Maître de la résolution de problèmes

On le sait, il manque de développeurs dans tout le Québec. Mais quelles sont les qualités nécessaires pour en être un bon, et pour réussir à faire sa marque?

Lauriane Michaud est développeuse front-end depuis avril chez Leadweb, une petite entreprise montréalaise qui se spécialise dans le développement d’applications web et mobile. Elle nous parle de son parcours et de son quotidien.

Quel a été votre parcours académique ?

J'ai fait une technique en intégration multimédia au cégep. J'avais le goût de continuer mes études donc je suis allée à l'université en génie logiciel, à l'ETS (École de technologie supérieure). J'ai terminé en avril dernier. J’ai été engagée chez Leadweb 20 jours avant d’avoir terminé !

Est-ce que vos études universitaires étaient nécessaires pour faire votre travail actuel ? Votre technique aurait-elle suffi ?

Ça me permet d’être plus complète comme développeuse. Mais est-ce que c'était nécessaire? Non. Présentement je suis développeuse, mais ultimement je ne veux pas faire ça toute ma vie, j'aimerais être architecte de solutions. Pour ce côté-là plus axé sur le management et l’architecture, l'université c'est super utile. Ça va m'aider dans le futur.

Qu’aimez-vous le plus dans le cadre de votre travail ?

Être programmeur, c'est résoudre des problèmes, tout le temps. Tu as un problème, tu dois arriver avec une solution. C'est un travail qui m'amène à avoir une certaine routine, mais il y a toujours de nouveaux défis. L'application que je développe présentement, c’est avec une technologie que je ne connaissais pas au départ. J'ai appris quelque chose de complètement nouveau. Les technologies évoluent tellement vite que tu n'as pas le choix d'apprendre. Alors le quotidien n’est pas si répétitif que ça.

Quel défi êtes-vous fière d’avoir surmonté  dans le cadre de votre travail chez Leadweb ?

Une chose qui est difficile et que j'apprends encore à faire, c'est de dealer avec des clients. C'est cliché, mais souvent, les développeurs, on est très introvertis. Je suis bien derrière mon écran huit heures par jour. J’ai beaucoup à discuter avec le client. C'était quand même un gros défi parce que ce n'est pas ma force. Je trouve ça bien parce que ça m'a donné l'opportunité d'apprendre beaucoup.

Qu’aimez-vous le plus chez l’entreprise pour laquelle vous travaillez ?

Je trouve ça bien qu'on ait une variété de projets. Ça permet de voir toutes sortes de choses. Mes deux derniers projets étaient complètements différents l'un de l'autre et nécessitaient des technologies différentes. Ça fait du changement et je trouve ça intéressant, ce côté-là.

La direction est aussi très flexible sur à peu près tout. Les heures d'arrivée, de sortie, le travail de la maison. Ce sont des choses qui sont quand même importantes pour moi et qui sont de plus en plus intéressantes, je pense, en 2017.