Espace publicitaire
Voici tout ce que vous auriez trouvé sur votre bureau si vous l’aviez nettoyé!
Martine Turenne
5 octobre 2018
Carrière
4 minutes à lire
190
Une pharmacie complète, de la bouffe pour survivre à l’apocalypse, des vêtements, des souliers, plein de souvenirs… et des cartes d’affaires!
Faire le ménage de son bureau et le tri de ses affaires font partie des « Je verrai à m’occuper de ça plus tard», explique Jenni Maier, éditrice en chef de The Muse.
Mais arrive un jour où on ne peut plus remettre au lendemain : il faut nettoyer, ranger, jeter. C’est ce qu’a fait l’auteure durant les deux semaines qui ont précédé son changement d’emploi. Et où elle a fait des découvertes surprenantes, qu’elle partage ici avec vous!
Sur le même sujet:
8 façons d’améliorer votre lieu de travail
Voici le bureau du futur
Lorsqu’elle reçoit une carte d’affaires, la réflexion qui vient à l’esprit de Jenni Maier est simple: « pourquoi ne pas la mettre directement dans le bac à recyclage? »
Évidemment, ce n’est pas ce qu’elle répondra à la personne qui lui aura tendu cette carte qu’elle range dans son sac. « Merci ! », dit-elle
« Et comme je réagis de cette façon, j’ai une tonne de cartes de visite qui se retrouvent dans le tiroir de mon bureau, confie-t-elle. Et passer à travers au cours des deux dernières semaines a été un voyage dans le passé. Mais les souvenirs étaient, disons, plus vagues que nostalgiques. »
Par exemple cette carte: Chad de Marketing Corp. « Euh... Je l'ai peut-être rencontré lorsque j'ai pris un fromage lors d’un événement. Ou non, peut-être qu'il était ce type dans l'ascenseur qui essayait de me vendre ses services… »
Bien sûr, les urgences surviennent au travail. «C’est la raison pour laquelle j’ai toujours veillé à avoir quelques produits de nécessités», écrit Jenni Maier.
Mais d’un simple baume pour les lèvres au parapluie, le tiroir de son bureau s’était transformé en allée entière de pharmacie.
« Bureau trop chaud? J'ai du déodorant! Repas trop épicée? J’ai des bonbons à la menthe, voire du pepto-bismol. »
Sans oublier les Tylenols, Zantac, anti-allergènes, etc.
Cela dit, l’auteure dit ne pas regretter ces excès. Même qu’elle a aussi des vêtements et des chaussures de rechange, au cas-où.
Vous savez ce que les ramasseux compulsifs disent toujours, écrit l’auteure: vous ne pouvez pas ouvrir une pharmacie dans votre bureau sans ouvrir aussi une épicerie. « C’est la raison pour laquelle j’ai assez de collations à moitié mangées et prêtes à servir à la seconde où quelqu'un dit: ‘l’apocalypse est arrivée et vous êtes pris au piège dans le bureau indéfiniment." »
Mais contrairement aux conseils relativement à sa pharmacie, Jenni Maier ne se félicite pas pour son entreposage de nourriture.« Je me suis promise de cesser d’agir comme si j’allais passer plus d’une journée à la fois au bureau », sans possibilités d’en sortir.
Jenni Maier confie avoir été ce genre d’enfant qui vivait pour le magasinage de la rentrée scolaire. « Rien ne m'excitait davantage qu'un nouveau paquet de feuilles lignées. Ainsi, dans le but de retrouver ce sentiment à l’âge adulte, j’ai pris l’horrible habitude de dire oui à toutes les fournitures de bureau qu’on me propose. »
Cela signifie que, même si 99% de son travail se passe sur un ordinateur, Mme Maier possède une agrafeuse, 19 paquets de notes autocollantes, deux sortes de bandes adhésives, et des surligneurs de quatre couleurs différentes.
« Rétrospectivement, j’aurais probablement obtenu la même satisfaction en ouvrant le placard des fournitures et en respirant simplement l’odeur des nouveaux cahiers. »
« OK, d'accord, vous m'avez attrapé. Je suis humaine et j'ai des émotions », avoue d’emblée Jenni Maier, lorsqu’est arrivé le moment douloureux de faire le tri dans ses souvenirs. « Il est difficile de quitter un emploi. Tout ce que j’ai ramassé et que j'essaie maintenant de jeter a un sens. »
L’auteure donne l’exemple de ce coupon de 5% de réduction sur un jus de 10 dollars qu’elle n’utilisera vraisemblablement jamais. Mais ce coupon lui rappelle un bon moment, celui d’un long déjeuner avec un collègue. Idem pour les accessoires d’un costume d’Halloween, une note de félicitation gribouillée sur un vieux papier…
« Ne vous méprenez pas, tout cela doit aller à la poubelle. Je vis à New York et je n’ai pas assez de place dans mon appartement pour garder tous mes souvenirs. Mais se séparer de ses souvenirs n’est pas facile. »
Tout comme dire adieu à un travail ne l’est pas non plus. Même si la suite des choses est enthousiasmante, dit Jenni Maier, et que nous sommes prêts pour un nouveau départ, « nous nous attachons à nos emplois, aux projets pour lesquels nous consacrons du temps et nous nous attachons aux personnes avec lesquelles nous travaillons ».
« C’est pourquoi, au moment de partir, conclue Jenni Maier, ce n’est pas seulement le temps de remettre nos clés et de prendre un verre d’adieu, mais aussi de dire au revoir à une partie de nous-mêmes. » Et parfois, nettoyer notre bureau nous rappellera à quel point notre travail représente une part importante de notre vie.
Faire le ménage de son bureau et le tri de ses affaires font partie des « Je verrai à m’occuper de ça plus tard», explique Jenni Maier, éditrice en chef de The Muse.
Mais arrive un jour où on ne peut plus remettre au lendemain : il faut nettoyer, ranger, jeter. C’est ce qu’a fait l’auteure durant les deux semaines qui ont précédé son changement d’emploi. Et où elle a fait des découvertes surprenantes, qu’elle partage ici avec vous!
Sur le même sujet:
8 façons d’améliorer votre lieu de travail
Voici le bureau du futur
1- Les cartes d’affaires
Lorsqu’elle reçoit une carte d’affaires, la réflexion qui vient à l’esprit de Jenni Maier est simple: « pourquoi ne pas la mettre directement dans le bac à recyclage? »
Évidemment, ce n’est pas ce qu’elle répondra à la personne qui lui aura tendu cette carte qu’elle range dans son sac. « Merci ! », dit-elle
« Et comme je réagis de cette façon, j’ai une tonne de cartes de visite qui se retrouvent dans le tiroir de mon bureau, confie-t-elle. Et passer à travers au cours des deux dernières semaines a été un voyage dans le passé. Mais les souvenirs étaient, disons, plus vagues que nostalgiques. »
Par exemple cette carte: Chad de Marketing Corp. « Euh... Je l'ai peut-être rencontré lorsque j'ai pris un fromage lors d’un événement. Ou non, peut-être qu'il était ce type dans l'ascenseur qui essayait de me vendre ses services… »
2. La pharmacie
Bien sûr, les urgences surviennent au travail. «C’est la raison pour laquelle j’ai toujours veillé à avoir quelques produits de nécessités», écrit Jenni Maier.
Mais d’un simple baume pour les lèvres au parapluie, le tiroir de son bureau s’était transformé en allée entière de pharmacie.
« Bureau trop chaud? J'ai du déodorant! Repas trop épicée? J’ai des bonbons à la menthe, voire du pepto-bismol. »
Sans oublier les Tylenols, Zantac, anti-allergènes, etc.
Cela dit, l’auteure dit ne pas regretter ces excès. Même qu’elle a aussi des vêtements et des chaussures de rechange, au cas-où.
3- L’épicerie
Vous savez ce que les ramasseux compulsifs disent toujours, écrit l’auteure: vous ne pouvez pas ouvrir une pharmacie dans votre bureau sans ouvrir aussi une épicerie. « C’est la raison pour laquelle j’ai assez de collations à moitié mangées et prêtes à servir à la seconde où quelqu'un dit: ‘l’apocalypse est arrivée et vous êtes pris au piège dans le bureau indéfiniment." »
Mais contrairement aux conseils relativement à sa pharmacie, Jenni Maier ne se félicite pas pour son entreposage de nourriture.« Je me suis promise de cesser d’agir comme si j’allais passer plus d’une journée à la fois au bureau », sans possibilités d’en sortir.
4. Les fournitures de bureau
Jenni Maier confie avoir été ce genre d’enfant qui vivait pour le magasinage de la rentrée scolaire. « Rien ne m'excitait davantage qu'un nouveau paquet de feuilles lignées. Ainsi, dans le but de retrouver ce sentiment à l’âge adulte, j’ai pris l’horrible habitude de dire oui à toutes les fournitures de bureau qu’on me propose. »
Cela signifie que, même si 99% de son travail se passe sur un ordinateur, Mme Maier possède une agrafeuse, 19 paquets de notes autocollantes, deux sortes de bandes adhésives, et des surligneurs de quatre couleurs différentes.
« Rétrospectivement, j’aurais probablement obtenu la même satisfaction en ouvrant le placard des fournitures et en respirant simplement l’odeur des nouveaux cahiers. »
5. Les souvenirs
« OK, d'accord, vous m'avez attrapé. Je suis humaine et j'ai des émotions », avoue d’emblée Jenni Maier, lorsqu’est arrivé le moment douloureux de faire le tri dans ses souvenirs. « Il est difficile de quitter un emploi. Tout ce que j’ai ramassé et que j'essaie maintenant de jeter a un sens. »
L’auteure donne l’exemple de ce coupon de 5% de réduction sur un jus de 10 dollars qu’elle n’utilisera vraisemblablement jamais. Mais ce coupon lui rappelle un bon moment, celui d’un long déjeuner avec un collègue. Idem pour les accessoires d’un costume d’Halloween, une note de félicitation gribouillée sur un vieux papier…
« Ne vous méprenez pas, tout cela doit aller à la poubelle. Je vis à New York et je n’ai pas assez de place dans mon appartement pour garder tous mes souvenirs. Mais se séparer de ses souvenirs n’est pas facile. »
Tout comme dire adieu à un travail ne l’est pas non plus. Même si la suite des choses est enthousiasmante, dit Jenni Maier, et que nous sommes prêts pour un nouveau départ, « nous nous attachons à nos emplois, aux projets pour lesquels nous consacrons du temps et nous nous attachons aux personnes avec lesquelles nous travaillons ».
« C’est pourquoi, au moment de partir, conclue Jenni Maier, ce n’est pas seulement le temps de remettre nos clés et de prendre un verre d’adieu, mais aussi de dire au revoir à une partie de nous-mêmes. » Et parfois, nettoyer notre bureau nous rappellera à quel point notre travail représente une part importante de notre vie.
Articles susceptibles de vous intéresser
Emplois susceptibles de vous intéresser
Montréal
Permanent à temps plein
Publié il y a 4 jours
Longueuil
Permanent à temps plein
Publié il y a 25 jours
Mes sauvegardes
Vous devez être connecté pour ajouter un article aux favoris
Connexion ou Créez un compte
Emploi favori
Vous devez être connecté pour pouvoir ajouter un emploi aux favories
Connexion
ou Créez un compte