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Communication marketing : l’essentielle formation continue
Florence Tison
30 avril 2019
Carrière, Communication et Marketing
3 minutes à lire
274
Comme ça, vous voulez une carrière en communication marketing! Êtes-vous prêt à être un étudiant à vie?
Valeur ajoutée pour le CV, certes! Mais la formation continue n’est pas seulement importante pour se vendre aux employeurs du domaine des communications et du marketing : elle l’est autant (sinon plus!) pour faire perdurer sa carrière dans un secteur qui se renouvelle constamment.
« Il y a tellement de changement que c’est une profession dans laquelle il faut se tenir à jour, souligne le professeur de communications et titulaire de la chaire en relations publiques et communication, marketing à l’UQAM Bernard Motulsky, et ce n’est pas tellement évident parce que les technologies changent énormément, les plateformes se multiplient, les comportements et caractéristiques des publics changent beaucoup aussi. »
« C’est le plaisir de ce travail-là, mais ca peut aussi constituer un stress, poursuit le professeur. Ça dépend de sa personnalité. »
Les professionnels en communication marketing ne semblent pas suivre le conseil du professeur Bernard Motulsky.
TechnoCOMPÉTENCES indiquait dans son Diagnostic sectoriel de 2018 que les travailleurs québécois du milieu des technologies de l’information et communication (TIC) ne consacrent que 1 % de leur temps à leur formation.
« Ils ont peu de temps à consacrer à la formation formelle et préfèrent se développer dans l’action, » explique à TechnoCOMPÉTENCES Jean-Philippe Bradette, vice-président, stratégie de formation chez Ellicom.
La firme Deloitte va plus loin encore en affirmant que les deux tiers de ces travailleurs n’ont pas assez de temps pour effectuer leurs propres tâches de toute façon. Par ailleurs, la majorité des travailleurs en TIC refusent de passer plus de quatre minutes devant une vidéo d’apprentissage en ligne.
Ça part mal, d’autant plus que la formation continue n’englobe pas que le parcours scolaire, et loin de là!
Il existe bien sûr de nombreuses formations académiques intéressantes pour compléter ses connaissances, mais la formation continue ne s’arrête pas là. En communication marketing, ce doit être une quête constante, une habitude de vie.
« Ce n’est pas tellement s’asseoir dans une salle de classe, indique le professeur Bernard Motulsky, mais être à l’affût de tout ce qui se passe, tester des choses, observer! Ça fait partie de la débrouillardise. Il n’y a pas de programme pour vous expliquer comment s’adapter au monde. »
Le professeur donne l’exemple du relationniste de presse, qui doit constamment s’informer pour «savoir ce qu’il se passe dans les médias, quels sont les nouveaux cahiers, les nouveaux intérêts, quels sont les supports qu’il faut utiliser... »
La PDG de Zen Media Shama Hyder confiait il y a quelques jours au magazine Forbes qu’elle consacre encore (après plus d’une décennie dans le domaine!) une bonne heure ou deux chaque jour à l’apprentissage continu.
« De toutes les industries, le marketing est l’une de celles à l’évolution la plus rapide, expose la PDG. Si vous êtes à la recherche d’une carrière où vous n’aurez qu’à maîtriser une poignée de compétences et être parti pour la vie, alors ce domaine n’est pas fait pour vous. Ce qui fonctionnait il y a six mois peut très bien ne plus fonctionner demain. »
Choisir le domaine des communications et du marketing, c’est donc choisir d’être un étudiant à vie! Y êtes-vous prêt?
Valeur ajoutée pour le CV, certes! Mais la formation continue n’est pas seulement importante pour se vendre aux employeurs du domaine des communications et du marketing : elle l’est autant (sinon plus!) pour faire perdurer sa carrière dans un secteur qui se renouvelle constamment.
« Il y a tellement de changement que c’est une profession dans laquelle il faut se tenir à jour, souligne le professeur de communications et titulaire de la chaire en relations publiques et communication, marketing à l’UQAM Bernard Motulsky, et ce n’est pas tellement évident parce que les technologies changent énormément, les plateformes se multiplient, les comportements et caractéristiques des publics changent beaucoup aussi. »
Bernard Motulsky, professeur de communications et titulaire de la chaire en relations publiques et communication, marketing à l’UQAM.
« C’est le plaisir de ce travail-là, mais ca peut aussi constituer un stress, poursuit le professeur. Ça dépend de sa personnalité. »
Pas le temps, pas le goût? Pas la bonne carrière!
Les professionnels en communication marketing ne semblent pas suivre le conseil du professeur Bernard Motulsky.
TechnoCOMPÉTENCES indiquait dans son Diagnostic sectoriel de 2018 que les travailleurs québécois du milieu des technologies de l’information et communication (TIC) ne consacrent que 1 % de leur temps à leur formation.
« Ils ont peu de temps à consacrer à la formation formelle et préfèrent se développer dans l’action, » explique à TechnoCOMPÉTENCES Jean-Philippe Bradette, vice-président, stratégie de formation chez Ellicom.
La firme Deloitte va plus loin encore en affirmant que les deux tiers de ces travailleurs n’ont pas assez de temps pour effectuer leurs propres tâches de toute façon. Par ailleurs, la majorité des travailleurs en TIC refusent de passer plus de quatre minutes devant une vidéo d’apprentissage en ligne.
Ça part mal, d’autant plus que la formation continue n’englobe pas que le parcours scolaire, et loin de là!
La formation continue : à chaque jour
Il existe bien sûr de nombreuses formations académiques intéressantes pour compléter ses connaissances, mais la formation continue ne s’arrête pas là. En communication marketing, ce doit être une quête constante, une habitude de vie.
« Ce n’est pas tellement s’asseoir dans une salle de classe, indique le professeur Bernard Motulsky, mais être à l’affût de tout ce qui se passe, tester des choses, observer! Ça fait partie de la débrouillardise. Il n’y a pas de programme pour vous expliquer comment s’adapter au monde. »
Le professeur donne l’exemple du relationniste de presse, qui doit constamment s’informer pour «savoir ce qu’il se passe dans les médias, quels sont les nouveaux cahiers, les nouveaux intérêts, quels sont les supports qu’il faut utiliser... »
Même au top...
La PDG de Zen Media Shama Hyder confiait il y a quelques jours au magazine Forbes qu’elle consacre encore (après plus d’une décennie dans le domaine!) une bonne heure ou deux chaque jour à l’apprentissage continu.
« De toutes les industries, le marketing est l’une de celles à l’évolution la plus rapide, expose la PDG. Si vous êtes à la recherche d’une carrière où vous n’aurez qu’à maîtriser une poignée de compétences et être parti pour la vie, alors ce domaine n’est pas fait pour vous. Ce qui fonctionnait il y a six mois peut très bien ne plus fonctionner demain. »
Choisir le domaine des communications et du marketing, c’est donc choisir d’être un étudiant à vie! Y êtes-vous prêt?
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