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Noctura : l’émotion par la techno
Eric Martel
30 mai 2019
Portraits
4 minutes à lire
413
Mis à jour le 30 mai 2019
Éternel enfant, cet entrepreneur a donné une autre note à sa fructueuse carrière (Ubisoft, Eidos, Moment Factory!) en se lançant en affaires.
Dave Massicotte a occupé des postes importants chez Ubisoft, Eidos et Moment Factory. Vraiment, plusieurs lecteurs de ce site saliveraient en jetant un coup d’oeil à son profil LinkedIn.
Cela ne l’a pas empêché de tout lâcher : abandonner un emploi stable pour poursuivre son rêve.
« Les gens qui t’engagent, ce sont des humains comme toi. Tu peux te faire engager pour réaliser leurs rêves, ou toi même te lever un matin, et décider de réaliser les tiens », lance-t-il à Espresso-jobs, dans le lounge média de C2 Montréal.
C’est donc le 31 août que notre entrepreneur fait le saut, lançant Noctura avec sa partenaire Miriam Bard-Dumont, qui s’occupe des aspects logistiques et gestion d’affaires de l’organisation.
Lui, c’est le côté technique et artistique qui le passionne.
Avec Noctura, il offre des évènements créatifs comme Furie la nuit ou Elix, le théâtre immersif, dans lesquels règnent scénographie, lumières et projections. L’entreprise possède également un service de cartographie de projection et d’objets connectés.
Si les couleurs dansent sur le Château Frontenac, l’Aquarium de Québec puis sur la patinoire des Cataractes de Shawinigan, c’est grâce à Noctura.
« Quand tu as une vision, que tu sais ce que tu veux faire, tu veux être indépendant. J’avais besoin de ça à un certain moment dans ma vie. Ça m’allumait d’être mon propre chef, de pouvoir dire non à un projet », raconte-t-il , songeur, en mélangeant son café.
Choisir ses mandats, c’est crucial pour Dave Massicotte. Pas question de déroger à ses valeurs pour un projet.
« Quand tu deviens entrepreneur, tu ne peux pas devenir une machine à dire oui. C’est plus dur la première année, mais ça rapporte de ne pas avoir travesti ses valeurs », philosophie-t-il.
Dans le cas de Noctura, trois mois ont suffi. L’entreprise jouissait déjà de contrats importants. Dave Massicotte croit que c’est partiellement grâce à ses expériences précédentes que l’entreprise a pu éviter certaines erreurs, et ainsi éviter de « se casser la gueule. »
« Il faut que tu y croies, que tu investisses tes propres sous, que tu ne te paies pas de salaire… que tu essaies! » , s’exclame-t-il.
Car en lançant Noctura, les deux entrepreneurs étaient convaincus qu’ils pouvaient se démarquer en exprimant des émotions par la technologie. Ce qui est devenu, aujourd’hui, leur marque de commerce.
Dave Massicotte est d’avis que Noctura n’a pas de rivaux sur le marché québécois.
« Nous, on augmente les performances humaines. On a une approche très immersive, dans un marché très vaste. C’est notre élément différenciateur », décortique-t-il.
Noctura cherche à augmenter les arts traditionnels à l’aide de la technologie, pas l’inverse.
Par exemple, avec la pièce immersive Elix, les participants étaient invités à discuter avec des acteurs. Selon les discussions tenues, les péripéties présentées dans la pièce étaient adaptées. Le battement d’un coeur, entendu par les participants, changeait même de rythme en fonction des émotions véhiculées par la pièce.
« Certaines entreprises tombent dans le panneau, en mettant un tas de lumières à un certain endroit, en oubliant que l’essentiel, c’est de faire vivre une émotion. Rien n’est plus fort que l'interactivité humaine : l’écoute, le toucher. »
Cet aspect est tout aussi important pour Noctura, lorsqu’on lui confie un mandat de cartographie de projection.
Le directeur créatif et technique avoue qu’orchestrer l’animation du Château Frontenac était un défi particulièrement intense.
« Tu ne peux pas juste pitcher des lumières sur le château, tu dois rester cohérent, pertinent à son histoire, sans lui enlever son cachet », analyse Dave Massicotte.
Pour ne pas sous-estimer l’importance d’arrimer les notions techniques et artistiques, Noctura croit que l’essentiel est de ne pas dissocier ces deux forces.
« Dans plusieurs entreprises pour lesquelles j’ai travaillé dans ma carrière, on séparait ces deux aspects en deux départements. Je n’y crois pas », explique l’homme de 38 ans, en fixant le fond de son café, désormais vide.
Dans un avenir rapproché, Noctura aimerait exporter ses propriétés intellectuelles afin d’inaugurer des spectacles à l’international, en suivant le modèle du Cirque du Soleil. Elle veut aussi bien gérer sa croissance, pour faire rayonner la culture québécoise à l’étranger.
Mais d’un point de vue personnel, c’est un défi d’un tout autre ordre qui semble embêter Dave Massicotte : demeurer créatif, malgré les années qui passent. « Il faut que tu nourrisses ta créativité. Que tu crées quelque chose que tes client n’ont jamais vu pour qu’ils te rappellent. »
Son truc pour y parvenir: ne jamais vieillir.
Vous le verrez avec sa casquette et son t-shirt. S’il a à porter un veston dans un événement, il fait preuve d’autodérision, en disant à qui veut l’entendre qu’il porte du linge d’adulte.
Le dimanche, vous ne le trouverez pas évaché sur son divan, ou en train de tondre sa pelouse. Lui, il préfère ralentir son vieillissement.
« Je sais que je suis créatif lorsque ce que je fais aurait fait tripper mon moi-même de huit ans. Je reste ouvert d’esprit, je regarde les choses d’un oeil différent. J’espère ne jamais vieillir », lance-t-il, le sourire aux lèvres.
Dave Massicotte a occupé des postes importants chez Ubisoft, Eidos et Moment Factory. Vraiment, plusieurs lecteurs de ce site saliveraient en jetant un coup d’oeil à son profil LinkedIn.
Cela ne l’a pas empêché de tout lâcher : abandonner un emploi stable pour poursuivre son rêve.
« Les gens qui t’engagent, ce sont des humains comme toi. Tu peux te faire engager pour réaliser leurs rêves, ou toi même te lever un matin, et décider de réaliser les tiens », lance-t-il à Espresso-jobs, dans le lounge média de C2 Montréal.
C’est donc le 31 août que notre entrepreneur fait le saut, lançant Noctura avec sa partenaire Miriam Bard-Dumont, qui s’occupe des aspects logistiques et gestion d’affaires de l’organisation.
Lui, c’est le côté technique et artistique qui le passionne.
Avec Noctura, il offre des évènements créatifs comme Furie la nuit ou Elix, le théâtre immersif, dans lesquels règnent scénographie, lumières et projections. L’entreprise possède également un service de cartographie de projection et d’objets connectés.
Si les couleurs dansent sur le Château Frontenac, l’Aquarium de Québec puis sur la patinoire des Cataractes de Shawinigan, c’est grâce à Noctura.
« Quand tu as une vision, que tu sais ce que tu veux faire, tu veux être indépendant. J’avais besoin de ça à un certain moment dans ma vie. Ça m’allumait d’être mon propre chef, de pouvoir dire non à un projet », raconte-t-il , songeur, en mélangeant son café.
Créer son emploi de rêve
Choisir ses mandats, c’est crucial pour Dave Massicotte. Pas question de déroger à ses valeurs pour un projet.
« Quand tu deviens entrepreneur, tu ne peux pas devenir une machine à dire oui. C’est plus dur la première année, mais ça rapporte de ne pas avoir travesti ses valeurs », philosophie-t-il.
Dans le cas de Noctura, trois mois ont suffi. L’entreprise jouissait déjà de contrats importants. Dave Massicotte croit que c’est partiellement grâce à ses expériences précédentes que l’entreprise a pu éviter certaines erreurs, et ainsi éviter de « se casser la gueule. »
« Il faut que tu y croies, que tu investisses tes propres sous, que tu ne te paies pas de salaire… que tu essaies! » , s’exclame-t-il.
Car en lançant Noctura, les deux entrepreneurs étaient convaincus qu’ils pouvaient se démarquer en exprimant des émotions par la technologie. Ce qui est devenu, aujourd’hui, leur marque de commerce.
Art et techno, main dans la main
Dave Massicotte est d’avis que Noctura n’a pas de rivaux sur le marché québécois.
« Nous, on augmente les performances humaines. On a une approche très immersive, dans un marché très vaste. C’est notre élément différenciateur », décortique-t-il.
Noctura cherche à augmenter les arts traditionnels à l’aide de la technologie, pas l’inverse.
Par exemple, avec la pièce immersive Elix, les participants étaient invités à discuter avec des acteurs. Selon les discussions tenues, les péripéties présentées dans la pièce étaient adaptées. Le battement d’un coeur, entendu par les participants, changeait même de rythme en fonction des émotions véhiculées par la pièce.
« Certaines entreprises tombent dans le panneau, en mettant un tas de lumières à un certain endroit, en oubliant que l’essentiel, c’est de faire vivre une émotion. Rien n’est plus fort que l'interactivité humaine : l’écoute, le toucher. »
Cet aspect est tout aussi important pour Noctura, lorsqu’on lui confie un mandat de cartographie de projection.
Le directeur créatif et technique avoue qu’orchestrer l’animation du Château Frontenac était un défi particulièrement intense.
« Tu ne peux pas juste pitcher des lumières sur le château, tu dois rester cohérent, pertinent à son histoire, sans lui enlever son cachet », analyse Dave Massicotte.
Pour ne pas sous-estimer l’importance d’arrimer les notions techniques et artistiques, Noctura croit que l’essentiel est de ne pas dissocier ces deux forces.
« Dans plusieurs entreprises pour lesquelles j’ai travaillé dans ma carrière, on séparait ces deux aspects en deux départements. Je n’y crois pas », explique l’homme de 38 ans, en fixant le fond de son café, désormais vide.
Un enfant trentenaire
Dans un avenir rapproché, Noctura aimerait exporter ses propriétés intellectuelles afin d’inaugurer des spectacles à l’international, en suivant le modèle du Cirque du Soleil. Elle veut aussi bien gérer sa croissance, pour faire rayonner la culture québécoise à l’étranger.
Mais d’un point de vue personnel, c’est un défi d’un tout autre ordre qui semble embêter Dave Massicotte : demeurer créatif, malgré les années qui passent. « Il faut que tu nourrisses ta créativité. Que tu crées quelque chose que tes client n’ont jamais vu pour qu’ils te rappellent. »
Son truc pour y parvenir: ne jamais vieillir.
Vous le verrez avec sa casquette et son t-shirt. S’il a à porter un veston dans un événement, il fait preuve d’autodérision, en disant à qui veut l’entendre qu’il porte du linge d’adulte.
Le dimanche, vous ne le trouverez pas évaché sur son divan, ou en train de tondre sa pelouse. Lui, il préfère ralentir son vieillissement.
« Je sais que je suis créatif lorsque ce que je fais aurait fait tripper mon moi-même de huit ans. Je reste ouvert d’esprit, je regarde les choses d’un oeil différent. J’espère ne jamais vieillir », lance-t-il, le sourire aux lèvres.
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