Les 8 nouvelles techno de la semaine

Des ouvriers robotisés, une puce 1To, la viande synthétique du futur, l’AI au service des drones… Voici notre revue techno de la semaine!

Des ouvriers mi-humains, mi-robots chez Boeing

Le plus gros producteur d’avions du monde cherche à augmenter encore la cadence en équipant ses ouvriers avec des exosquelettes robotisés, rapporte Reuters. Ces nouveaux équipements doivent réduire la fatigue liée aux gestes les plus répétitifs, mais surtout permettre à Boeing de produire 14 avions Dreamliners 787 par mois plutôt que 12. Une façon de lutter contre la concurrence en misant sur la stratégie de production plutôt que sur les parts de marché.

Une puce de stockage 1 To pour les téléphones Samsung...

Le fabricant d’électroniques Samsung innove en parvenant à faire tenir 1 téraoctet de données dans une puce de la même taille qu’une puce de 512 Go, rapportait hier Radio-Canada. Une première semble-t-il pour une puce utilisant la technologie eUFS (embedded Universal Flash Storage), des disques durs utilisant la mémoire flash. Le futur téléphone Galaxy10 devrait donc logiquement être équipé d’une puce 1 To. Samsung prévoit d’ailleurs agrandir ses usines pour répondre à la demande…

… et une nouvelle caméra 3D pour les prochains iPhones?

Apple poursuit son avancée dans la réalité virtuelle en envisageant des appareils photo 3D encore plus performants pour ses prochains iPhones, apprend-on sur Bloomberg. En utilisant un scanner-laser plutôt que la technologie actuelle de projection de points, le nouveau système serait beaucoup plus performant sur de plus longues distances, avec une perception de la profondeur plus précise. L'appareil photo de l'iPhone 2020 pourrait être un prélude au casque de réalité augmenté qui serait en préparation chez Apple. Mais rien n’est officiel pour le moment.

Demain dans vos assiettes : la viande synthétique

Boire du lait issu de la biotechnologie et manger de la viande synthétisée en laboratoire? Ce sera peut-être notre quotidien de demain. Aux côtés des insectes, les protéines alternatives semblent intéresser de très près les investisseurs, qu’il s’agisse de milliardaires ou de grosses entreprises, peut-on lire dans Financial Post. Alors que la population devrait atteindre 9 milliards d’habitants en 2050, et que les préoccupations concernant l’environnement et la cruauté envers les animaux ne cessent de grandir au sein de la population, le marché risque fort de devenir incontournable.

Pour 20 $, vendez votre intimité à Facebook

Facebook a proposé à des utilisateurs de 13 à 35 ans d’installer un réseau privé virtuel moyennant une rémunération pouvant aller jusqu’à 20 $ par mois, pouvait-on lire récemment sur Radio-Canada. Le but de la manoeuvre : l’application, Facebook Research, une fois installée, permettait au réseau social d’avoir accès à toutes les informations envoyées ou reçus par internet sur le téléphone. Facebook a semble-t-il profité d’imprécisions dans les règles de confidentialité de l’App Store. Une autre application de Facebook, Onavo, avait été retirée de l’App Store en juin 2018 pour les problèmes qu’elle posait en terme de confidentialité. Facebook compte fermer l’application Research prochainement.

Le journalisme de plus en plus robotisé

Tandis que les journalistes perdent leur travail, le journalisme généré par des machines est en hausse. Voilà le constat que dresse un article de Jaclyn Peiser dans le New York Times. Des technologies automatisées aident désormais les journalistes dans leur travail. Un programme comme Cyborg (utilisé par Bloomberg) peut par exemple disséquer un rapport financier et rédiger un compte-rendu mettant de l’avant les faits et les chiffres les plus pertinents.

En parlant de robots…

Avez-vous vu les vidéos du petit robot qui peut jouer au Jenga? Les ingénieurs de MIT ont récemment dévoilé cet habile petit bonhomme basé sur l’intelligence artificielle, rapportait entre autres le site de CNN. Il y a de bonnes chances qu’il gagne à tous les coups au jeu d’adresse !

Un projet controversé unit Google et le Pentagone

Google a employé des travailleurs payés à la tâche dans le monde entier pour parfaire l’intelligence artificielle utilisée dans un projet controversé mené avec le Pentagone, comme le relatait en début de semaine un article de The Intercept. Des travailleurs de la gig economy (parfois payés 1$ de l’heure par des chantiers sous-traitant pour des tâches répétitives, comme identifier des figures dans des images) ont contribué ainsi à construire l’armée de drones du Pentagone, projet pour lequel ce dernier a fait appel à Google concernant un programme d’intelligence artificielle voué à analyser les vidéos et les cibles des drones.