Comment retenir les talents dans les emplois technos (2ème partie)

Mieux gérer les attentes, et mieux cibler les formations, nous dit cet expert...

Retenir les employés dans les entreprises technologiques n’est pas chose facile

Le salaire bien sûr est important mais ce n’est pas uniquement ce qui motive ces professionnels, écrit Stephen J. Vaughan Nicols, dans un article paru sur Dice.com.

Le manque de reconnaissance et l’impossibilité de travailler  à l’extérieur du bureau sont des facteurs qui font fuir les jeunes talents, apprenait-on dans le premier volet de ce dossier. Et cette fuite coûte cher: entre six et neuf mois de salaire.

Voici d’autres stratégies à adopter afin que votre entreprise ne se transforme pas en portes tournantes...

Gérer les attentes

La rétention des employés passe également par la gestion des attentes. Le conférencier Alfred Poor invite les candidats à soupeser davantage les avantages d’un poste afin de modérer leurs attentes quant aux promotions et aux augmentations. « Les patrons devraient les faire travailler en équipe dès le début, ce qui leur donnerait rapidement une bonne idée de leur propre valeur », souligne l’expert.

Mieux cibler les formations

Une nouvelles étude menée par  DevelopIntelligence montre que la plupart des employés passent plus de sept heures par semaine en formation en dehors de leurs heures de travail. Également, les personnes sondées avouent suivre seulement deux heures par semaine les sessions offertes par leur employeur. Visiblement, les cours offerts par les entreprises ne sont pas à la hauteur...

Le recruteur Joe Maglione estime quant à lui que sa compagnie -WWT Asynchrony Labs- maintient un faible taux de désistements grâce à un programme de perfectionnement pertinent. « Chez nous, par exemple, notre partenariat avec Apple Mobility nous permet d’inclure les salariés sur des projets de qualité et de développer des compétences », a-t-il souligné.

Un récent sondage de CompTIA, réalisé auprès de 820 professionnels des IT,  montre que plus de la moitié d’entre eux (53 %) veut davantage de ressources pour la formation, près de la moitié (48 %) souhaite plus de possibilités d’avancement et que 44 % désire davantage d’outils technologiques.

Et la vie privée ?

Mais il y a aussi l’équilibre entre la vie privée et le travail qui demeure  un motif d’inquiétude. Trave Harmon, PDG de Triton Technologies, concède qu‘après 17 heures les clients doivent payer beaucoup plus cher pour obtenir un service. Il ajoute : « Nos techniciens ne sont pas des esclaves. »