Enfant malade ou handicapé : comment poursuivre le travail?

Le diagnostic est tombé : votre enfant est atteint d’une condition qui nécessitera votre soutien pour longtemps, peut-être à vie. Comment y parvenir sans laisser son boulot ni sa peau?

Être parent de jeunes enfants demande déjà une certaine flexibilité professionnelle. Une gastro, une fièvre, un système immunitaire qui se construit… on doit s’absenter plus souvent du bureau qu’avant.

Qu’arrive-t-il quand il n’y a pas de fin?

En effet, si votre enfant est gravement malade, qu’il a une condition médicale importante ou un handicap vous avez besoin de beaucoup de temps pour les rendez-vous médicaux. Pas seulement pour un an ou deux. Pour longtemps.

Coup de pouce présente différentes possibilités de flexibilité professionnelle.

Le télétravail

Certaines entreprises permettent de travailler à distance les jours des rendez-vous médicaux. Vous pouvez aussi reprendre le temps non travaillé le soir et la fin de semaine. Si vous avez besoin d’un accommodement de ce genre, proposez un plan concret à votre employeur tout en établissant une durée à court terme. C’est moins inquiétant pour votre employeur et vous pourrez toujours renégocier plus tard.

Un travail adapté à la situation

Vous devrez peut-être effectuer certains changements professionnels afin de vous adapter à votre nouvelle réalité. Trouver un emploi plus près de la maison pour éviter le temps perdu dans la circulation peut être une solution. Vous pouvez aussi envisager devenir consultante ou pigiste. Cette autonomie vous alloue une plus grande flexibilité d’horaire.

La loi et les sans soldes

Si vous pensez utiliser votre banque de congé sans solde, sachez que l’entreprise doit vous fournir 10 jours par année. C’est très peu dans le cas d’une condition importante. La loi sur les normes du travail prévoit, pour un parent devant s’occuper de la santé de son enfant gravement malade ou victime d’un accident, un maximum de 104 semaines d’absence. Sans salaire, cependant.