Imaginez la scène : vous dites à un directeur de département que votre directeur de projet est un peu désorienté et l'équipe est réticente à travailler avec quelqu'un de si imprévisible. Il vous promet qu’il donnera suite à cet aveu. Deux mois plus tard, votre révision de performance est étonnamment mauvaise. Peut-on parler de représailles ?
Dans un billet publié sur dice.com, Nate Swanner explique le tout.
Selon la Commission sur l'égalité des chances dans l'emploi (U.S. Equal Employment Opportunity Commission – EEOC en anglais), ça l’est. Toutes autres formes de discrimination incluent un transfert d’un employé dans un autre département, un abus physique ou verbal, des menaces d’invoquer la loi pour des raisons floues, une surveillance accrue ou même répandre des rumeurs. Selon l’EEOC, menacer de rapporter le statut d’immigration d’un employé est un exemple de menace.
Un récent sondage de la firme Blind (en anglais seulement) rapporte que plusieurs grandes entreprises technos connues ont connu des problèmes de représailles sur les lieux de travail. Le sondage ne comptait qu’une seule question :
« À votre emploi actuel, avez-vous reçu, vous ou vos collègues, des représailles de la part de la direction ou des ressources humaines après avoir rapporté un incident ? »
Plus de la moitié des employés d’Airbnb ont avoué avoir vécu une situation de la sorte, suivie de eBay, à 49%. Suivent Intel (46%), Amazon et Microsoft (46%), Apple (40%), Uber (34%) et Google (31%). Les meilleurs scores sont obtenus par LinkedIn et Facebook, qui ont respectivement 26% et 23%.
Bonne fête du Travail!
En ce lundi de la Fête du travail, l'équipe d'Espresso-jobs prend une petite pause...
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