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Comment inspirer ses collègues... une journée à la fois
Jean-Michel Clermont-Goulet
13 juillet 2018
Carrière
3 minutes à lire
596
N’y a-t-il pas une ou plusieurs personnes qui vous ont inspiré lorsque vous étiez plus jeune ? Peut-être avez-vous vous-même inspiré une personne de votre entourage… sans le savoir?
Vous vous levez tous les matins et vous dirigez tranquillement vers votre boulot, car vous y êtes attendu. Vous essayez de faire votre travail de votre mieux, car vous voulez éviter de perdre votre emploi. Idéalement, vous vous souciez de ce que vous faites et des gens avec qui vous collaborez, que vous côtoyez. Ces personnes, vous les traitez avec gentillesse et respect.
Vous recevez toutes sortes de renforcement positif pour vos bonnes performances, comme une promotion, une augmentation ou un nouveau poste. Et vous vous rendez compte de signes significatifs prouvant que vous inspirez vos collègues, soit par un « merci pour ton aide » ou un « j’aurais pas pu y arriver sans toi. »
Vous ne savez pas à quel point vous pouvez inspirer votre « deuxième famille » en étant simplement une bonne personne et exceller à votre travail.
Stav Ziv, éditrice chez themuse.com raconte justement une histoire inspirante dans un de ses billets.
Un impact 40 ans plus tard
Karin Brulliard a récemment écrit un essai pour le Washington Post à propos de sa mère qui enseignait dans les années 60. Elle a découvert accidentellement à quel point son enseignement avait été significatif pour ses élèves.
Mary Jacobson ne savait pas qu’une de ses élèves du primaire était devenue une brillante auteure à succès. Elle n’a d’ailleurs jamais réalisé à quel point cette étudiante nommée Tamora Pierce s’était inspirée d’elle.
C’est lorsque l’enseignante retraitée a entendu une entrevue de Pierce sur les ondes de la NPR qu’elle s’est demandé si c’était bel et bien la petite Tamora qu’elle a connue il y a de cela plusieurs années. En faisant des recherches, elle est tombée sur son site web. Dans sa biographie, il est possible d’y lire (en anglais) : « Ma professeure d’anglais (que Dieu vous bénisse, Madame Jabobsen !) m’a fait connaitre la trilogie du Seigneur des Anneaux par J.R.R. Tolkien. Je me suis accroché à la fantaisie depuis […] »
Dans un de ces romans fantastiques, elle lui a dédié son œuvre. « Aux enseignantes qui ont formé ma vie : Rosemary Gomes, David Bradley, Margaret Emelson et Mary Jacobsen. Un grand enseignant est l’un des meilleurs trésors en soi. »
Pierce s’est peut-être trompée dans l’orthographe du nom de son ancienne enseignante d’anglais, mais elle était claire sur l’impact qu’elle avait eu sur sa vie et sa carrière, disant plus tard à Brulliard que Jacobson l’encourageait aussi à continuer à écrire au-delà des devoirs scolaires et à tout garder.
Imaginez à quel point il serait touchant pour vous d’entendre quelque chose du genre sur la façon dont votre présence, votre bon travail et vos attentions ont changé la vie d’une personne. Et si vous abordez vos interactions avec vos collègues avec cet état d’esprit tous les jours ?
Prenez le temps d’aider quelqu’un, d’aller au-delà de ce qui figure dans votre description de tâche ou de servir de mentor à un employé. Ce ne seront probablement pas les premières choses qui seront abordées lors de votre prochaine évaluation de rendement, mais les gens se souviendront des petits et des grands gestes de gentillesse que vous leur avez adressés.
Alors, prenez-en autant que possible l’habitude. Vous pourriez finir dans les chaussures de Jacobson dans quelques années : découvrir que vous avez changé la vie de quelqu’un.
Vous vous levez tous les matins et vous dirigez tranquillement vers votre boulot, car vous y êtes attendu. Vous essayez de faire votre travail de votre mieux, car vous voulez éviter de perdre votre emploi. Idéalement, vous vous souciez de ce que vous faites et des gens avec qui vous collaborez, que vous côtoyez. Ces personnes, vous les traitez avec gentillesse et respect.
Vous recevez toutes sortes de renforcement positif pour vos bonnes performances, comme une promotion, une augmentation ou un nouveau poste. Et vous vous rendez compte de signes significatifs prouvant que vous inspirez vos collègues, soit par un « merci pour ton aide » ou un « j’aurais pas pu y arriver sans toi. »
Vous ne savez pas à quel point vous pouvez inspirer votre « deuxième famille » en étant simplement une bonne personne et exceller à votre travail.
Stav Ziv, éditrice chez themuse.com raconte justement une histoire inspirante dans un de ses billets.
Un impact 40 ans plus tard
Karin Brulliard a récemment écrit un essai pour le Washington Post à propos de sa mère qui enseignait dans les années 60. Elle a découvert accidentellement à quel point son enseignement avait été significatif pour ses élèves.
Mary Jacobson ne savait pas qu’une de ses élèves du primaire était devenue une brillante auteure à succès. Elle n’a d’ailleurs jamais réalisé à quel point cette étudiante nommée Tamora Pierce s’était inspirée d’elle.
C’est lorsque l’enseignante retraitée a entendu une entrevue de Pierce sur les ondes de la NPR qu’elle s’est demandé si c’était bel et bien la petite Tamora qu’elle a connue il y a de cela plusieurs années. En faisant des recherches, elle est tombée sur son site web. Dans sa biographie, il est possible d’y lire (en anglais) : « Ma professeure d’anglais (que Dieu vous bénisse, Madame Jabobsen !) m’a fait connaitre la trilogie du Seigneur des Anneaux par J.R.R. Tolkien. Je me suis accroché à la fantaisie depuis […] »
Dans un de ces romans fantastiques, elle lui a dédié son œuvre. « Aux enseignantes qui ont formé ma vie : Rosemary Gomes, David Bradley, Margaret Emelson et Mary Jacobsen. Un grand enseignant est l’un des meilleurs trésors en soi. »
Pierce s’est peut-être trompée dans l’orthographe du nom de son ancienne enseignante d’anglais, mais elle était claire sur l’impact qu’elle avait eu sur sa vie et sa carrière, disant plus tard à Brulliard que Jacobson l’encourageait aussi à continuer à écrire au-delà des devoirs scolaires et à tout garder.
Imaginez à quel point il serait touchant pour vous d’entendre quelque chose du genre sur la façon dont votre présence, votre bon travail et vos attentions ont changé la vie d’une personne. Et si vous abordez vos interactions avec vos collègues avec cet état d’esprit tous les jours ?
Prenez le temps d’aider quelqu’un, d’aller au-delà de ce qui figure dans votre description de tâche ou de servir de mentor à un employé. Ce ne seront probablement pas les premières choses qui seront abordées lors de votre prochaine évaluation de rendement, mais les gens se souviendront des petits et des grands gestes de gentillesse que vous leur avez adressés.
Alors, prenez-en autant que possible l’habitude. Vous pourriez finir dans les chaussures de Jacobson dans quelques années : découvrir que vous avez changé la vie de quelqu’un.
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