L’Internet des objets, la prochaine révolution
Florence Breton
14 novembre 2017
Carrière, TI
2 minutes à lire
970
On les appelle aussi «objets connectés». Et ils transformeront le monde du travail...
Au cours des prochaines années, notre quotidien sera transformé par l’Internet des objets (IoT), qui pourrait représenter un marché de 4 000 à 11 000 milliards de dollars dès 2025 ! Bien que le Québec connaît du retard en la matière, il est encore temps de participer à cette révolution, selon Vincent Sabourin, cofondateur du Consortium Innovation.
L’IoT fait essentiellement référence aux objets qui deviennent intelligents par la connexion. Dans les années à venir, on les retrouvera un peu partout: à la maison, sur les lieux de travail.
Voitures et machines à café autonomes, bâtiments et avions intelligents, les applications sont nombreuses et les besoins en main-d’œuvre iront en grandissant, affirme sans équivoque Vincent Sabourin. On évalue la croissance du nombre d’objets connectés à près de 20% d’ici trois ans.
Vers une importante pénurie de main-d’oeuvre
« La grande majorité des emplois de demain d'un étudiant à l'école primaire n'existent pas encore », prévient celui qui est aussi professeur de stratégie des affaires à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Il rappelle que le secteur des technologies de l’information traverse déjà une grande pénurie de main-d’œuvre. Les entreprises devront redoubler d’efforts pour attirer et garder les techniciens, ingénieurs et informaticiens dans leurs équipes. « Contrairement à la génération X et même aux derniers Baby-Boomers, on va devoir chouchouter beaucoup les employés », croit Vincent Sabourin.
La révolution de l’IoT est présentement en cours et le Québec doit rapidement combler un manque, selon l’expert. Les États-Unis ont une longueur d’avance, mais le Québec devance tout de même les pays européens à ce chapitre. « Il ne faut pas attendre avant de joindre la parade. »
Des choix à faire dès le secondaire
Le professeur en stratégie des affaires insiste sur l’importance de suivre les cours de mathématiques et de physique dès le secondaire, puisqu’ils constituent une importante porte d’entrée vers de nombreuses techniques d’avenir.
Vincent Sabourin estime que la jeune génération se doit d’être polyvalente. « C’est un tout autre monde. Il faut connaître un peu l’électronique, un peu l’informatique et surtout, être capable d’apprendre et de comprendre,» affirme le professeur.
« Souvent, les prérequis ne sont pas là. Il faut comprendre les calculs que fait la machine, explique Vincent Sabourin. Le robot fait des tâches qu’aucun être humain n’est capable de faire », ajoute-t-il.
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