Se préparer pour une entrevue en TI au Québec
Jean-michel Clermont-goulet
14 février 2019
Carrière
3 minutes à lire
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Une vingtaine de personnes ont bravé les bancs de neige pour assister mercredi soir à un panel pour discuter d’entrevues d’embauche et de curriculums vitae au bar Meltdown, dans le Quartier latin.
Organisé par GANG DE DEVS, une association montréalaise ayant pour but de promouvoir le développement professionnel des développeurs de toutes spécialités dans le domaine du jeu vidéo, le panel regroupait Stéphanie Angrignon, recruteuse de talent chez rhum - humans and resources, et notre directrice Développement des affaires et partenariats, Catherine Duhaime.
Tous les deuxièmes mercredi du mois, GANG DE DEV organise des soirées au Meltdown, une chaîne française de bars dédiés au jeu vidéo et plus particulièrement au sport électronique, afin d’aider les étudiants et jeunes diplômés à entrer sur le marché du travail.
Les deux femmes étaient sur place pour offrir aux jeunes diplômés sur place des conseils concernant les préparations personnelle et professionnelle avant une entrevue d’embauche et les curriculums vitae.
Mot d’ordre : préparation
D’entrée de jeu, les deux panélistes sont unanimes. Avant une entrevue, il faut se préparer. Catherine Duhaime affirme qu’il ne faut pas négliger une quelconque recherche sur la compagnie à laquelle un candidat postule. « Vous n’avez pas besoin d’aller chercher bien loin, a-t-elle dit. Informez-vous sur les valeurs de l’entreprise, la culture de celle-ci, etc. »
Pour sa part, Mme Angrignon dit qu’en arrivant à l’entrevue, la personne doit savoir ce qu’elle veut faire. « Veux-tu toucher à tout, être un généraliste, ou te concentrer sur un domaine en particulier? », a-t-elle lancé, précisant qu’un employeur ne veut pas nécessairement d’une personne qui veut tout faire.
Lorsque vient le temps de discuter du portfolio, les deux femmes s’accordent pour dire qu’il est aussi important de préparer et le contenu, mais sa présentation de même. La recruteuse de rhum le dit, « présentez de la qualité et non de la quantité ».
Quoi ne pas dire, quoi ne pas faire
« Ne mentez pas », lance Stéphanie Angrignon d’emblée, en riant. La représentante d’Espresso-Jobs en rajoute en affirmant que les recruteurs « n’essaient pas de vous piéger, mais de vous aider ».
Les deux sont aussi d’accord sur une chose : la fameuse poignée de main. Selon elles, une poignée de main est un point névralgique d’une bonne ou mauvaise première impression.
Voici quelques autres conseils :
• Rester humble, mais ne pas trop pousser la confiance, car ça peut jouer contre le ou la candidate;
• Ne pas parler de salaire trop tôt, lors de l’entrevue. Le recruteur abordera le sujet en temps et lieu;
• Ne pas parler de manière négative d’un ancien employeur, mais bien neutre;
• Il n’est pas obligatoire de porter un veston et une cravate, surtout pour une entrevue dans le domaine des jeux vidéo (!).
Les deux recruteuses ont dissipé le doute de plusieurs : après une entrevue d’embauche, les candidats ont tout à fait le droit de contacter l’employeur pour faire un suivi et connaître les raisons d’un éventuel refus. Catherine et Stéphanie privilégient le courriel au coup de téléphone, par simplicité.
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