Les patrons canadiens en TI seraient-ils capables de laisser leurs courriels de côté en-dehors des heures de travail? La majorité d’entre eux pensent que oui, mais leurs employés en doutent fortement.
Selon un sondage réalisé par Robert Half Technology auprès de 500 travailleurs et 270 gestionnaires en TI au Canada, les leaders du milieu techno seraient d’accord à 58 % avec un « couvre-feu de courriels ». Les employés, eux, croient à 43 % que leur supérieur serait incapable de suivre la consigne.
Ces travailleurs eux-mêmes estiment à 48 % qu’ils « résisteraient mal à la tentation de vérifier leurs courriels après les heures de bureau. »
Une déconnexion nécessaire pour la productivité de l’entreprise
Pourtant, la déconnexion hors des heures de travail est importante, selon la directrice de district pour Robert Half Technology Deborah Bottineau : « Lorsqu’on est constamment en communication avec nos collègues, il peut devenir difficile de trouver du temps pourtant nécessaire pour décrocher et prendre un répit entre chaque journée de travail. »
La directrice de district pour Robert Half Technology, Deborah Bottineau.
« Bien que certains types de communication demeurent inévitables, le fait de répondre fréquemment à des demandes ou des courriels au-delà des heures normales peut mener au surmenage, avec pour effet d’avoir des employés moins productifs, moins créatifs et moins impliqués, poursuit Deborah Bottineau. Les superviseurs devraient encourager leur personnel à définir des périodes de réel “ décrochage ” et de recharge – en prêchant par l’exemple ».
Le décrochage technologique n’est visiblement pas gagné pendant les heures de congé, malgré le « droit à se déconnecter » reconnu déjà par plusieurs pays et examiné en ce moment-même par le gouvernement canadien au niveau des normes de travail.
