Spécialiste en marketing web et entrepreneure!

Eugénie, spécialiste en SEO et SEM, a décidé de fonder sa propre compagnie! Elle nous raconte son parcours. Inspirante!

Eugénie Delhaye est spécialiste en marketing web et en stratégies digitales. Du haut de ses 30 ans, elle est à la tête de My Little Big Web, une entreprise dont elle est la co-fondatrice.

Que fait-elle? Eugénie est plus précisément experte en SEO et SEM. Avant de continuer plus avant, faisons le point sur ces acronymes parfois opaques pour les novices :

Le SEO (pour Search Engine Optimisation) ou référencement naturel, regroupe toutes les techniques pour optimiser le positionnement d’un site sur les engins de recherche naturellement, c’est-à-dire sans payer de publicités.

Le SEM (pour Search Engine Marketing) comprend les techniques du SEO mais aussi du SEA (pour Search Engine Advertising), soit les techniques d’optimisation du référencement payantes : Google Ads, Facebook Ads, la publicité en ligne…

De la polyvalence

Eugénie maîtrise donc ces techniques, ainsi que tout ce qui est analytique : suivre les performances (notamment avec Google Analytics) et analyser ce qui peut être amélioré.

Pour elle, les deux sont complémentaires, mais ce ne sont pourtant pas tous les spécialistes en marketing web qui maîtrisent tous les volets du processus : certains ne s’occupent que du SEO, ou de Google Ads, etc...

« J’ai eu la chance de tout faire dans mon parcours », explique Eugénie. « Lorsque j’ai travaillé chez Microsoft, j’ai commencé à vraiment expérimenter le marketing web. J’ai acquis un expérience en SEO, et on faisait aussi des campagnes de marketing en ligne pour les partenaires de Microsoft ».

Après son expérience chez Microsoft, la jeune professionnelle s’est lancée à son compte, proposant des services en tant que travailleur autonome. Là encore, elle a eu l’occasion de toucher à tout : les clients amenant différentes problématiques, elle s’est confrontée à différentes spécialités.

D’indépendante à entrepreneure

Puis Eugénie a fondé My Little Big Web avec son compagnon, Maxence Pezzetta. Après s’être rencontrés à Microsoft, ils ont voyagé autour du monde avant de choisir de s’installer au Québec (dont le milieu du web était en pleine expansion et dont ils n’avaient entendu dire que du bien!).

Leur entreprise de marketing web, créée en 2013, a depuis grossi doucement mais sûrement et son équipe compte aujourd’hui une vingtaine de membres.

Leur credo? La proximité avec les clients. C’est par exemple Maxence lui-même qui répond au téléphone. Cette proximité va de pair avec une relation de confiance.

Eugénie souligne que l’entreprise s’adresse à des clients de différents secteurs d’activités pour mieux les servir : « On préfère avoir des clients variés plutôt que des clients qui vont se faire concurrence », résume-t-elle.

Ses compétences variées et son statut d’entrepreneure font aussi qu’elle donne régulièrement des conférences ainsi que des formations aux entreprises. Cette volonté de pédagogie et de vulgarisation sous-tend d’ailleurs le concept de sa compagnie.

De la transparence

« Quand on a créé My Little Big Web, c’était pour répondre à un besoin de transparence. Transparence sur le processus, sur les prix… Les clients sont contents d’avoir affaire à des spécialistes accessibles. Quand on a fini quelque chose avec eux, ils ont compris tout ce qu’on leur a dit ! », raconte Eugénie.

Le web peut en effet être obscur pour le commun des mortels… et un peu paniquant. Si certains clients viennent avec des besoins bien précis, la jeune entrepreneure explique que d’autres arrivent sans trop savoir ce qu’ils veulent faire.

En ce cas, l’équipe analyse la situation, évalue quelle solution serait la plus adaptée (réseaux sociaux, publicité, SEO) et développe une stratégie.

Ils aident parfois aussi les clients à mieux comprendre les différentes étapes et à planifier leur budget : pour leur éviter par exemple de mettre tout leur argent dans la conception du site et ne plus rien avoir pour le marketing web, ce qui ferait que le site ne serait pas visible.

« Comme on s’occupe de tout le processus, on n’a pas d’intérêt à inciter la personne à mettre tout son argent dans un seul aspect, comme le site web », explique Eugénie.

Un accompagnement complet

La structure de My Little Big Web lui permet de se démarquer. Son originalité? Aucune sous-traitance et la présence d’un pôle de programmation web à l’interne, ce qui est relativement rare à Montréal.

« On n’a pas de vendeurs, on ne sous-traite pas, donc on a un meilleur contrôle sur les plannings. Et aussi, tout le monde dans l’équipe peut expliquer ce qu’il se passe directement au client » précise Eugénie.

Quand au pôle de programmation à l’interne, cela permet d’accompagner les clients dans l’ensemble de la stratégie numérique s’ils le souhaitent.

Selon que le client désire une simple stratégie SEO ou un accompagnement complet, de la création du site à son référencement, il mobilise donc plus ou moins de pôles au sein de l’entreprise : le pôle SEO, la publicité, la programmation…

« C’est bien d’avoir des gens spécialisés car ça permet de maîtriser ce qu’on fait et de trouver le temps de faire des tests », explique Eugénie. Car l’un des gros défis du métier est de se mettre à jour…

Un milieu qui bouge

Le domaine de l’informatique demande en effet un bonne adaptation aux changements.

« Ça évolue tellement, ce qu’on faisait il y a dix ans n’a rien à voir avec ce qu’on fait maintenant ! Il faut toujours continuer à remettre les choses en question », souligne Eugénie.

Si l’intelligence artificielle et l’évolution des réseaux sociaux poseront sûrement de nouveaux défis dans les temps à venir, c’est pour l’instant Google qui demande le plus gros travail d’adaptation.

« On est dépendants de la façon dont Google fait évoluer son moteur de recherche. La recherche vocale change par exemple la façon dont on va optimiser les contenus. Sur un clavier, on tape plutôt des mots; en recherche vocale, ça peut être des phrases plus longues. On doit adapter notre stratégie pour nous faire comprendre par les robots de Google » précise Eugénie.

Le métier a un aspect stratégique important. Il faut faire des tests, voir ce qui fonctionne ou non, développer de nouvelles stratégies. Et il y a toujours de nouvelles choses à tester. Bien que ce soit un peu fatigant, c’est aussi cet aspect du web que l’entrepreneure apprécie :

« Ce que j’aime le plus, c’est trouver des solutions pour répondre aux objectifs des clients. La remise en question, l’interprétation des données, c’est le côté toujours en effervescence du web », confie-t-elle.

Même si le rythme est parfois intense, la passion prédomine. Et le bien-être aussi : 5 à 7, horaires flexibles, télétravail, environnement agréable…

Ah, et il y a aussi une mascotte ! Le chien Willo, toujours au poste pour égayer les réunions avec les clients et distribuer des câlins à l’équipe.

« On veut que les employés se sentent bien, comme les clients! », conclut Eugénie.