Robert est devenu mentor chez Academos afin d’aiguiller les jeunes pour qu’ils trouvent ce qu’ils aiment.
Lui-même a mis du temps à concilier ses intérêts et son travail.
Il a d’abord choisi de suivre une formation en art visuel, car il avait de l’intérêt pour l’art contemporain. Mais il était surtout fasciné par le fait de faire des films, des effets spéciaux, des explosions.
Il a donc commencé à apprendre l’infographie 2D au Collège Ahuntsic pour poursuivre avec un bac en arts visuels et médiatiques. « Je voulais devenir un artiste en art contemporain et ainsi changer le monde », explique M. Robert avec une pointe d’humour.
Mais rapidement, il s’est rendu compte que le domaine est plutôt bouché et a décidé alors d’investir dans une formation en effets spéciaux 3D au NAD en 2007. Puis, il a fait une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM, en 2015. Depuis environ un an et demi, il travaille pour MPC.
Il a entendu ensuite parler d’Academos dans un spot publicitaire. « Je trouve que devenir mentor est une belle façon d’aider les jeunes à trouver ce qu’ils aiment. C’est aussi une belle manière de leur partager ma passion. Ils ne pensent pas toujours qu’il y a des débouchés dans le domaine de l’art et qu’on peut faire autre chose que de la peinture pour des galeries. On peut aussi faire des films !», explique-t-il.
Au fil du temps, Benoît Robert a découvert le plaisir de susciter des vocations, d’autant plus que les besoins de l’industrie sont énormes.
Les questions qui lui sont le plus souvent posées sont relatives au parcours à suivre : qu’est-ce que ça prend pour devenir spécialistes en effets spéciaux ? Quel parcours suivre ? Faut-il nécessairement faire une maîtrise ?
À tous ces jeunes, Benoît Robert conseille de persévérer et surtout, de ne « pas trop se fier à l’argent et d’y aller plus avec le cœur ». « Se faire beaucoup d’argent pour un emploi qui ne nous plaît pas, c’est le meilleur moyen de ne pas être heureux et de mal faire son travail. Il vaut mieux être payé moins, mais prendre du plaisir », dit-il.