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TIC: que va changer le nouvel accord avec les États-Unis ?
Martine Turenne
3 octobre 2018
TI, Actualités
2 minutes à lire
256
L’industrie de l’infonuagique, très prospère au Québec, pourrait en être bouleversé...
L’accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (AÉUMCA), qui remplace l’ALÉNA, contient des dispositions qui auront des effets sur l’industrie des technos au pays. Selon IT World Canada, une publication soeur de Direction informatique, plusieurs dispositions auront un impact sur les opportunités de développement.
La plus importante concerne l’infonuagique. Avec le nouvel accord, le gouvernement fédéral ne peut plus exiger que les centres de données et les fournisseurs de services infonuagiques de sauvegarde qui font des affaires au Canada aient des installations au pays.
On parle ici d’Amazon Web Services, de Microsoft Azure, de Google Cloud et de IBM Cloud, qui ont toutes des installations au Canada, notamment dans la région de Montréal, qui attire depuis plusieurs années les gros joueurs de cette industrie.
Avant cet accord, on prévoyait que le nombre d’emplois dans les centres de données du Québec pourrait atteindre 14 000 en 2025. Et les retombées se chiffreraient à près de 1,7 milliards de dollars.
Ainsi, comme le rapportait Espresso-Jobs en mai, le géant américain du commerce électronique Amazon annonçait la construction d’un complexe à Varennes, en Montérégie. Il lui permettra de stocker des données. Sa construction est en cours actuellement et il s’agit de son premier centre du genre au Canada.
Un an auparavant, Google avait choisi Montréal pour le lancement de sa première région Google Cloud Platform canadienne. « L’objectif de la firme est d’offrir une plus faible latence aux clients des zones géographiques avoisinantes, ainsi qu’une évolutivité accrue et plus d’options pour la reprise informatique après sinistre », annonçait alors le géant.
Sans cette obligation de s’installer au Canada pour y faire des affaires, il sera intéressant de voir si les géants de l’infonuagique maintiendront leurs investissements au pays.
Parmi les autres changements de ce nouvel accord, toujours selon IT World Canada: la durée du droit d’auteur et de propriété intellectuelle passe de 50 ans à 70 ans après la création d’un produit.
L’accord prévoit adopter et maintenir un cadre législatif en matière de vie privée qui procure une protection de l’information personnelle des utilisateurs lors de leurs transactions électroniques, et limite la collecte et l’utilisation de cette information à ce qui est consenti.
Enfin les entreprises des États-Unis pourraient devoir respecter la Loi canadienne anti-pourriel.
L’accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (AÉUMCA), qui remplace l’ALÉNA, contient des dispositions qui auront des effets sur l’industrie des technos au pays. Selon IT World Canada, une publication soeur de Direction informatique, plusieurs dispositions auront un impact sur les opportunités de développement.
La plus importante concerne l’infonuagique. Avec le nouvel accord, le gouvernement fédéral ne peut plus exiger que les centres de données et les fournisseurs de services infonuagiques de sauvegarde qui font des affaires au Canada aient des installations au pays.
On parle ici d’Amazon Web Services, de Microsoft Azure, de Google Cloud et de IBM Cloud, qui ont toutes des installations au Canada, notamment dans la région de Montréal, qui attire depuis plusieurs années les gros joueurs de cette industrie.
Avant cet accord, on prévoyait que le nombre d’emplois dans les centres de données du Québec pourrait atteindre 14 000 en 2025. Et les retombées se chiffreraient à près de 1,7 milliards de dollars.
Ainsi, comme le rapportait Espresso-Jobs en mai, le géant américain du commerce électronique Amazon annonçait la construction d’un complexe à Varennes, en Montérégie. Il lui permettra de stocker des données. Sa construction est en cours actuellement et il s’agit de son premier centre du genre au Canada.
Un an auparavant, Google avait choisi Montréal pour le lancement de sa première région Google Cloud Platform canadienne. « L’objectif de la firme est d’offrir une plus faible latence aux clients des zones géographiques avoisinantes, ainsi qu’une évolutivité accrue et plus d’options pour la reprise informatique après sinistre », annonçait alors le géant.
Sans cette obligation de s’installer au Canada pour y faire des affaires, il sera intéressant de voir si les géants de l’infonuagique maintiendront leurs investissements au pays.
Autres changements
Parmi les autres changements de ce nouvel accord, toujours selon IT World Canada: la durée du droit d’auteur et de propriété intellectuelle passe de 50 ans à 70 ans après la création d’un produit.
L’accord prévoit adopter et maintenir un cadre législatif en matière de vie privée qui procure une protection de l’information personnelle des utilisateurs lors de leurs transactions électroniques, et limite la collecte et l’utilisation de cette information à ce qui est consenti.
Enfin les entreprises des États-Unis pourraient devoir respecter la Loi canadienne anti-pourriel.
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