Scrum master chez Absolunet : le psychologue de l’équipe !

Pour mener son équipe à bon port, le scrum master doit agir comme un coach ou un psychologue, estime Salim Bouassida, de l’agence eCommerce Absolunet.

Après avoir grandi et étudié en Tunisie, Salim Bouassida a déménagé au Canada dans l’objectif de poursuivre des études en anglais. C’est à Vancouver qu’il étudie d’abord en génie, pour bifurquer ensuite vers les sciences informatiques.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser au travail de scrum master ?

Pendant ma dernière année universitaire, j'ai fait un stage avec plusieurs étudiants. On devait faire une équipe scrum. J'ai tenu la position de scrum master. Ça m'avait beaucoup plu. Puis, j'ai déménagé à Toronto. Rapidement, je me suis rendu compte que ce n'était pas facile de trouver une position de scrum master après l'université. J'ai eu beaucoup de chances. J'ai été embauché chez une compagnie qui s'appelle maintenant Densify.

Comment s’est passé votre processus d’embauche chez Absolunet ?

Puisque j'étais à Toronto, j'alignais plusieurs entrevues et je venais à Montréal pendant quelques jours. La fois où j'ai eu l'entrevue avec Absolunet, j’en avais trois ou quatre autres dans la journée. La recruteuse m'a dit: «Je veux qu'on soit les premiers, je veux que l'entrevue soit à 9h du matin.» J'ai accepté. J'ai adoré l'énergie de l’équipe. Je suis parti faire mes autres entrevues. Le jour même, je reçois un coup de fil de la recruteuse. Elle m'a dit : «On va être direct avec toi, on te veut et on va te faire une offre tout de suite.» C'est arrivé en moins de 24 heures. Chez Absolunet, quand ils veulent quelque chose, ils se battent pour ça!

En quoi consiste le travail de scrum ?

Un scrum, c'est principalement dans le développement de logiciel web. Il y a des compagnies qui l'utilisent pour le marketing. J'essaie de déterminer la priorité au niveau des risques techniques. Tous les matins, l'équipe détermine le plan d'action pour la journée. Mon rôle est de m'assurer que la rencontre soit la plus productive possible et je dois faire en sorte qu'il y ait une bonne communication.

Tu dois faire en sorte que l’équipe scrum soit assez mature pour être auto-organisée. Ce n'est pas facile. Les variables et les membres de l'équipe changent tout le temps. Lorsqu'il y a un problème, tu ne peux pas forcément dire la solution à l'équipe. Tu dois les guider vers la solution. Puisqu'on veut que ce soit des équipes qui s'organisent elles-mêmes, si on leur donne tout le temps des réponses, ça ne marchera jamais. Alors tu essaies de les guider vers la bonne réponse en posant les bonnes questions.

Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

Je travaille beaucoup avec les développeurs, l'équipe marketing, les directeurs de compte et le directeur adjoint. Je collabore tant avec les gens de Montréal que ceux de notre bureau situé à Boisbriand.

Qu’aimez-vous le plus dans votre travail ?

Tu es en quelque sorte un coach, un psychologue, quelqu'un qui résout des problèmes. Si un développeur est bloqué sur quelque chose, je m'assoie avec lui. Je n'ai pas besoin de rentrer dans le code ou de le lire pour comprendre ce qui se passe. Il suffit de lui poser une question qui va le faire réfléchir d'une autre façon et parfois il trouve la solution.

Quel genre de personnalité est nécessaire pour être scrum master?

Ça prend quelqu'un de très organisé qui doit être capable de communiquer facilement avec les membres de l'équipe et qui arrive à déterminer les problèmes avant qu'ils arrivent, en essayant d'apporter les solutions.

Qu’appréciez-vous le plus de vos conditions de travail?

Les heures de travail sont assez courtes. Il y a un groupe social où plusieurs événements sont organisés comme la cabane à sucre ou un tournoi de hockey par exemple. Tous les vendredis, il y a l'AbsoBar. Pour ceux qui ont des enfants, la conciliation travail-famille est très bien aussi. Honnêtement, tous les jours je me dis qu'on a vraiment de la chance d'être dans cette compagnie.