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La CAQ veut investir dans la future jeunesse numérique
Jean-michel Clermont-goulet
25 avril 2019
Web, Actualités
4 minutes à lire
324
Le ministre de l’Éducation annonce une plateforme numérique pédagogique pour les élèves du primaires jusqu’à l’université, dans le cadre de son Plan d’action numérique.
Le gouvernement du Québec a annoncé jeudi, lors du 7e Sommet du numérique en éducation, le déploiement d’une plateforme numérique dédiée à la pédagogie scolaire pour améliorer la compréhension de l’univers numérique et le développement des élèves, étudiants et étudiantes.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge, en compagnie du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, a annoncé la création du Cadre de référence de la compétence numérique.
Ce cadre de référence vise à favoriser le développement de la compétence numérique dans l’ensemble de la communauté éducative du Québec, du préscolaire à l’université.
Il a également fait l’objet d’une consultation de plusieurs acteurs des milieux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le MESS, le Groupe de recherche interuniversitaire sur l’intégration pédagogique des technologies et les réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
L’équipe de François Legault donne ainsi suite au premier volet de la mesure numéro un du Plan d’action numérique (PAN) qu’a mis en place le gouvernement précédent, soit l’établissement d’un cadre de référence de la compétence numérique transversale à tous les ordres d’enseignement.
Le ministre Roberge a d’ailleurs tenu à remercier l’ancien gouvernement Couillard pour l’initiative.
Ayant lui-même fait une carrière dans le domaine de la technologie de l’information (TI), le ministre Éric Caire ne s’en cache pas ; cette transformation numérique n’est pas le choix du gouvernement, ni même des instances scolaires. « Il est sociétal, dit-il, et est déjà présent. L’univers numérique existe. »
Selon M. Caire, il s’agit d’un défi sans précédent, car, « pour la première fois, nos jeunes et moins jeunes évoluent dans un univers dans lequel nous n’avons pas de références. »
« Les jeunes sont nés dans un monde numérique, a-t-il affirmé lors de son discours au Sheraton de Montréal. Il est essentiel qu’ils puissent apprendre autant à maîtriser les technologies qu’à devenir des utilisateurs avertis pour en tirer le meilleur et pour éviter les pièges. »
Les deux ministres s’accordent pour dire qu’il faudra, à l’avenir, attirer plus de femmes dans l’univers numérique. M. Caire y est allé d’une image, un cliché, face aux geeks.
« À [mon] époque, le geek moyen travaillait dans son sous-sol en mangeant de la pizza. Son trip de fin de semaine, c’était de brancher des ordinateurs ensemble, en réseau.
Malheureusement, c’est encore le cas et il faut changer ça, cette perception-là, pour donner le gout à nos jeunes filles de se lancer dans le domaine. »
Le tout, selon lui, doit passer par l’initiation des jeunes, dès le plus jeune âge, et de porter une attention particulière « à [nos] filles ».
Le ministre Jean-François Roberge, qui a été lui-même enseignant pendant près de 17 ans, le dit et le répète : il ne s’agit pas d’alourdir la tâche, « plutôt une attitude » à prendre face au numérique et « une opportunité à saisir ».
Certaines écoles se demandent si elles seront toujours soutenues, côté équipement.
« Nous continuerons à déployer les outils numériques et à financer les écoles, a affirmé le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en période de questions. Je veux que ce soit les enseignants et les enseignantes qui choisissent leurs outils. »
Un jeune élève, Sébastien, a désiré poser une question au ministre Roberge, via le modérateur de la discussion : « Est-ce que ça va m’empêcher d’utiliser mon téléphone cellulaire à l’école ? »
Le ministre a tenu à dire que le tout dépendra des enseignants et des enseignantes, mais a précisé qu’il n’est pas question d’emboiter le même pas que le gouvernement ontarien.
« Je respecte beaucoup trop l’intelligence et le professionnalisme des enseignants et des enseignantes pour leur dire, du bureau du ministre, quoi faire, quoi ne pas faire et quels outils utiliser », a-t-il répondu.
Son commentaire lui a valu une pluie d’applaudissement de la part du public, majoritairement des enseignants d’ici et d’ailleurs.
Pour en connaître davantage sur le Cadre de référence de la compétence numérique, visitez le site web, ici.
Le gouvernement du Québec a annoncé jeudi, lors du 7e Sommet du numérique en éducation, le déploiement d’une plateforme numérique dédiée à la pédagogie scolaire pour améliorer la compréhension de l’univers numérique et le développement des élèves, étudiants et étudiantes.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge, en compagnie du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, a annoncé la création du Cadre de référence de la compétence numérique.
Ce cadre de référence vise à favoriser le développement de la compétence numérique dans l’ensemble de la communauté éducative du Québec, du préscolaire à l’université.
Il a également fait l’objet d’une consultation de plusieurs acteurs des milieux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le MESS, le Groupe de recherche interuniversitaire sur l’intégration pédagogique des technologies et les réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
L’équipe de François Legault donne ainsi suite au premier volet de la mesure numéro un du Plan d’action numérique (PAN) qu’a mis en place le gouvernement précédent, soit l’établissement d’un cadre de référence de la compétence numérique transversale à tous les ordres d’enseignement.
Le ministre Roberge a d’ailleurs tenu à remercier l’ancien gouvernement Couillard pour l’initiative.
Le numérique, le monde de demain
Ayant lui-même fait une carrière dans le domaine de la technologie de l’information (TI), le ministre Éric Caire ne s’en cache pas ; cette transformation numérique n’est pas le choix du gouvernement, ni même des instances scolaires. « Il est sociétal, dit-il, et est déjà présent. L’univers numérique existe. »
Selon M. Caire, il s’agit d’un défi sans précédent, car, « pour la première fois, nos jeunes et moins jeunes évoluent dans un univers dans lequel nous n’avons pas de références. »
« Les jeunes sont nés dans un monde numérique, a-t-il affirmé lors de son discours au Sheraton de Montréal. Il est essentiel qu’ils puissent apprendre autant à maîtriser les technologies qu’à devenir des utilisateurs avertis pour en tirer le meilleur et pour éviter les pièges. »
Pour plus de femmes en TI
Les deux ministres s’accordent pour dire qu’il faudra, à l’avenir, attirer plus de femmes dans l’univers numérique. M. Caire y est allé d’une image, un cliché, face aux geeks.
« À [mon] époque, le geek moyen travaillait dans son sous-sol en mangeant de la pizza. Son trip de fin de semaine, c’était de brancher des ordinateurs ensemble, en réseau.
Malheureusement, c’est encore le cas et il faut changer ça, cette perception-là, pour donner le gout à nos jeunes filles de se lancer dans le domaine. »
Le tout, selon lui, doit passer par l’initiation des jeunes, dès le plus jeune âge, et de porter une attention particulière « à [nos] filles ».
Et pour les enseignants ?
Le ministre Jean-François Roberge, qui a été lui-même enseignant pendant près de 17 ans, le dit et le répète : il ne s’agit pas d’alourdir la tâche, « plutôt une attitude » à prendre face au numérique et « une opportunité à saisir ».
Certaines écoles se demandent si elles seront toujours soutenues, côté équipement.
« Nous continuerons à déployer les outils numériques et à financer les écoles, a affirmé le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en période de questions. Je veux que ce soit les enseignants et les enseignantes qui choisissent leurs outils. »
Un jeune élève, Sébastien, a désiré poser une question au ministre Roberge, via le modérateur de la discussion : « Est-ce que ça va m’empêcher d’utiliser mon téléphone cellulaire à l’école ? »
Le ministre a tenu à dire que le tout dépendra des enseignants et des enseignantes, mais a précisé qu’il n’est pas question d’emboiter le même pas que le gouvernement ontarien.
« Je respecte beaucoup trop l’intelligence et le professionnalisme des enseignants et des enseignantes pour leur dire, du bureau du ministre, quoi faire, quoi ne pas faire et quels outils utiliser », a-t-il répondu.
Son commentaire lui a valu une pluie d’applaudissement de la part du public, majoritairement des enseignants d’ici et d’ailleurs.
Pour en connaître davantage sur le Cadre de référence de la compétence numérique, visitez le site web, ici.
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