Framestore Montréal : La famille de 525 artisans

L’équipe des studios britanniques Framestore brillait par sa présence lors d’EffectsMTL les 5 et 6 juin dernier. Espresso-Jobs était sur place pour discuter avec Lee-Anne Cormier, la coordonnatrice au recrutement de la branche montréalaise.

Fondée en 1986 à Londres, la compagnie d’effets visuels Framestore n’avait qu’un but à l’époque : « Utiliser la technologie pour créer les images les plus extraordinaires possible. » Objectif atteint, et ce, depuis plus de 30 ans.

Framestore et ses 2 400 employés touchent à plusieurs domaines médiatiques : les longs métrages, les publicités, les clips musicaux et les longs métrages d’animation et numériques. Les bureaux de Montréal, en collaboration avec Londres, s’occupent de longs métrages. Depuis sa création, la boite a travaillé sur plusieurs grands projets cinématographiques tels qu’Avatar, The Martian ainsi que le dernier Deadpool.

 

Recruter chez Framestore

Lee-Anne Cormier fait partie de l’entreprise depuis près d’un an. Ayant fait ses études dans en administration des affaires à l’Université du Québec à Montréal, elle a su se frayer une place dans l’équipe de recrutement.

Aujourd’hui, elle s’occupe de créer le premier contact avec les candidats, tout en recherchant de nouveaux talents. De plus, elle visite souvent des institutions scolaires du domaine du 3D en faisant des présentations devant les étudiants.

Framestore ouvre les portes de ses bureaux du Mile-End aux étudiants. D’ailleurs, un stage rémunéré de huit semaines est disponible en été. « Du lundi au jeudi, la personne travaille sur des films Framestore en production. Le vendredi, elle travaille sur un projet personnel. À la fin du stage, elle doit présenter son projet », affirme Lee-Anne.

Le but de cette opportunité estivale ? Faire découvrir un département 3D de leurs studios. Si l’étudiant recommence ses études en automne, il est possible pour lui de revenir l’an prochain. « Chez Framestore, on essaie de garder un bon contact, une bonne relation avec eux », ajoute-t-elle.

 

Le bon « fit » pour la famille

Lors de leurs entrevues d’une trentaine de minutes, le superviseur et Lee-Anne mettent la table en proposant une simple discussion, une rencontre avec le candidat interviewé. « On privilégie “la rencontre” afin de mieux apprendre à connaître la personne et voir s’il “fitera” dans l’équipe », dit-elle.

Les personnes recherchées doivent être curieuses, authentiques ayant une bonne ouverture d’esprit, selon la jeune recruteuse. De plus, les candidats rencontrés sont invités à être honnêtes et à reconnaître leurs forces et leurs faiblesses. « On aime mieux choisir quelqu’un qui a beaucoup à apprendre plutôt qu’une personne qui sait déjà tout. »

Famille. C’est le terme qui revient souvent lors de l’entretien. « Ça fait presque un an que je suis dans la boite et je sens toujours la passion chez les artistes », affirme Lee-Anne. « On est proches. » Lorsqu’elle a commencé, l’équipe venait de terminer le dernier Blade Runner. « Le vendredi, on a tous pu participer au “Wrap party”. Le lundi d’après, je connaissais tout le monde ! »

Présentement, Framestore travaille sur le prochain Fantastic Beasts, dont la sortie est prévue en novembre prochain, le retour de Mary Poppins ainsi que Christopher Robin, un film qui nous replonge dans l’univers de Winnie l’Ourson.