Forum Xn 2018 : Récapitulatif du jour 1
Jean-michel Clermont-goulet
7 novembre 2018
Communication et Marketing, TI, Jeux vidéo, VFX, Actualités
3 minutes à lire
377
Shawinigan accueille en effet jusqu’à mercredi la 2ème édition du Forum Xn sur le numérique et la mondialisation, organisé par Xn Québec, l’Association des producteurs d’expériences numériques.
Créateurs, représentants, entrepreneurs et académiciens issus de divers horizons comme le jeu vidéo, la production audiovisuelle et la création d’expérience numérique interactive et immersive, prennent part à des ateliers, afin de débattre et de réfléchir sur les principaux enjeux de l’industrie culturelle et numérique québécoise et de la Francophonie.
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Louise Richer, directrice générale et cofondatrice de l’École nationale de l’humour, était la première à casser la glace, pour faire la lumière sur le partenariat de l’École nationale de l’humour avec Netflix, alors que le président du Forum Xn, Sylvain Lachance, animait l’échange.
S’est ensuite présenté sur scène Mohamed Zoghlami, Vice-Président de l’Association tunisienne des industries créatives numériques (CREATEC) pour faire un survol du marché africain francophone et de ses spécificités régionales en lien avec l’écosystème numérique de l’Afrique. Il précise que l’Afrique vit une croissance constante chaque année, soit de 8 à 10%. « Vous avez aujourd’hui une volonté de certains pays africains de faire de cette industrie créative le pilier de leur culture », constate-t-il, en affirmant que la ville francophone la plus peuplée du monde n’est pas Paris, mais Kinshasa.
Vincent Hedjuck, de makesense, est venu parler de plateforme communautaire forte de 50 000 volontaires et 3500 entrepreneurs sociaux présents dans 150 villes à travers le monde et l’heure de conférence s’est conclue avec la directrice de la veille stratégique du Fonds des médias du Canada (FMC), Catherine Mathys, qui proposait un tour d’horizon de l’écosystème de financement des œuvres interactives au pays. « Les programmes qui réclament la part du lion sont les programme d’innovation, soit ceux qui repousseront les frontières de l’industrie », mentionne-t-elle.
Les 200 participants se sont par la suite divisés en 12 groupes afin de discuter des enjeux actuels dans le monde du numérique et culturel de la francophonie. Ils auront, par la suite, à trouver des pistes de solutions à leurs enjeux respectifs.
En après-midi a eu lieu une seconde heure de conférence inspirationnelle. Julien Cangelosi, président de 10000codeurs, un organisme non lucratif africain, est venu présenter les enjeux face à l’insertion professionnelle et l’employabilité des jeunes et des femmes. « Côté techno, il faut tout leur apprendre, puisqu’ils n’ont pas forcément eu les formations requises, avoue-t-il. Je me suis vite rendu compte qu’il n’y avait pas d’écosystème. »
La séance s’est conclue par l’allocution de Jean-Robert Bisaillon et de Guy Philippe Wells, du laboratoire de recherche sur la découvrabilité et les transformations des industries culturelles à l’ère du commerce électronique de l’UQAM (LATICCE), et de Yuri Kruk, de Miniminus, une nouvelle maison d’édition d’histoires originales pour enfants, entièrement numérique. « Nous [Miniminus] développons un contenu original, innovant et distribuons les histoires par notre application, en six langues », a-t-il vanté. Ces histoires sont disponible en français, anglais, italien, espagnol, allemand et portugais et sont « adaptées » et non pas traduites.
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