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Il est spécialiste en croissance et innovation... à son compte!
Apolline Caron-Ottavi
20 février 2019
TI, Web, Actualités
6 minutes à lire
493
Faire du marketing, du code, de l’expérimentation technologique et de l’analyse de données tout à la fois? C’est possible.
Edouard Reinach a codé son premier site web à treize ans. Voilà qui donne une petite idée de son intérêt de longue date pour l’informatique. Mais pas seulement : son parcours diversifié lui a permis d’endosser le rôle assez touche-à-tout de spécialiste en croissance et innovation.
« Mon but dans la vie n’est pas d’être un spécialiste pointu sur un petit sujet, mais plutôt un excellent généraliste dans une catégorie de sujets », explique-t-il d’emblée à Espresso Jobs.
Après des études en communications et en marketing, à Concordia puis à l’UQAM, il a travaillé dans le domaine de la publicité avant d’ouvrir sa propre agence web. Le code, il l’a plutôt appris à la maison, en autodidacte. Il n’y a pas de voie tout tracée pour ce métier.
« Certains viennent purement du marketing et se sont mis à coder, d’autres sont des ingénieurs qui se sont mis au marketing. On vient tous d’horizons différents, c’est ça qui fait notre richesse. Et à ça s’ajoute l’esprit critique et l’expérience », commente Edouard.
Il s’est aperçu au fil du temps que son expertise acquise au gré des expériences était particulièrement utile pour les entreprises qui cherchaient à obtenir une croissance rapide. C’est en décrochant un poste chez Urbania qu’il a pu mettre à l’épreuve tout ce qu’il savait.
Un passage à l’acte concluant, puisqu’il a contribué à ce que le magazine se hisse au 5e rang des magazines numériques francophones les plus lus au Québec…
Après avoir quitté Urbania à l’été 2018 pour se lancer dans de nouvelles aventures, le jeune professionnel de 33 ans s’est mis à son compte et travaille avec différents clients. Il s’implique notamment au sein d’une jeune start-up d’intelligence artificielle et de recrutement, Workali.
« Je suis en indépendant mais avec différents petits projets d’affaires. Je suis un peu un électron libre », résume-t-il.
Pour ce spécialiste de la croissance, celle-ci ne dépend que rarement du marketing uniquement : il faut aussi un bon produit. Dans cette optique, son travail embrasse tous les aspects qui mènent à la croissance d’une entreprise, et non seulement sa visibilité.
Il touche en cela à une palette de tâches plus large que celui qui ne s’occupe que du marketing ou que du SEO, par exemple. S’il en a besoin, il fait appel à des spécialistes de certains domaines en tant que pigistes.
« Créativité, données, technologie », voilà comment Edouard décrit les trois volets de son travail. Or cette expertise ne court pas tant les rues : peu de gens réunissent des compétences en technologie, en marketing et en analyse de données.
« Si on va voir un spécialiste en référencement / SEO, il va dire sûrement dire que le problème à régler c’est avec le SEO. Or, le généraliste va voir tous les aspects. Je peux interagir avec tous les départements de l’entreprise, d’ailleurs. L’idée c’est avant tout de faire croître l’entreprise : et donc prendre en compte la bigger picture », souligne-t-il.
Edouard n’approche d’ailleurs sa clientèle en se basant sur la taille ou le type d’industrie. Il est intéressé par les clients qui veulent une croissance rapide et qui sont prêts pour cela à prendre des risques. Car l’un sans l’autre n’est pas cohérent, insiste-t-il.
Dans cette approche plurielle, il faut d’abord faire une analyse fine du marché, comprendre à quelle clientèle on s’adresse. Ensuite, il faut reconsidérer le produit que l’on vend en fonction de son analyse.
Le spécialiste en croissance et innovation utilise son expérience en marketing pour rendre le produit meilleur. Pour Urbania par exemple, Edouard s’est occupé de la refonte du site.
Pour optimiser le site, Edouard ne s’est pas contenté d’appliquer ses connaissances en marketing. Il a aussi étudié quelle version du site pouvait être la plus performante.
« J’ajoutais une expérience au site toutes les deux ou trois semaines : c’est-à-dire des outils permettant de trier les personnes en visite et qui voyaient différentes versions du site. Je voyais si telle version ne provoquait pas de réaction, ou si telle version faisait cliquer… On recueille ainsi énormément de données qu’on peut analyser », précise-t-il.
Le dernier aspect de son travail consiste en l’ajout de technologie. Les entreprises achètent souvent leur visibilité en ligne. Edouard peut prendre en charge cet aspect mais il utilise aussi la technologie pour créer de la croissance.
Cette dernière composante est ce qu’on appelle le growth hacking. Une notion inspirée de la Silicone Valley, où des start-up ont su mêler avancée technologique, expérience en marketing et créativité (en raison parfois du manque de moyens) pour croître rapidement.
« Je n’aime pas ce terme car il y a du hacking éthique et du hacking non éthique. C’est juste la partie éthique qui m’intéresse : utiliser la technologie pour changer la méthodologie. Mais j’ai trouvé cette approche du growth hacking logique. Et des communautés se sont créées autour de ce terme, ce qui m’a permis de discuter avec plein de gens », précise-t-il.
Il s’agit par exemple d’avoir recours à des robots pour mettre des contenus sur Google Ads, plutôt que de le faire soi-même : les algorithmes sont souvent beaucoup plus efficaces.
Mais Edouard nous alerte sur le manque d’éthique de certains growth hackers : fausses promesses, faux sites, fausses publicités. Leur objectif est de présenter un chiffre de croissance spectaculaire à leur client, peu importe si le public est mal ciblé - et mécontent d’être floué.
Edouard tient à sa ligne éthique : rejoindre les gens avec les outils traditionnels qui sont acceptés de tous, sans qu’il n’y ait rien de malicieux dans sa démarche.
« Avec moi, la chiffre de croissance est peut-être moins élevé, mais le taux de désincription reste stable! Il faut voir les choses sur le long terme. Et si demain on doit expliquer notre travail dans un média, il faut qu’on ait rien à se reprocher », explique-t-il.
Pour orchestrer tout cela, deux qualités sont importantes aux yeux de Edouard : la curiosité et la capacité à douter, qui donnent l’énergie de continuer à fouiller des questions en profondeur.
« Je m’inspire un peu de la méthode scientifique! Les grandes découvertes n’arrivent pas avec un eurêka : les scientifiques regardent des données, voient quelque chose d’intéressant, s’aperçoivent qu’ils ont découvert quelque chose sans même le savoir... », dit-il.
Edouard tient aussi à son équilibre entre carrière et vie privée. Avec une compagne aux études à temps plein, il doit s’occuper de sa fille pendant la semaine. Donc plus question de faire des heures supplémentaires à n’en plus finir comme il a pu le faire auparavant :
« Je refuse de travailler le weekend, et je ne crois pas au mythe de la personne qui travaille 80 heures par semaine, on ne fait pas mieux et pas plus qu’en 40 heures. Quand on arrête de travailler à 17h, on n’a pas le temps de procrastiner ».
Faire des choses qui nous tiennent à coeur est aussi essentiel pour trouver son équilibre. Edouard s’implique ainsi bénévolement, en plus de son contrat, auprès de l’organisme Pour 3 points, qui forme des coachs (sportifs mais aussi de vie) pour les jeunes des milieux défavorisés.
Edouard Reinach a codé son premier site web à treize ans. Voilà qui donne une petite idée de son intérêt de longue date pour l’informatique. Mais pas seulement : son parcours diversifié lui a permis d’endosser le rôle assez touche-à-tout de spécialiste en croissance et innovation.
« Mon but dans la vie n’est pas d’être un spécialiste pointu sur un petit sujet, mais plutôt un excellent généraliste dans une catégorie de sujets », explique-t-il d’emblée à Espresso Jobs.
Un parcours diversifié
Après des études en communications et en marketing, à Concordia puis à l’UQAM, il a travaillé dans le domaine de la publicité avant d’ouvrir sa propre agence web. Le code, il l’a plutôt appris à la maison, en autodidacte. Il n’y a pas de voie tout tracée pour ce métier.
« Certains viennent purement du marketing et se sont mis à coder, d’autres sont des ingénieurs qui se sont mis au marketing. On vient tous d’horizons différents, c’est ça qui fait notre richesse. Et à ça s’ajoute l’esprit critique et l’expérience », commente Edouard.
Il s’est aperçu au fil du temps que son expertise acquise au gré des expériences était particulièrement utile pour les entreprises qui cherchaient à obtenir une croissance rapide. C’est en décrochant un poste chez Urbania qu’il a pu mettre à l’épreuve tout ce qu’il savait.
Un passage à l’acte concluant, puisqu’il a contribué à ce que le magazine se hisse au 5e rang des magazines numériques francophones les plus lus au Québec…
Après avoir quitté Urbania à l’été 2018 pour se lancer dans de nouvelles aventures, le jeune professionnel de 33 ans s’est mis à son compte et travaille avec différents clients. Il s’implique notamment au sein d’une jeune start-up d’intelligence artificielle et de recrutement, Workali.
« Je suis en indépendant mais avec différents petits projets d’affaires. Je suis un peu un électron libre », résume-t-il.
Créativité, données, technologie
Pour ce spécialiste de la croissance, celle-ci ne dépend que rarement du marketing uniquement : il faut aussi un bon produit. Dans cette optique, son travail embrasse tous les aspects qui mènent à la croissance d’une entreprise, et non seulement sa visibilité.
Il touche en cela à une palette de tâches plus large que celui qui ne s’occupe que du marketing ou que du SEO, par exemple. S’il en a besoin, il fait appel à des spécialistes de certains domaines en tant que pigistes.
« Créativité, données, technologie », voilà comment Edouard décrit les trois volets de son travail. Or cette expertise ne court pas tant les rues : peu de gens réunissent des compétences en technologie, en marketing et en analyse de données.
« Si on va voir un spécialiste en référencement / SEO, il va dire sûrement dire que le problème à régler c’est avec le SEO. Or, le généraliste va voir tous les aspects. Je peux interagir avec tous les départements de l’entreprise, d’ailleurs. L’idée c’est avant tout de faire croître l’entreprise : et donc prendre en compte la bigger picture », souligne-t-il.
Edouard n’approche d’ailleurs sa clientèle en se basant sur la taille ou le type d’industrie. Il est intéressé par les clients qui veulent une croissance rapide et qui sont prêts pour cela à prendre des risques. Car l’un sans l’autre n’est pas cohérent, insiste-t-il.
Différentes approches
Dans cette approche plurielle, il faut d’abord faire une analyse fine du marché, comprendre à quelle clientèle on s’adresse. Ensuite, il faut reconsidérer le produit que l’on vend en fonction de son analyse.
Le spécialiste en croissance et innovation utilise son expérience en marketing pour rendre le produit meilleur. Pour Urbania par exemple, Edouard s’est occupé de la refonte du site.
Pour optimiser le site, Edouard ne s’est pas contenté d’appliquer ses connaissances en marketing. Il a aussi étudié quelle version du site pouvait être la plus performante.
« J’ajoutais une expérience au site toutes les deux ou trois semaines : c’est-à-dire des outils permettant de trier les personnes en visite et qui voyaient différentes versions du site. Je voyais si telle version ne provoquait pas de réaction, ou si telle version faisait cliquer… On recueille ainsi énormément de données qu’on peut analyser », précise-t-il.
Le dernier aspect de son travail consiste en l’ajout de technologie. Les entreprises achètent souvent leur visibilité en ligne. Edouard peut prendre en charge cet aspect mais il utilise aussi la technologie pour créer de la croissance.
Growth hacking éthique
Cette dernière composante est ce qu’on appelle le growth hacking. Une notion inspirée de la Silicone Valley, où des start-up ont su mêler avancée technologique, expérience en marketing et créativité (en raison parfois du manque de moyens) pour croître rapidement.
« Je n’aime pas ce terme car il y a du hacking éthique et du hacking non éthique. C’est juste la partie éthique qui m’intéresse : utiliser la technologie pour changer la méthodologie. Mais j’ai trouvé cette approche du growth hacking logique. Et des communautés se sont créées autour de ce terme, ce qui m’a permis de discuter avec plein de gens », précise-t-il.
Il s’agit par exemple d’avoir recours à des robots pour mettre des contenus sur Google Ads, plutôt que de le faire soi-même : les algorithmes sont souvent beaucoup plus efficaces.
Mais Edouard nous alerte sur le manque d’éthique de certains growth hackers : fausses promesses, faux sites, fausses publicités. Leur objectif est de présenter un chiffre de croissance spectaculaire à leur client, peu importe si le public est mal ciblé - et mécontent d’être floué.
Edouard tient à sa ligne éthique : rejoindre les gens avec les outils traditionnels qui sont acceptés de tous, sans qu’il n’y ait rien de malicieux dans sa démarche.
« Avec moi, la chiffre de croissance est peut-être moins élevé, mais le taux de désincription reste stable! Il faut voir les choses sur le long terme. Et si demain on doit expliquer notre travail dans un média, il faut qu’on ait rien à se reprocher », explique-t-il.
Trouver le bon équilibre
Pour orchestrer tout cela, deux qualités sont importantes aux yeux de Edouard : la curiosité et la capacité à douter, qui donnent l’énergie de continuer à fouiller des questions en profondeur.
« Je m’inspire un peu de la méthode scientifique! Les grandes découvertes n’arrivent pas avec un eurêka : les scientifiques regardent des données, voient quelque chose d’intéressant, s’aperçoivent qu’ils ont découvert quelque chose sans même le savoir... », dit-il.
Edouard tient aussi à son équilibre entre carrière et vie privée. Avec une compagne aux études à temps plein, il doit s’occuper de sa fille pendant la semaine. Donc plus question de faire des heures supplémentaires à n’en plus finir comme il a pu le faire auparavant :
« Je refuse de travailler le weekend, et je ne crois pas au mythe de la personne qui travaille 80 heures par semaine, on ne fait pas mieux et pas plus qu’en 40 heures. Quand on arrête de travailler à 17h, on n’a pas le temps de procrastiner ».
Faire des choses qui nous tiennent à coeur est aussi essentiel pour trouver son équilibre. Edouard s’implique ainsi bénévolement, en plus de son contrat, auprès de l’organisme Pour 3 points, qui forme des coachs (sportifs mais aussi de vie) pour les jeunes des milieux défavorisés.
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