Le syndrome de l’imposteur et vous
Catherine Lemire
24 mars 2017
Carrière
3 minutes à lire
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Vous ne vous sentez pas à votre place, pas à la hauteur, pas assez bon. Ça, c’est le syndrome de l’imposteur. Voyons ici d’où ça vient et comment le surmonter.
Je discutais dernièrement avec une chirurgienne d’expérience. Elle vient d’un milieu modeste en région éloignée. Malgré ses hautes études, ses diplômes et la reconnaissance de ses pairs, elle m’a avouée ne jamais se sentir à la hauteur. JAMAIS. Pas une seule journée. Cette petite peur, cette petite voix intérieure qui vient saper toute notre confiance et saboter toutes nos ambitions s’appelle le syndrome de l’imposteur.
Qui en est victime ?
Toi, moi, nous, lui, elle
Bref, personne n’est à l’abri.
L’imposteur, c’est la petite voix à l’origine de cet autosabotage professionnel.
Jobboom nous aide à mieux comprendre ce phénomène.
L’autosabotage, c’est quoi ?
À la base, c’est de la peur. De la peur qui provoque, inconsciemment, tout un ensemble de comportements, d’habitudes et de croyances et d’attitudes. Tout ça, bien mélangé à la sauce culpabilité, crée des blocages qui empêchent d’avancer.
Ça commence par « excusez-moi », pour terminer par un « je suis trop nul », après être passé par « je ne peux pas, je ne suis pas capable ».
Et commence le cassage de sucre sur son propre dos et toujours se taper sur la tête. Ce magnifique cercle vicieux s’enclenche rapidement pour s’enfoncer de plus en plus creux dans la souffrance que vous vous imposez vous-même.
D’où ça vient ?
À la base, c’est de la peur, c’est déjà dit. Cette peur, d’où vient-elle ?
- Un revers professionnel
- Un manque de confiance
- Un manque d’estime personnelle
- Un manque de repères à un moment de la vie
D’abord, il faut cerner ce qui se cache derrière ce réflexe d’autosabotage. Tenter de résoudre ce seul problème peut mener à des résultats mitigés. La cause est souvent le résultat d’une autre cause qui est le résultat d’une troisième. Tout est relié, c’est la beauté et la complexité de la psychologie humaine. Accepter cette réalité, c’est déjà un bon pas de fait.
Le syndrome de l’imposteur vous fait douter :
- Dire ou ne pas dire
- Faire ou ne pas faire
- Être vu, critiqué, jugé
- Être rejeté
- Ne plus être aimé
3 types d’imposteurs
Vous n’arriverez à rien, à part à la dépression chronique, si vous êtes votre pire ennemi. Apprenez à vous aimer. Vous devez revoir la perception que vous avez de vous-même. Un professionnel peut être ici d’un bon secours.
La victime
On vous en veut, vous n’êtes pas chanceux et c’est toujours de la faute des autres. Vous êtes victime de tout et de tous en toutes circonstances.
Le persécuteur
Critique facile, frustration instantanée et tempérament colérique. Vous avez toujours raison, les autres ont tort et sont des imbéciles. Vous vous vengerez.
Le sauveur
Vous êtes tellement bon. Plus beau, plus intelligent et plus allumé. Vous cherchez l’attention, vous vous sentez important, voire indispensable. Séducteur, vous cherchez à plaire.
Maintenant que vous avez certainement une bonne idée du type d’imposteur que vous êtes, ne l’oubliez plus. Quand votre mécanisme de défense s’enclenchera la prochaine fois, tentez de le désamorcer!
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