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Mon métier : Être analyste assurance qualité à La Presse !
Apolline Caron-Ottavi
6 février 2019
Carrière, TI
5 minutes à lire
705
Avis à ceux qui se demandent quelle voie choisir en informatique : il y a de la job pour les analystes QA!
Julien Leray, 30 ans, est Analyste assurance qualité chez Nuglif Inc. (groupe La Presse) depuis deux ans. Il nous a généreusement décrit son métier.
Quel est-il? S’assurer que le fonctionnement des applications qui sont développées correspondent aux attentes des clients. Et il doit aussi « stresser » les systèmes.
« Pour donner un exemple : avec un navigateur web, je vais m’assurer que quand on fait des recherches dans le moteur de recherche, ça marche même si on utilise des caractères spéciaux », nous explique-t-il.
Chez Nuglif Inc., il travaille spécifiquement sur La Presse+, l’application bien connue de La Presse. La salle de rédaction travaille sur des outils spéciaux pour cette édition : il y a des écosystèmes d’application développés à l’interne qu’il faut tester pour vérifier que tout fonctionne. C’est le travail de Julien et de ses sept collègues analystes assurance qualité.
Un autre aspect du travail de Julien est l’écriture de cas de tests : définir des stratégies de tests des systèmes informatiques et les mettre en place.
Traditionnellement, l’analyste assurance qualité faisait l’exercice d’effectuer ces tests manuellement. Mais le métier est en train d’évoluer et de se spécialiser avec l’automatisation.
Certains analystes développent maintenant des outils, appelés dans le jargon des « robots », qui font les tests eux-mêmes. Julien fait partie de ceux-là.
Un savoir-faire qui n’est pas indispensable pour être analyste assurance qualité (beaucoup continuent manuellement), mais qui est de plus en plus convoité, nous explique-t-il.
« C’est un besoin qui se fait de plus en plus sentir avec l’évolution de l’informatique et du marché : il faut livrer des itérations de logiciels de plus en plus rapidement et l’analyse humaine n’est plus assez rapide! Il faut des logiciels pour supporter cette rapidité d’exécution tout en maintenant la qualité de l’analyse ».
L’automatisation est clairement le défi n°1 dans son travail actuellement : « un challenge technique et un challenge en terme de pérennité », résume-t-il.
Transposer l’écriture de cas de tests de manière technique et automatisé est en effet un gros travail. Et les tests doivent rester valables au long terme car leur mise au point coûte très cher au client!
Il n’y a pas de formation toute tracée pour devenir analyste assurance qualité en informatique.
Julien a d’ailleurs un parcours bien à lui : après une école d’ingénieur en France, il a commencé à travailler comme développeur au Québec (où il s’est installé pour une histoire de coeur!), avant d’arriver à l’assurance qualité un peu par hasard, en acceptant un poste chez Alstom.
Il attire toutefois notre attention sur le fait que, désormais, un baccalauréat en informatique est nécessaire pour faire son travail.
« Avant il n’y avait pas vraiment besoin de connaissances, les testeurs venaient de tous types d’horizons. Mais les systèmes sont devenus de plus en plus compliqués », explique-t-il.
Au-delà des compétences techniques, Julien nous énumère quelques qualités indispensables dans son travail :
« Celui qui teste passe un peu pour l’inspecteur des travaux finis », commente notre interlocuteur avec humour. « Parfois, il faut annoncer au développeur qu’il y a plusieurs choses qui ne marchent pas et il faut faire preuve de pédagogie. Il y a pas mal de relationnel dans ce boulot ! »
Certaines compétences développées dans ce métier peuvent d’ailleurs être utiles à bien d’autres choses ! Cinéphile passionné, Julien tient un blogue de cinéma depuis cinq ans (hallu-cine.net).
Comment arrive-t-il à tout faire? C’est parce que son métier lui a appris à maintenir un bon ratio entre productivité et qualité de l’exécution.
« L’informatique apprend à gérer pas mal de choses de front », analyse-t-il. « Avec les délais qu’on doit tenir, on nous répète toujours : “just enough”. C’est-à-dire arriver à être le plus efficace possible dans un temps limité, même si ce n’est pas parfait ».
L’avantage de ce métier, c’est qu’il y a de belles perspectives, car il y a beaucoup de besoins.
« Il y a une majorité de développeurs en informatique. Alors que des analystes assurance qualité, surtout spécialisés en automatisation, il n’y en a pas beaucoup, donc il y a beaucoup de demandes », souligne Julien.
Et comme l’informatique est présent presque partout, l’analyste assurance qualité a le luxe de choisir un milieu de travail qui lui plaît à titre personnel. C’est ce qu’a fait Julien avec La Presse.
« Avant, je travaillais sur des thermostats! Donc quitte à changer de travail, je voulais en trouver un qui soit plus proche de mes intérêts, et comme j’ai un intérêt particulier pour les médias, j’ai regardé si La Presse avait des offres d’emploi », raconte-t-il.
C’est surtout l’ambiance de travail que Julien apprécie à Nuglif / La Presse : un vrai esprit d’équipe, beaucoup d’autonomie et de la flexibilité.
Dernier avantage de ce métier très en demande, et non des moindres : le salaire. Comme il faut des analystes assurance qualité dans tous les domaines, les salaires sont assez élevés. Vu le manque de gens formés, ils sont en position de force pour négocier.
Les salaires démarrent à 50 000 $ par an et peuvent aller chercher jusque dans les 100 000 $. À noter qu’en comparaison aux employés à l’interne, les consultants externes, en raison de leurs frais, ont les rémunérations les plus élevées.
Julien Leray, 30 ans, est Analyste assurance qualité chez Nuglif Inc. (groupe La Presse) depuis deux ans. Il nous a généreusement décrit son métier.
Quel est-il? S’assurer que le fonctionnement des applications qui sont développées correspondent aux attentes des clients. Et il doit aussi « stresser » les systèmes.
« Pour donner un exemple : avec un navigateur web, je vais m’assurer que quand on fait des recherches dans le moteur de recherche, ça marche même si on utilise des caractères spéciaux », nous explique-t-il.
Chez Nuglif Inc., il travaille spécifiquement sur La Presse+, l’application bien connue de La Presse. La salle de rédaction travaille sur des outils spéciaux pour cette édition : il y a des écosystèmes d’application développés à l’interne qu’il faut tester pour vérifier que tout fonctionne. C’est le travail de Julien et de ses sept collègues analystes assurance qualité.
Un métier en pleine évolution
Un autre aspect du travail de Julien est l’écriture de cas de tests : définir des stratégies de tests des systèmes informatiques et les mettre en place.
Traditionnellement, l’analyste assurance qualité faisait l’exercice d’effectuer ces tests manuellement. Mais le métier est en train d’évoluer et de se spécialiser avec l’automatisation.
Certains analystes développent maintenant des outils, appelés dans le jargon des « robots », qui font les tests eux-mêmes. Julien fait partie de ceux-là.
Un savoir-faire qui n’est pas indispensable pour être analyste assurance qualité (beaucoup continuent manuellement), mais qui est de plus en plus convoité, nous explique-t-il.
« C’est un besoin qui se fait de plus en plus sentir avec l’évolution de l’informatique et du marché : il faut livrer des itérations de logiciels de plus en plus rapidement et l’analyse humaine n’est plus assez rapide! Il faut des logiciels pour supporter cette rapidité d’exécution tout en maintenant la qualité de l’analyse ».
L’automatisation est clairement le défi n°1 dans son travail actuellement : « un challenge technique et un challenge en terme de pérennité », résume-t-il.
Transposer l’écriture de cas de tests de manière technique et automatisé est en effet un gros travail. Et les tests doivent rester valables au long terme car leur mise au point coûte très cher au client!
Un parcours (pas) tout tracé
Il n’y a pas de formation toute tracée pour devenir analyste assurance qualité en informatique.
Julien a d’ailleurs un parcours bien à lui : après une école d’ingénieur en France, il a commencé à travailler comme développeur au Québec (où il s’est installé pour une histoire de coeur!), avant d’arriver à l’assurance qualité un peu par hasard, en acceptant un poste chez Alstom.
Il attire toutefois notre attention sur le fait que, désormais, un baccalauréat en informatique est nécessaire pour faire son travail.
« Avant il n’y avait pas vraiment besoin de connaissances, les testeurs venaient de tous types d’horizons. Mais les systèmes sont devenus de plus en plus compliqués », explique-t-il.
Rigoureux, imaginatif… et diplomate!
Au-delà des compétences techniques, Julien nous énumère quelques qualités indispensables dans son travail :
- Rigoureux : être capable de documenter ce qu’on fait;
- Multitâches : être capable d’affronter plusieurs problèmes en parallèle;
- Flexible : à tout moment un développeur peut arriver avec une nouvelle version et il faut tout retester;
- Imaginatif : il faut penser aux choses auquel personne ne pense, cliquer là où personne n’irait cliquer;
- Avoir un bon caractère et de l’entregent.
« Celui qui teste passe un peu pour l’inspecteur des travaux finis », commente notre interlocuteur avec humour. « Parfois, il faut annoncer au développeur qu’il y a plusieurs choses qui ne marchent pas et il faut faire preuve de pédagogie. Il y a pas mal de relationnel dans ce boulot ! »
Certaines compétences développées dans ce métier peuvent d’ailleurs être utiles à bien d’autres choses ! Cinéphile passionné, Julien tient un blogue de cinéma depuis cinq ans (hallu-cine.net).
Comment arrive-t-il à tout faire? C’est parce que son métier lui a appris à maintenir un bon ratio entre productivité et qualité de l’exécution.
« L’informatique apprend à gérer pas mal de choses de front », analyse-t-il. « Avec les délais qu’on doit tenir, on nous répète toujours : “just enough”. C’est-à-dire arriver à être le plus efficace possible dans un temps limité, même si ce n’est pas parfait ».
De bons débouchés
L’avantage de ce métier, c’est qu’il y a de belles perspectives, car il y a beaucoup de besoins.
« Il y a une majorité de développeurs en informatique. Alors que des analystes assurance qualité, surtout spécialisés en automatisation, il n’y en a pas beaucoup, donc il y a beaucoup de demandes », souligne Julien.
Et comme l’informatique est présent presque partout, l’analyste assurance qualité a le luxe de choisir un milieu de travail qui lui plaît à titre personnel. C’est ce qu’a fait Julien avec La Presse.
« Avant, je travaillais sur des thermostats! Donc quitte à changer de travail, je voulais en trouver un qui soit plus proche de mes intérêts, et comme j’ai un intérêt particulier pour les médias, j’ai regardé si La Presse avait des offres d’emploi », raconte-t-il.
C’est surtout l’ambiance de travail que Julien apprécie à Nuglif / La Presse : un vrai esprit d’équipe, beaucoup d’autonomie et de la flexibilité.
Dernier avantage de ce métier très en demande, et non des moindres : le salaire. Comme il faut des analystes assurance qualité dans tous les domaines, les salaires sont assez élevés. Vu le manque de gens formés, ils sont en position de force pour négocier.
Les salaires démarrent à 50 000 $ par an et peuvent aller chercher jusque dans les 100 000 $. À noter qu’en comparaison aux employés à l’interne, les consultants externes, en raison de leurs frais, ont les rémunérations les plus élevées.
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