Les défis de Triple Boris : restez indépendant et créatif!
Florence Breton
8 janvier 2018
Carrière, TI
3 minutes à lire
694
«Créer une compagnie, ça demande vraiment un don de soi », dit le fondateur du studio indépendant de jeu vidéo, Triple Boris...
Actif depuis deux ans seulement, le studio indépendant de jeu vidéo Triple Boris, situé à Varennes, propose des jeux mobiles ludiques et créatifs…et ce ne sont pas les projets qui manquent pour 2018 !
Triple Boris est un studio indépendant spécialisé dans le développement de jeux vidéo, d'applications mobiles et de vidéo d'animation. «On offre des services de sous-traitance de consultation et on réinvestit l’argent dans le développement de nos propres jeux», explique le président de Triple Boris, Simon Dansereau.
Depuis ses débuts, Triple Boris a lancé deux jeux mobiles : Gauche-Droite en février et Tiny Derby en novembre. Bien que le succès actuel n’est pas à la hauteur de ce qui aurait été souhaité, le studio poursuit très bien ses activités. «C’est ça la beauté de notre modèle d’affaires. On survit grâce à la partie service de la compagnie. On est capable de se permettre de faire des flops», lance Simon Dansereau.
Lors d’un événement de l’industrie du jeu vidéo, l’équipe a fait la rencontre d’un éditeur de jeu intéressé par Tiny Derby. «Le jeu pourrait avoir une deuxième vie en Chine, souligne le président du studio. On est en train de l’adapter à ce marché-là.»
Passer des AAA aux jeux indépendants
Avant de se lancer à son compte avec Triple Boris en 2014, Simon Dansereau a œuvré chez Ubisoft et Electronic Arts. Sans renier ses années passées auprès des grands joueurs de l’industrie, il ne regrette rien, malgré les multiples défis avec lesquels doit jongler un studio indépendant.
«Maintenant que j'ai goûté aux jeux indépendants, je voudrais pas revenir en arrière», avoue le président du studio. Quand on développe nos petits jeux mobiles, il y a une liberté créative qui est tellement rafraichissante.» Mais l’ingénieur informatique de formation ne s’en cache pas, ce n’est pas toujours facile. «Créer une compagnie, ça demande vraiment un don de soi.»
Simon Dansereau a débuté à son compte en 2014. C’est en 2016 qu’il s’est associé à Karl Tremblay des Cowboys Fringants. Ils ont ensuite engagé leurs premiers employés. Actuellement, l’équipe est composée de 15 personnes, dont 12 à temps plein.
Toujours à la recherche de renfort
L’équipe de Triple Boris est toujours ouverte à recevoir de nouvelles candidatures. Un poste de développeur unity est affiché sur leur site web. «Les développeurs sont rares et difficiles à recruter, admet le fondateur de l’entreprise. Si on sait que quelqu’un rentre, on va essayer d’accélérer le développement des affaires pour trouver un nouveau mandat.»
Pour 2018, plusieurs projets sont sur la table, dont un jeu de réalité virtuelle qui se développe depuis le mois de juillet. «On espère terminer le prototype pour le mois de mars. » Un autre projet a été déposé en octobre, en attente de financement. « On a aussi des pourparlers avec d’autres compagnies pour d’autres projets.»
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