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Le nomadisme numérique en deux versions
Camille Cusset
19 septembre 2022
Carrière
3 minutes à lire
403
Télétravailler à temps plein, bien loin du bureau ou en voyageant. Un rêve devenu réalité pour deux duos de milléniaux que nous avons rencontrés.
Par définition, les nomades numériques ou digitaux sont des personnes qui travaillent à distance. Entre les nomades à temps plein qui n’ont pas de base, et ceux qui voyagent quelques semaines ou mois par an, ces travailleurs virtuels ont en commun un quotidien bien différent de celui que nous choisissons d’ordinaire.
Claire et Marius sur une plage grecque. Crédit photo page Instagram Pass to freedom
Claire travaille pour une startup française en tant que responsable des communications. Son compagnon Marius travaille en tant que pigiste après avoir été pendant un an et demi à l’emploi d’un cabinet de recrutement. Sur son blogue Pass to freedom, le couple de nomades numériques explique son cheminement vers la vie qu’ils mènent.
« Travailler à distance a complètement changé ma gestion du temps. En plus de travailler à distance, je travaille en asynchrone », déclare Claire.
Une formule qui permet à Claire d’adapter son horaire en fonction des différents fuseaux horaires où elle se trouve. Lorsqu’elle était en Indonésie, elle travaillait ainsi durant les heures de la journée française, ce qui lui permettait d’être à la tâche le soir. « Personnellement, j’adore travailler le soir », explique-t-elle.
Les nomades numériques doivent cependant s’adapter au rythme et au type d’activité de leur entreprise. Par exemple, si les activités d’une société impliquent plusieurs réunions d’équipe par semaine, les horaires de travail sont moins flexibles. Dans le cas de Claire, ses réunions de travail. qui se limitent à une ou deux par semaine. lui permettent de s’organiser dans la journée à son rythme et selon ses livrables.
« La différence avec le bureau, explique-t-elle, c’est que dès que je me sens inefficace, j’utilise ce temps pour faire mes courses ou aller à la banque, par exemple. Ensuite, je travaille le soir, où je suis hyperproductive ». Son conjoint Marius renchérit : « Cela permet vraiment d’optimiser son temps ».
Le duo des Nomad Junkies. Crédit photo Courtoisie
Safia et Emilie sont les cofondatrices du web magazine Nomad Junkies, à travers lequel elles partagent leur mode de vie nomade et démocratisent le voyage à long terme. Leur mission ? Inspirer les gens, particulièrement les milléniaux de 18-35 ans, à réaliser leurs rêves de voyage. Elles travaillent à temps plein sur leur média numérique, ce qui leur permet de se déplacer à leur guise.
« Je me suis vite rendue compte que ce n'était pas assez satisfaisant pour moi, deux à trois semaines de vacances par année. Je voulais trouver une manière de voyager plus longtemps et plus souvent » raconte Safia, qui se trouve actuellement au Québec. Pour le moment, Safia a exploré plus de 40 pays sur différents continents.
Malgré ce besoin de voyager, la cofondatrice de Nomad Junkies estime qu’il n’est pas viable de se déplacer constamment lorsqu’on est nomade digital. Pour elle, cela demande du temps, de prendre ses marques à un nouvel endroit.
Pourtant, cela n’empêche pas certains d’adopter ce mode de nomadisme continuel, au ryhtme d’une destination par jour, que ce soit dans le cadre de voyage d’affaires ou bien par choix.
Quel que soit leur environnement de travail – un café, une caravane, ou bien le bord d’une piscine d’un Airbnb, les nomades doivent compter sur leur sens de l’organisation pour réussir à vivre leur rêve.
Pour Safia, c’est l'expérience qui lui a appris à s’organiser et à gérer les imprévus durant ses voyages « Il faut toujours un plan B, C ou D. S’il n’y a pas de connexion Internet à un endroit, on ne peut pas se permettre de ne pas travailler », explique-t-elle. Petite anecdote, d’ailleurs : la connexion Internet serait excellente à Bucarest, en Roumanie !
Par définition, les nomades numériques ou digitaux sont des personnes qui travaillent à distance. Entre les nomades à temps plein qui n’ont pas de base, et ceux qui voyagent quelques semaines ou mois par an, ces travailleurs virtuels ont en commun un quotidien bien différent de celui que nous choisissons d’ordinaire.
Claire et Marius sur une plage grecque. Crédit photo page Instagram Pass to freedom
Travailler à distance pour une entreprise
Claire travaille pour une startup française en tant que responsable des communications. Son compagnon Marius travaille en tant que pigiste après avoir été pendant un an et demi à l’emploi d’un cabinet de recrutement. Sur son blogue Pass to freedom, le couple de nomades numériques explique son cheminement vers la vie qu’ils mènent.
« Travailler à distance a complètement changé ma gestion du temps. En plus de travailler à distance, je travaille en asynchrone », déclare Claire.
Une formule qui permet à Claire d’adapter son horaire en fonction des différents fuseaux horaires où elle se trouve. Lorsqu’elle était en Indonésie, elle travaillait ainsi durant les heures de la journée française, ce qui lui permettait d’être à la tâche le soir. « Personnellement, j’adore travailler le soir », explique-t-elle.
Les nomades numériques doivent cependant s’adapter au rythme et au type d’activité de leur entreprise. Par exemple, si les activités d’une société impliquent plusieurs réunions d’équipe par semaine, les horaires de travail sont moins flexibles. Dans le cas de Claire, ses réunions de travail. qui se limitent à une ou deux par semaine. lui permettent de s’organiser dans la journée à son rythme et selon ses livrables.
« La différence avec le bureau, explique-t-elle, c’est que dès que je me sens inefficace, j’utilise ce temps pour faire mes courses ou aller à la banque, par exemple. Ensuite, je travaille le soir, où je suis hyperproductive ». Son conjoint Marius renchérit : « Cela permet vraiment d’optimiser son temps ».
Le duo des Nomad Junkies. Crédit photo Courtoisie
Faire le tour du monde en sac à dos
Safia et Emilie sont les cofondatrices du web magazine Nomad Junkies, à travers lequel elles partagent leur mode de vie nomade et démocratisent le voyage à long terme. Leur mission ? Inspirer les gens, particulièrement les milléniaux de 18-35 ans, à réaliser leurs rêves de voyage. Elles travaillent à temps plein sur leur média numérique, ce qui leur permet de se déplacer à leur guise.
« Je me suis vite rendue compte que ce n'était pas assez satisfaisant pour moi, deux à trois semaines de vacances par année. Je voulais trouver une manière de voyager plus longtemps et plus souvent » raconte Safia, qui se trouve actuellement au Québec. Pour le moment, Safia a exploré plus de 40 pays sur différents continents.
Malgré ce besoin de voyager, la cofondatrice de Nomad Junkies estime qu’il n’est pas viable de se déplacer constamment lorsqu’on est nomade digital. Pour elle, cela demande du temps, de prendre ses marques à un nouvel endroit.
Pourtant, cela n’empêche pas certains d’adopter ce mode de nomadisme continuel, au ryhtme d’une destination par jour, que ce soit dans le cadre de voyage d’affaires ou bien par choix.
L’organisation, le secret des nomades numériques
Quel que soit leur environnement de travail – un café, une caravane, ou bien le bord d’une piscine d’un Airbnb, les nomades doivent compter sur leur sens de l’organisation pour réussir à vivre leur rêve.
Pour Safia, c’est l'expérience qui lui a appris à s’organiser et à gérer les imprévus durant ses voyages « Il faut toujours un plan B, C ou D. S’il n’y a pas de connexion Internet à un endroit, on ne peut pas se permettre de ne pas travailler », explique-t-elle. Petite anecdote, d’ailleurs : la connexion Internet serait excellente à Bucarest, en Roumanie !
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Publié il y a 16 jours
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