Avant de changer un code, on doit le comprendre. « C’est une grosse base de code qu'il faut s'approprier et maîtriser », dit ce développeur logiciel...
Julien Aspirot est développeur logiciel chez Sherweb, à Sherbrooke, une entreprise de services Cloud. Fraîchement diplômé d’une maîtrise en génie logiciel, il insiste sur l’importance d’aimer apprendre et relever des défis…
Parlez-moi de votre parcours académique…
J'ai fait un DEC en réseautique. Par la suite, j'ai eu une piqûre pour la programmation. J'ai décidé d'aller faire mon baccalauréat en informatique. Après, j'ai eu la chance de travailler un an pour une agence de marketing web. Puis, j'ai fait ma maîtrise en génie logiciel à l'Université de Sherbrooke. À la fin de ma maîtrise, j'ai fait un stage chez Sherweb, puis j'ai officiellement été engagé en avril.
En quoi consiste votre travail chez Sherweb ?
Je suis dans une équipe qui travaille à restructurer le cœur du logiciel. Je travaille directement avec un architecte et deux développeurs juniors. Notre but, c'est de rendre un peu plus «boîte noire» le système pour cacher sa complexité.
Étant donné que c'est très spécifique ce qu'on fait comme travail, ça prend quelqu'un qui adore lire du code et se l'approprier. Parce qu'avant de le changer on doit le comprendre. Moi, je suis une personne qui aime les défis. C’est une grosse base de code qu'il faut s'approprier et maîtriser. Moi j'aime bien ça.
Quel défi êtes-vous le plus fier d’avoir réalisé dans le cadre de votre travail?
Pendant mon stage, j'étais dans une autre équipe de l'entreprise. On travaillait surtout dans l'assurance qualité. Principalement, durant mon mandat, j'ai été capable, avec l'aide de mes collègues, d'améliorer la vitesse à laquelle nos tests automatisés roulaient. Je pense qu'au départ, les tests pouvaient prendre jusqu'à 20 minutes et ils sont passés à 6,5 minutes. C'est un très gros gain pour les développeurs.
Qu’appréciez-vous le plus de vos conditions de travail chez Sherweb ?
L’équipe est extrêmement à l'écoute. À chaque semaine, on répond à un questionnaire. On a dit qu'on aimerait travailler 35 heures par semaine et qu'on aimerait pouvoir être payé à l'heure.
À la suite de ça, la direction a fait un plan d'action et répondu à nos demandes. L'entreprise est très proactive à ce sujet. Elle a toujours des plans d'action assez rapides et récurrents pour s'améliorer en continue.