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L'industrie québécoise du jeu vidéo salue le legs de Bernard Landry
Radio- Canada
12 novembre 2018
Jeux vidéo, Actualités
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L'industrie québécoise du jeu vidéo salue le legs de Bernard Landry
L’industrie a profité du deuxième salon Expo Montréal Jeux Arcade (MEGA), qui s’est tenu cette fin de semaine au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage à l'ancien premier ministre Bernard Landry…
On le sait, il a joué un rôle crucial dans l'essor de ce secteur depuis la fin des années 1990.
Les jeux vidéos québécois à l’honneur au salon MEGA
Bernard Landry n'était certainement pas accro aux jeux vidéo. Mais il a compris très tôt que le Québec avait un virage technologique à accomplir et a flairé le potentiel de l'industrie du jeu vidéo. Il a donc créé en 1996 un crédit d'impôt destiné aux entreprises multimédia.
« Bernard Landry, c'est le père de l'industrie du jeu vidéo au Québec. Il a vraiment été un visionnaire. Avant 1997, on pensait que les jeux vidéo étaient tous faits au Japon, chez Nintendo », a dit Louis-Félix Cauchon, président de la Guilde de développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec.
Le crédit d'impôt remboursable pour la production de titres multimédias permet de rembourser une proportion des dépenses salariales admissibles. Cette mesure avant-gardiste a attiré les géants du jeu vidéo au Québec, comme le français Ubisoft. L'arrivée de ces grandes entreprises a par la suite permis de développer une expertise québécoise.
Simon Dansereau est le président du studio Triple Boris, installé à Varennes, dans la circonscription de Verchères, qui était autrefois représentée par Bernard Landry. Il dit devoir une fière chandelle à l'ancien premier ministre. « Ces grandes compagnies-là qui sont venues ici ont formé des gens comme moi, qui, dans les dernières années, avons démarré notre propre studio et créé des emplois », a-t-il dit.
Simon Dansereau et son équipe en sont à la phase de tests de leur nouveau jeu de réalité virtuelle, Virus 4.0
Si c'est dès la fin des années 1990 que les premiers effets positifs des mesures fiscales se sont fait sentir, c'est vers 2010 que le milieu des studios indépendants de conception de jeux vidéo 100 % québécois s'est développé. Louis-Philippe Cauchon affirme d'ailleurs que ce secteur d'activités a sextuplé en importance dans les huit dernières années au Québec.
Montréal est aujourd'hui l'une des plus importantes capitales du jeu vidéo dans le monde. L'ancien premier ministre laisse donc en héritage une industrie florissante avec plus de 200 studios indépendants qui créent des mondes imaginaires pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.
Gabriel De Roy président du studio Neonable, qu’il a fondé il y a trois ans, et concepteur du jeu vidéo Bootleg Systems, a confiance en l'avenir. « Pour un studio indépendant avec des ressources financières limitées, le crédit d'impôt instauré par Bernard Landry va faire toute la différence. Ça permet d'avoir un ou deux employés de plus quand on a une petite équipe », dit-il.
L’industrie a profité du deuxième salon Expo Montréal Jeux Arcade (MEGA), qui s’est tenu cette fin de semaine au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, afin de rendre hommage à l'ancien premier ministre Bernard Landry…
On le sait, il a joué un rôle crucial dans l'essor de ce secteur depuis la fin des années 1990.
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Les jeux vidéos québécois à l’honneur au salon MEGA
Bernard Landry n'était certainement pas accro aux jeux vidéo. Mais il a compris très tôt que le Québec avait un virage technologique à accomplir et a flairé le potentiel de l'industrie du jeu vidéo. Il a donc créé en 1996 un crédit d'impôt destiné aux entreprises multimédia.
« Bernard Landry, c'est le père de l'industrie du jeu vidéo au Québec. Il a vraiment été un visionnaire. Avant 1997, on pensait que les jeux vidéo étaient tous faits au Japon, chez Nintendo », a dit Louis-Félix Cauchon, président de la Guilde de développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec.
Le crédit d'impôt remboursable pour la production de titres multimédias permet de rembourser une proportion des dépenses salariales admissibles. Cette mesure avant-gardiste a attiré les géants du jeu vidéo au Québec, comme le français Ubisoft. L'arrivée de ces grandes entreprises a par la suite permis de développer une expertise québécoise.
Simon Dansereau est le président du studio Triple Boris, installé à Varennes, dans la circonscription de Verchères, qui était autrefois représentée par Bernard Landry. Il dit devoir une fière chandelle à l'ancien premier ministre. « Ces grandes compagnies-là qui sont venues ici ont formé des gens comme moi, qui, dans les dernières années, avons démarré notre propre studio et créé des emplois », a-t-il dit.
Simon Dansereau et son équipe en sont à la phase de tests de leur nouveau jeu de réalité virtuelle, Virus 4.0
Des jeux 100% québécois
Si c'est dès la fin des années 1990 que les premiers effets positifs des mesures fiscales se sont fait sentir, c'est vers 2010 que le milieu des studios indépendants de conception de jeux vidéo 100 % québécois s'est développé. Louis-Philippe Cauchon affirme d'ailleurs que ce secteur d'activités a sextuplé en importance dans les huit dernières années au Québec.
Montréal est aujourd'hui l'une des plus importantes capitales du jeu vidéo dans le monde. L'ancien premier ministre laisse donc en héritage une industrie florissante avec plus de 200 studios indépendants qui créent des mondes imaginaires pour le plus grand plaisir des petits comme des grands.
Gabriel De Roy président du studio Neonable, qu’il a fondé il y a trois ans, et concepteur du jeu vidéo Bootleg Systems, a confiance en l'avenir. « Pour un studio indépendant avec des ressources financières limitées, le crédit d'impôt instauré par Bernard Landry va faire toute la différence. Ça permet d'avoir un ou deux employés de plus quand on a une petite équipe », dit-il.
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