C’est vrai, à l’embauche, ils ont été clairs : « Vous devez apprendre rapidement! » N’empêche, vous n’êtes pas obligé d’être doté de super-pouvoirs non plus. Il faut parfois mettre son orgueil de côté et poser des questions!
Pas facile d’avouer que vous ne savez pas comment faire parce que ce que l’on attend de vous c’est que vous le sachiez justement. On s’attend qu’après quelques jours de formation, vous puissiez voler de vos propres ailes et remplir vos fonctions dans votre nouveau poste comme un vieux routier.
Et si c’était vous qui étiez trop exigeant envers vous-même? Il vaut parfois mieux aller à la quête de plus d’information et bien faire son travail que feindre de tout savoir et faire plein d’erreurs. Or les erreurs sont clairement plus difficilement acceptables qu’une période d’adaptation qui s’étire un peu trop longtemps.
« Pourquoi vous n’avez pas posé la question? »
Différentes raisons sont à l’origine de notre réticence à poser des question. Dans un billet, Sylvie Seksek y va de ses hypothèses :
- La peur de déranger.
- La peur de vous faire dire : « Mais je vous l’ai déjà expliqué! » ou « Vous n’avez pas écouté quand je vous l’ai dit? »
- La peur d’avouer que vous ne savez pas et d’insécuriser ainsi votre supérieur sur vos capacités de livrer la marchandise.
- Le manque de temps. La mission qui vous a été confié est trop urgente.
Le droit de savoir
Nous sommes à l’ère de la communication fluide et adaptée. Vous devez être organisé, capable d’anticiper et avoir le sens de l’organisation. Pour vous aider vous pouvez :
- Mettre en place des outils collaboratifs;
- Reformuler : « Si j’ai bien compris…», « Pourriez-vous me confirmer que…? »;
- Demander où aller chercher l’information plutôt que d’attendre qu’on vous la fournisse.